ZAZIEdans le mĂ©tro . Ensemble des documents pour l'Ă©tude du roman de Raymond Queneau . chapitre 11. chapitre 3. Chapitre 8. chapitre 11. Chapitre 14. Chapitre 14. Sujets TL 2013. chapitre 4. chapitre 4. chapitre 4. chapitre 4. chapitre 13. chapitre 13. chapitre 13. chapitre 13. chapitre 15,16. chapitre 10. chapitre 9. chapitre 8. Chapitre 2. chapitres 1 et 2. Mais qui ĂȘtes
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Le Liseur de Bernhard Schlink Fiche de lecture RĂ©sumĂ© DĂ©tails CompatibilitĂ© Autres formats DĂ©cryptez Le Liseur de Bernard Schlink avec l’analyse du ! Que faut-il retenir du Liseur, le roman percutant au succĂšs international ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette Ɠuvre dans une fiche de lecture complĂšte et dĂ©taillĂ©e. Vous trouverez notamment dans cette fiche ‱ Un rĂ©sumĂ© complet ‱ Une prĂ©sentation des personnages principaux tels que MichaĂ«l Berg et Hanna Schmitz ‱ Une analyse des spĂ©cificitĂ©s de l’Ɠuvre la gĂ©nĂ©ration d'aprĂšs et le poids du passĂ©, et l'illettrisme d'HannaUne analyse de rĂ©fĂ©rence pour comprendre rapidement le sens de l’Ɠuvre. LE MOT DE L’ÉDITEUR Dans cette nouvelle Ă©dition de notre analyse du Liseur 2014, avec MĂ©lanie Kuta, nous fournissons des pistes pour dĂ©coder ce best-seller de la littĂ©rature contemporaine. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’Ɠuvre et d’aller au-delĂ  des clichĂ©s. » StĂ©phanie FELTEN À propos de la collection PlĂ©biscitĂ© tant par les passionnĂ©s de littĂ©rature que par les lycĂ©ens, est considĂ©rĂ© comme une rĂ©fĂ©rence en matiĂšre d’analyse d’Ɠuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numĂ©rique, ont Ă©tĂ© conçues pour guider les lecteurs Ă  travers la littĂ©rature. Nos auteurs combinent thĂ©ories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire dĂ©couvrir et redĂ©couvrir les plus grandes Ɠuvres littĂ©raires. est reconnu d’intĂ©rĂȘt pĂ©dagogique par le ministĂšre de l’Éducation. Plus d’informations sur Lire plusexpand_more Titre Le Liseur de Bernhard Schlink Fiche de lecture EAN 9782806218223 Éditeur Date de parution 01/01/2011 Format ePub Poids du fichier Inconnue Protection Aucune L'ebook Le Liseur de Bernhard Schlink Fiche de lecture est au format ePub check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur My Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur liseuse. Je crĂ©e ma liste d’envies Vous devez ĂȘtre connectĂ©e pour pouvoir crĂ©er et sauvegarder votre liste d’envies cancel DĂ©jĂ  cliente ?Se connecter Pas encore inscrite ?Mon compte Un compte vous permettra en un clin d’oeil de commander sur notre boutique consulter et suivre vos commandes gĂ©rer vos informations personnelles accĂ©der Ă  tous les e-books que vous avez achetĂ©s avoir des suggestions de lectures personnalisĂ©es Livre non trouvĂ© Oups ! Ce livre n'est malheureusement pas disponible... Il est possible qu’il ne soit pas disponible Ă  la vente dans votre pays, mais exclusivement rĂ©servĂ© Ă  la vente depuis un compte domiciliĂ© en France. L’abonnement livre numĂ©rique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! check_circle Chaque mois, bĂ©nĂ©ficiez d’un crĂ©dit valable sur tout le catalogue check_circle Offre sans engagement, rĂ©siliez Ă  tout moment ! L’abonnement livre numĂ©rique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! Vous allez ĂȘtre redirigĂ© vers notre prestataire de paiement Payzen pour renseigner vos coordonnĂ©es bancaire Si la redirection ne se fait pas automatiquement, cliquez sur ce lien. Bienvenue parmi nos abonnĂ©s ! shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite !
Zaziedans le métro, Raymond Queneau - Académie en ligne
QUENEAU - ''Zazie dans le mĂ©tro' - Comptoir LittĂ©raire puis successivement l'examen de ...... la prĂ©sence, place Pigalle, de toute une troupe armĂ©e page 244 qui envoie des balles de mitraillette» ..... et la substance abondante et vivace d'une nouvelle littĂ©rature» ''BĂątons, chiffres et lettres''. Part of the document AndrĂ© Durand prĂ©sente ''Zazie dans le mĂ©tro'' 1959 roman de Raymond QUENEAU 250 pages pour lequel on trouve un rĂ©sumĂ© puis successivement l'examen de la genĂšse page 6 l'intĂ©rĂȘt de l'action page 7 l'intĂ©rĂȘt littĂ©raire page 15 l'intĂ©rĂȘt documentaire page 46 l'intĂ©rĂȘt psychologique page 53 l'intĂ©rĂȘt philosophique page 63 la destinĂ©e de l'?uvre page 65 Bonne lecture ! RĂ©sumĂ© Chapitre I Gabriel est, Ă  la gare d'Austerlitz, offusquĂ© de la puanteur de ses voisins tandis qu'ils se plaignent du parfum qu'il porte, d'oĂč une possible altercation qu'empĂȘche toutefois son gabarit» de malabar». Il attend l'arrivĂ©e de sa niĂšce, Zazie, une mouflette» que, pour la fin de semaine, lui confie sa mĂšre, Jeanne LalochĂšre, qui vient voir un jules» Ă  Paris. Zazie voudrait dĂ©couvrir le mĂ©tro, mais il y a une grĂšve. Ils prennent donc le taxi d'un ami de Gabriel, Charles, qui consulte dans une feuille hebdomadaire la chronique des c?urs saignants». Dans le vĂ©hicule, que Zazie trouve dĂ©gueulasse», ils parcourent la ville, les deux hommes lui montrant des monuments tout en Ă©tant incapables de s'accorder sur leur nom celui- ci, est-ce le PanthĂ©on ou la gare de Lyon? cet autre, les Invalides ou la caserne de Reuilly? Mais elle accueille chacune des propositions touristiques que son oncle lui fait d'un pĂ©remptoire et vibrant mon cul». Ils s'arrĂȘtent Ă  un tabac du coin» pour prendre l'apĂ©ro». Chapitre II Ils parviennent Ă  la maison de Gabriel, au bas de laquelle se trouve le cafĂ©-restaurant», la Cave», de Turandot, oĂč trĂŽne son perroquet, Laverdure, qui ne cesse de rĂ©pĂ©ter Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire». Charles y Ă©cluse son beaujolais», la serveuse, Mado Ptits-pieds, lui faisant des avances qu'il repousse. Dans l'appartement, Gabriel dont il est indiquĂ© qu'il bosse de nuit» et ramĂšne du foie gras du cabaret», la douce» Marceline, Charles et Zazie prennent un repas. InvitĂ©e Ă  aller se coucher, elle regimbe avec habiletĂ©. Elle dĂ©clare vouloir devenir institutrice pour faire chier les mĂŽmes» ou astronaute pour aller faire chier les Martiens». Comme elle est tout de mĂȘme allĂ©e se coucher, Gabriel commence Ă  se faire les mains», mais s'inquiĂšte de voir son sommeil troublĂ© dans la journĂ©e car il travaille de nuit. Survient Turandot, qui est le propriĂ©taire et Ă  qui la prĂ©sence de Zazie ne plaĂźt pas ; cela amĂšne Gabriel Ă  faire tout un bruit qui la rĂ©veille elle se plaint, montre son mĂ©pris Ă  Turandot, croit comprendre que Gabriel est gardien de nuit. Or il part en risquant d'oublier son rouge Ă  lĂšvres. Chapitre III Le lendemain, aprĂšs avoir fait une toilette sommaire, avoir dĂ©couvert les vĂ©cĂ©s» et, finalement, la porte d'entrĂ©e, Zazie sort dans la rue. Mais Turandot l'interpelle, et, comme il la poursuit, elle hurle Au secours !», ce qui fait qu'il se trouve au centre d'un cercle de moralistes sĂ©vĂšres» auxquels elle le fait passer pour un satyre, dĂ©taillant mĂȘme les choses sales» qu'il lui aurait dites et qui les intĂ©ressent fort, les font discuter ardemment. Turandot en profite pour s'esquiver. Il rĂ©vĂšle la fugue Ă  Marceline qui rĂ©veille Gabriel. Turandot lui avoue avoir eu peur, ce qui les fait parler des bombardements pendant la guerre. Gabriel se plaint de la difficultĂ© de son travail de nuit, mais est incitĂ© Ă  rattraper Zazie. Quand il sort, le cordonnier Gridoux l'interpelle, prĂ©tendant savoir oĂč est allĂ©e la petite fille», mais ne peut que lui dire qu'elle a fait une fugue ; aussi Gabriel va-t-il se recoucher. Chapitre IV Zazie, Ă©chappant Ă  concitoyens et commĂšres», dĂ©couvre une bouche de mĂ©tro et, constatant qu'elle est fermĂ©e, pleure. Elle est alors interrogĂ©e par un type» qui, pour elle, est un satyre», un vieux salaud». Comme ils sont Ă  la foire aux puces», elle montre son intĂ©rĂȘt pour les surplus amĂ©ricains», surtout pour des bloudjinnzes» qu'il lui achĂšte. Puis il la conduit dans un restaurant oĂč elle dĂ©vore des moules et des frites. Devant la lenteur avec laquelle le type» vide son verre, elle Ă©voque l'alcoolisme de son pĂšre qui est mort. Et elle raconte l'histoire de la couturiĂšre de Saint-Montron qu'a fendu le crĂąne de son mari d'un coup de hache» qui lui a Ă©tĂ© fournie par son amant, Georges, mais a Ă©tĂ© acquittĂ©e grĂące Ă  son avocat parisien. Chapitre V Zazie reprend son histoire, parle des papouilles zozĂ©es» de son pĂšre, ajoute que Georges aussi s'est intĂ©ressĂ© Ă  elle et qu'il a Ă©tĂ© mis Ă  la porte. Comme, au sujet de Gabriel, elle indique Il paraĂźt qu'avec lui j'ai rien Ă  craindre.», le type» lui pose des questions sur lui. Cela lui dĂ©plaĂźt et, brusquement», elle s'empare du paquet des blue jeans» et s'enfuit. Mais elle ne peut lui Ă©chapper. Lui arrachant le paquet, il crie qu'elle a voulu le lui voler et la menace de la police et de la justice. Si une dame fait appel Ă  sa pitiĂ©, il sait attirer la compassion d'autres passants. Soudain, Zazie comprend que c'est un vrai flic». Cependant, Ă  l'appartement, Ă  Gabriel et Marceline, qui sont soulagĂ©s, il se prĂ©sente comme un pauvre marchand forain» du nom de PĂ©dro-surplus» et Ă  qui Zazie a volĂ© une paire de blue jeans». Et il accuse Gabriel de vivre de la prostitution des petites filles», lui demande quelle est sa profession. AprĂšs avoir avancĂ© artiste», il doit avouer danseuse de charme». Chapitre VI TraitĂ© de pĂ©dale» par PĂ©dro-surplus, Gabriel s'en dĂ©fend il s'habille en femme pour faire rire, et il est mariĂ©. Zazie enfile les blue jeans», en est satisfaite et veut se montrer avec Ă  PĂ©dro-surplus qui cherche justement le paquet. Au passage, elle entend PĂ©dro-surplus trouver Ă  Gabriel des façons d'hormosessuel» et est intriguĂ©e par ce mot. Elle apparaĂźt portant les blue jeans» qu'elle refuse de rendre, pousse Gabriel Ă  se montrer Ă©nergique avec le flic» qui l'accuse de prossĂ©nitisme, entĂŽlage, hormosessualitĂ©, Ă©onisme» et ajoute tout ça va bien chercher dans les dix ans de travaux forcĂ©s» ; puis il pose des questions Ă  Marceline, ce qui fait que Gabriel l'expulse et que se rĂ©vĂšle alors son dĂ©guisement. À ''La Cave'', alors que le faux flic est lĂ , Gabriel, sans l'avoir vu, parle de lui et, quand on lui signale sa prĂ©sence, s'Ă©vanouit. D'oĂč une discussion sur sa participation au pendant la guerre, puis sur le parfum qu'il porte. Chapitre VII Gridoux, Ă  qui Mado Ptits-pieds apporte comme chaque jour son repas, le mange tout en lui posant des questions sur le type», tandis qu'elle lui parle de son intĂ©rĂȘt pour Charles, dont elle regrette seulement qu'il soit trop romantique». Puis, alors que Gridoux est seul, le type» vient lui acheter un lacet ; mais le cordonnier le lui refuse et lui demande Flic ou satyre». L'autre assĂšne Le tonton est une tata», mais, solennellement», Gridoux affirme le contraire, tout en rĂ©vĂ©lant que Gabriel danse dans une boĂźte de pĂ©dales dĂ©guisĂ© en SĂ©villane» et ''La Mort du cygne'' comme Ă  l'OpĂ©ra». Le type» prĂ©tend n'avoir fait que reconduire une enfant perdue Ă  ses parents», mais s'ĂȘtre aussi perdu», ne savoir ni son nom, ni son Ăąge, ni son mĂ©tier. Gridoux lui ayant donnĂ© un lacet, il s'en va. Chapitre VIII Du haut de la tour Eiffel, Gabriel et Charles font contempler Paris Ă  Zazie, lui montrent des monuments qu'ils identifient avec incertitude celui-ci, est-ce le PanthĂ©on ou les Invalides? ou le SacrĂ©-Coeur? Mais Gabriel, ayant le vertige, redescend, et Zazie pose des questions Ă  Charles sur Gabriel, sur son hormosessualité», puis sur lui-mĂȘme, sur son comportement avec les femmes, le mettant mal Ă  l'aise, le traitant de refoulé», lui faisant peur. Le taximane» redescend Ă  son tour et retrouve Gabriel. Celui-ci, voyant dans la tour Eiffel un phallus, Charles gĂ©mit Toujours la sessualité», et part dans son taxi. Gabriel se lance dans une dĂ©clamation sur la fragilitĂ© de l'existence. Des touristes, auxquels il parle dans ce que Zazie appelle des langues forestiĂšres», le prennent pour un guide complĂ©mentaire». Mais leur vĂ©ritable guide est FĂ©dor Balanovitch, qui le connaĂźt, l'appelle Gabriella», fait allusion Ă  sa danse de ''La Mort du cygne'' en tutu», lui propose de le transporter dans son car» qui doit cependant d'abord passer par la Sainte-Chapelle. Et Gabriel se jette sur Zazie» qui refusait de monter. Chapitre IX Comme Gabriel accepte d'aller avec les voyageurs» vers la Sainte-Chapelle, Zazie le pince mĂ©chamment, et les autres, le voyant pleurer, lui accordent un pourboire. Puis elle le menace de leur dire qu'il est un hormosessuel», les voyageurs» Ă©tant fascinĂ©s par le mystĂšre de cette conversation». Finalement, le tonton» et la mouflette» peuvent leur Ă©chapper. Mais lui ne peut Ă©chapper aux pincements de sa niĂšce. Intervient une veuve» qui prĂŽne ï»ż
Lespersonnages montent d'abord par l'ascenseur, et Louis Malle exploite une partie du dialogue’de la fin du chapitre, en la dĂ©plaçant au dĂ©but de l'Ă©pisode. Le dialogue entre Zazie et Charles a lieu lorsque ceux-ci descendent les escaliers, avec un effet d'accĂ©lĂ©ration Ă  partir d'un moment. Et Gabriel, au lieu de redescendre plus rapidement, est filmĂ© dans de multiples RĂ©sumĂ© Chapitre I Gabriel est, Ă  la gare d’Austerlitz, offusquĂ© de la puanteur de ses voisins tandis qu’ils se plaignent du parfum qu’il porte, d’oĂč une possible altercation qu’empĂȘche toutefois son gabarit de malabar. Il attend l’arrivĂ©e de sa niĂšce, Zazie, une mouflette que, pour la fin de semaine, lui confie sa mĂšre, Jeanne LalochĂšre, qui vient voir un jules Ă  Paris. Zazie voudrait dĂ©couvrir le mĂ©tro, mais il y a une grĂšve. Ils prennent donc le taxi d’un ami de Gabriel, Charles, qui consulte dans une feuille hebdomadaire la chronique des cƓurs saignants. Dans le vĂ©hicule, que Zazie trouve dĂ©gueulasse, ils parcourent la ville, les deux hommes lui montrant des monuments tout en Ă©tant incapables de s'accorder sur leur nom celui-ci, est-ce le PanthĂ©on ou la gare de Lyon? cet autre, les Invalides ou la caserne de Reuilly? Mais elle accueille chacune des propositions touristiques que son oncle lui fait d’un pĂ©remptoire et vibrant mon cul. Ils s’arrĂȘtent Ă  un tabac du coin pour prendre l’apĂ©ro. Chapitre II Ils parviennent Ă  la maison de Gabriel, au bas de laquelle se trouve le cafĂ©-restaurant, la Cave, de Turandot, oĂč trĂŽne son perroquet, Laverdure, qui ne cesse de rĂ©pĂ©ter Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire. Charles y Ă©cluse son beaujolais, la serveuse, Mado Ptits-pieds, lui faisant des avances qu’il repousse. Dans l’appartement, Gabriel dont il est indiquĂ© qu’il bosse de nuit et ramĂšne du foie gras du cabaret, la douce Marceline, Charles et Zazie prennent un repas. InvitĂ©e Ă  aller se coucher, elle regimbe avec habiletĂ©. Elle dĂ©clare vouloir devenir institutrice pour faire chier les mĂŽmes ou astronaute pour aller faire chier les Martiens. Comme elle est tout de mĂȘme allĂ©e se coucher, Gabriel commence Ă  se faire les mains, mais s’inquiĂšte de voir son sommeil troublĂ© dans la journĂ©e car il travaille de nuit. Survient Turandot, qui est le propriĂ©taire et Ă  qui la prĂ©sence de Zazie ne plaĂźt pas ; cela amĂšne Gabriel Ă  faire tout un bruit qui la rĂ©veille elle se plaint, montre son mĂ©pris Ă  Turandot, croit comprendre que Gabriel est gardien de nuit. Or il part en risquant d’oublier son rouge Ă  lĂšvres. Chapitre III Le lendemain, aprĂšs avoir fait une toilette sommaire, avoir dĂ©couvert les vĂ©cĂ©s et, finalement, la porte d’entrĂ©e, Zazie sort dans la rue. Mais Turandot l’interpelle, et, comme il la poursuit, elle hurle Au secours !, ce qui fait qu’il se trouve au centre d’un cercle de moralistes sĂ©vĂšres auxquels elle le fait passer pour un satyre, dĂ©taillant mĂȘme les choses sales qu’il lui aurait dites et qui les intĂ©ressent fort, les font discuter ardemment. Turandot en profite pour s’esquiver. Il rĂ©vĂšle la fugue Ă  Marceline qui rĂ©veille Gabriel. Turandot lui avoue avoir eu peur, ce qui les fait parler des bombardements pendant la guerre. Gabriel se plaint de la difficultĂ© de son travail de nuit, mais est incitĂ© Ă  rattraper Zazie. Quand il sort, le cordonnier Gridoux l’interpelle, prĂ©tendant savoir oĂč est allĂ©e la petite fille, mais ne peut que lui dire qu’elle a fait une fugue ; aussi Gabriel va-t-il se recoucher. Chapitre IV Zazie, Ă©chappant Ă  concitoyens et commĂšres, dĂ©couvre une bouche de mĂ©tro et, constatant qu’elle est fermĂ©e, pleure. Elle est alors interrogĂ©e par un type qui, pour elle, est un satyre, un vieux salaud. Comme ils sont Ă  la foire aux puces, elle montre son intĂ©rĂȘt pour les surplus amĂ©ricains, surtout pour des bloudjinnzes qu’il lui achĂšte. Puis il la conduit dans un restaurant oĂč elle dĂ©vore des moules et des frites. Devant la lenteur avec laquelle le type vide son verre, elle Ă©voque l’alcoolisme de son pĂšre qui est mort. Et elle raconte l’histoire de la couturiĂšre de Saint-Montron qu’a fendu le crĂąne de son mari d’un coup de hache qui lui a Ă©tĂ© fournie par son amant, Georges, mais a Ă©tĂ© acquittĂ©e grĂące Ă  son avocat parisien. Chapitre V Zazie reprend son histoire, parle des papouilles zozĂ©es de son pĂšre, ajoute que Georges aussi s’est intĂ©ressĂ© Ă  elle et qu’il a Ă©tĂ© mis Ă  la porte. Comme, au sujet de Gabriel, elle indique Il paraĂźt qu’avec lui j’ai rien Ă  craindre., le type lui pose des questions sur lui. Cela lui dĂ©plaĂźt et, brusquement, elle s’empare du paquet des blue jeans et s’enfuit. Mais elle ne peut lui Ă©chapper. Lui arrachant le paquet, il crie qu’elle a voulu le lui voler et la menace de la police et de la justice. Si une dame fait appel Ă  sa pitiĂ©, il sait attirer la compassion d’autres passants. Soudain, Zazie comprend que c’est un vrai flic. Cependant, Ă  l’appartement, Ă  Gabriel et Marceline, qui sont soulagĂ©s, il se prĂ©sente comme un pauvre marchand forain du nom de PĂ©dro-surplus et Ă  qui Zazie a volĂ© une paire de blue jeans. Et il accuse Gabriel de vivre de la prostitution des petites filles, lui demande quelle est sa profession. AprĂšs avoir avancĂ© artiste, il doit avouer danseuse de charme. Chapitre VI TraitĂ© de pĂ©dale par PĂ©dro-surplus, Gabriel s’en dĂ©fend il s’habille en femme pour faire rire, et il est mariĂ©. Zazie enfile les blue jeans, en est satisfaite et veut se montrer avec Ă  PĂ©dro-surplus qui cherche justement le paquet. Au passage, elle entend PĂ©dro-surplus trouver Ă  Gabriel des façons d’hormosessuel et est intriguĂ©e par ce mot. Elle apparaĂźt portant les blue jeans qu’elle refuse de rendre, pousse Gabriel Ă  se montrer Ă©nergique avec le flic qui l’accuse de prossĂ©nitisme, entĂŽlage, hormosessualitĂ©, Ă©onisme et ajoute tout ça va bien chercher dans les dix ans de travaux forcĂ©s ; puis il pose des questions Ă  Marceline, ce qui fait que Gabriel l’expulse et que se rĂ©vĂšle alors son dĂ©guisement. À ’La Cave’’, alors que le faux flic est lĂ , Gabriel, sans l’avoir vu, parle de lui et, quand on lui signale sa prĂ©sence, s’évanouit. D’oĂč une discussion sur sa participation au pendant la guerre, puis sur le parfum qu’il porte. Chapitre VII Gridoux, Ă  qui Mado Ptits-pieds apporte comme chaque jour son repas, le mange tout en lui posant des questions sur le type, tandis qu’elle lui parle de son intĂ©rĂȘt pour Charles, dont elle regrette seulement qu’il soit trop romantique. Puis, alors que Gridoux est seul, le type vient lui acheter un lacet ; mais le cordonnier le lui refuse et lui demande Flic ou satyre. L’autre assĂšne Le tonton est une tata, mais, solennellement, Gridoux affirme le contraire, tout en rĂ©vĂ©lant que Gabriel danse dans une boĂźte de pĂ©dales dĂ©guisĂ© en SĂ©villane et ’La Mort du cygne’’ comme Ă  l’OpĂ©ra. Le type prĂ©tend n’avoir fait que reconduire une enfant perdue Ă  ses parents, mais s’ĂȘtre aussi perdu, ne savoir ni son nom, ni son Ăąge, ni son mĂ©tier. Gridoux lui ayant donnĂ© un lacet, il s’en va. Chapitre VIII Du haut de la tour Eiffel, Gabriel et Charles font contempler Paris Ă  Zazie, lui montrent des monuments qu’ils identifient avec incertitude celui-ci, est-ce le PanthĂ©on ou les Invalides? ou le SacrĂ©-Coeur? Mais Gabriel, ayant le vertige, redescend, et Zazie pose des questions Ă  Charles sur Gabriel, sur son hormosessualitĂ©, puis sur lui-mĂȘme, sur son comportement avec les femmes, le mettant mal Ă  l’aise, le traitant de refoulĂ©, lui faisant peur. Le taximane redescend Ă  son tour et retrouve Gabriel. Celui-ci, voyant dans la tour Eiffel un phallus, Charles gĂ©mit Toujours la sessualitĂ©, et part dans son taxi. Gabriel se lance dans une dĂ©clamation sur la fragilitĂ© de l’existence. Des touristes, auxquels il parle dans ce que Zazie appelle des langues forestiĂšres, le prennent pour un guide complĂ©mentaire. Mais leur vĂ©ritable guide est FĂ©dor Balanovitch, qui le connaĂźt, l’appelle Gabriella, fait allusion Ă  sa danse de ’La Mort du cygne’’ en tutu, lui propose de le transporter dans son car qui doit cependant d’abord passer par la Sainte-Chapelle. Et Gabriel se jette sur Zazie qui refusait de monter. Chapitre IX Comme Gabriel accepte d’aller avec les voyageurs vers la Sainte-Chapelle, Zazie le pince mĂ©chamment, et les autres, le voyant pleurer, lui accordent un pourboire. Puis elle le menace de leur dire qu’il est un hormosessuel, les voyageurs Ă©tant fascinĂ©s par le mystĂšre de cette conversation. Finalement, le tonton et la mouflette peuvent leur Ă©chapper. Mais lui ne peut Ă©chapper aux pincements de sa niĂšce. Intervient une veuve qui prĂŽne une Ă©ducation sĂ©vĂšre, mais donne spontanĂ©ment une rĂ©ponse positive Ă  la question de Zazie qui veut savoir si son tonton est un hormosessuel. Comme elle veut savoir aussi ce xĂ© qu’un hormosessuel, elle rĂ©vĂšle que, pour elle, ce n’est qu’un homme qui se met du parfum. RĂ©apparaissent des voyageurs qui guidenappent leur archiguide, Gabriel ; d’oĂč les cris de la veuve qui font venir un flicard que Zazie est sĂ»re d’avoir vu quelque part, qui dit s’appeler Trouscaillon, tandis que la veuve est madame Mouaque. Chapitre X Dans l’important flot de la circulation dĂ» Ă  la grĂšve du mĂ©tro, Trouscaillon se sert de son sifflet, mais les deux seuls automobilistes qui s’arrĂȘtent lui font de vives rĂ©primandes. Cependant, s’en arrĂȘte un qui cherche justement la Sainte-Chapelle ; aussi Trouscaillon, la veuve Mouaque et Zazie montent-ils dans la voiture de cet habitant de Saint-Montron qui reconnaĂźt la fille de Jeanne LalochĂšre, mais qui, lorsqu’il apprend qu’ils sont Ă  la poursuite de guidenappeurs, puis quand il entend sonner l’heure de la fermeture du monument, voudrait refuser de continuer ; il se laisse finalement convaincre par la veuve Mouaque. Emboutissant un autre vĂ©hicule, le provincial est injuriĂ©, parvient cependant Ă  la Sainte-Chapelle oĂč il rentre dans le car de FĂ©dor Balanovitch, qui y va lui aussi du discours type sur les provinciaux. Chapitre XI À la terrasse du CafĂ© des Deux Palais, Gabriel discourt, passant d’une mĂ©ditation sur la fragilitĂ© et la difficultĂ© de la vie Ă  une invitation Ă  assister au spectacle oĂč il se montre vĂȘtu d’un tutu. Il affirme que ses admirateurs ont pu visiter la Sainte-Chapelle. Trouscaillon lui fait subir un interrogatoire, mais Gabriel ayant sorti son carrĂ© de soie imprĂ©gnĂ© de Barbouze, il doit se retirer, suivi de la veuve Mouaque. Zazie revient Ă  sa question Es-tu un hormosessuel ou pas?, et Gabriel lui promet de lui faire tout comprendre le soir mĂȘme. Il indique Ă  FĂ©dor Balanovitch Je l’emmĂšne ce soir au Mont-de-piĂ©tĂ© [
] et les autres aussi, estimant qu’il les a en mains, manigançant de les faire aller auparavant, plutĂŽt qu’à un restau de luxe, Ă  une brasserie boulevard Turbigo. En fait, il ne leur a pas fait visiter la Sainte-Chapelle mais le Tribunal de commerce. Zazie lui demandant comment il se fait qu’il ait parlĂ© l’étranger aux pieds de la tour Eiffel, il y voit un coup de gĂ©nie comme en ont les artisses. Chapitre XII Trouscaillon et la veuve Mouaque cĂ©lĂšbrent leur rencontre dans un cafĂ© du boulevard de SĂ©bastopol. Mais le flicmane, bellicose l’uniforme, veut aller se changer. Alors que la veuve est seule survient Zazie qui prĂ©fĂšre se promener tandis que les autres jouent au billard. Elle lui indique qu’ils iront voir Gabriel danser en tutu. La veuve se plaignant de sa solitude, elle accepte de l’accompagner, mais la rabroue parce qu’elle se complaĂźt dans les fleurs bleues, dĂ©clarant aimer Trouscaillon. Dans la brasserie, elles retrouvent Gabriel qui joue au billard au milieu de l’admiration gĂ©nĂ©rale. Puis on leur sert une choucroute dont Zazie ose dire qu’elle est dĂ©gueulasse, d’oĂč la colĂšre du gargotier contre les Ă©trangers qui ne savent pas apprĂ©cier la cuisine française, jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il n’a pas affaire qu’à des touristes mais aussi Ă  des Français. Chapitre XIII Alors qu’à ’La Cave’’ Charles propose le mariage Ă  Mado Ptits-pieds, Gabriel tĂ©lĂ©phone et ne tient compte que du message qu’il veut faire Ă  Marceline l’annonce de la soirĂ©e au Mont-de-piĂ©tĂ© avec Zazie, Ă  laquelle il invite tous les amis. Pour Turandot aussi, ce mariage n’a guĂšre d’importance. Heureusement, Madeleine peut en parler Ă  Marceline qui la fĂ©licite doucement, tandis que l’autre lui fait part de son admiration pour sa beautĂ© et son Ă©lĂ©gance, sinon de son amour. Chapitre XIV Dans le taxi, aprĂšs des propos sur le perroquet qui va lui aussi assister au spectacle, le mariage de Madeleine et de Charles est ironiquement prononcĂ© par Turandot. À l’entrĂ©e du cabaret, le portier s’intĂ©resse au perroquet. Se prĂ©sente Gabriel qui est interrogĂ© sur la raison pour laquelle il a si longtemps cachĂ© ses activitĂ©s. Ses invitĂ©s dĂ©couvrent le Mont-de-piĂ©tĂ©, la plus cĂ©lĂšbre de toutes les boĂźtes de tantes de la capitale, ses serviteurs Ă©cossaises. Dans un grand discours, Gabriel leur rĂ©vĂšle qu’il a fait de l’art chorĂ©graphique son gagne-pain ; mais, au moment de s’exĂ©cuter, il avoue avoir le trac et regretter que Marceline ne puisse pas l’admirer. Chapitre XV Marceline, gardant un calme parfait, constate une entrĂ©e par effraction chez elle ; c’est Trouscaillon qui se prĂ©sente comme Ă©tant l’inspecteur Bertin PoirĂ©e. SĂ»r de son charme, il vient lui faire une dĂ©claration d’amour, se disant intĂ©ressĂ© ni par la mouflette qu’est Zazie ni par la rombiĂšre qu’est la veuve Mouaque. Ses propos, auxquels rĂ©pond toujours aussi doucement Marceline, ayant dĂ©rivĂ© sur la conjugaison du verbe vĂȘtir et la consultation du dictionnaire, il s’écrie soudain DĂ©vĂȘtez-vous, ce qui la fait fuir, avec une valoche par l’extĂ©rieur de la maison, le long du mur. Chapitre XVI Trouscaillon, non loin du Mont-de-piĂ©tĂ©, avec l’autoritĂ© du flicmane, interpelle un individu, mais se livre vite Ă  une plainte sur son sort. Or il s’adresse Ă  FĂ©dor Balanovitch qui, pour l’avoir trop vu, n’assiste pas au spectacle que donne Gabriel, dont sortent ravis ses amis et les voyageurs qu’il invite Ă  prendre une soupe Ă  l’oignon. En Trouscaillon Gridoux reconnaĂźt le satyre qui coursait Zazie. Aussi Gabriel s’en prend-il Ă  lui. AlertĂ©s par ce tapage surviennent des agents de police Ă  vĂ©lo qui interrogent Trouscaillon et considĂšrent que Gabriel pue. De nouveaux flics embarquent Trouscaillon et leurs collĂšgues ! Chapitre XVII Tandis qu’ils mangent une infecte soupe Ă  l’oignon que Zazie ne peut terminer parce qu’elle s’endort, Gridoux et la veuve Mouaque Ă©changent des coups, et Turandot essaie d’imiter Gabriel dans son numĂ©ro de ’La Mort du cygne’’. Cela dĂ©plaĂźt aux loufiats de la brasserie qui le saisissent et le jettent dehors. Mais Gabriel s’attaque Ă  eux, ce qui dĂ©clenche une immense bagarre remportĂ©e, contre des troupeaux de loufiats, par les amis. Ils veulent prendre un cafĂ©, mais Turandot s’ébouillante, et il faut bien qu’un des loufiats amochĂ©s le leur prĂ©pare, quand ils constatent qu’ils sont attendus place Pigalle par toute une troupe armĂ©e. Chapitre XVIII La veuve Mouaque, voulant se prĂ©cipiter vers les assaillants, est tuĂ©e. S’avance alors Trouscaillon qui se prĂ©sente comme Aroun Arachide et triomphe en se disant prince de ce monde. Mais, soudain, Turandot, Gabriel portant Zazie Ă©vanouie, et Gridoux s’enfoncent dans le sol grĂące Ă  un monte-charge dont le manipulateur les guide vers un Ă©gout puis un couloir oĂč il les fait se sĂ©parer. C’est un couloir du mĂ©tro qui remarche. Chapitre XIX Jeanne LalochĂšre quitte son jules qui l’a déçue. À la gare, elle retrouve Zazie, qui est accompagnĂ©e d’un type en qui elle reconnaĂźt Marcel. Elle demande Ă  sa fille ce qu’elle a fait, et celle-ci lui rĂ©pond J’ai vieilli. Analyse la pagination est celle de l’édition de 1959 GenĂšse La crĂ©ation de ’Zazie dans le mĂ©tro’’ fut une sorte de work in progress. Raymond Queneau commença Ă  y travailler en 1944, car il nota dans son ’Journal’’, le 7 juin 1949 ’’Zazie dans le mĂ©tro’’, j'en ai Ă©crit quelques pages, tout de suite aprĂšs ’Loin de Rueil’’. Il ne s’y consacra d’ailleurs vraiment qu’à ce moment-lĂ . On peut suivre les nombreuses fluctuations de l'orientation de la fiction, les Ă©tapes de sa conception dans les ’Parerga’’ textes accessoires du roman. Il hĂ©sita sur l'Ăąge que devait avoir son hĂ©roĂŻne au moment de ses mĂ©morables aventures quatorze, quinze ou seize, puis trancha treize ans. Mais rien, dans le roman, n'indique un Ăąge prĂ©cis. Il nota en 1950 Zazie dans le mĂ©tro / Commencer par la lettre A. Finir par la lettre Z.. On pourrait donc y voir une intention prĂ©oulipienne. On peut remarquer que le roman commence et finit Ă  la gare d’Austerlitz, mot qui commence par A et finit par Z. Il arrĂȘta assez vite le point de dĂ©part du roman l’hĂ©roĂŻne, dĂ©barquant Ă  Paris, dĂ©clarait Ce que jveux c’est faire du mĂ©tro. Et elle y allait, la n’étant pas en grĂšve, dĂ©couvrait le ticket de mĂ©tro et passait, empruntant la voie sacrĂ©e de l’ébaubiement Ă  l’éberluement, s’exclamant Que c’est chouette !. Puis la conception se ralentit. Enfin, le 13 aoĂ»t 1953, il entama la rĂ©daction du manuscrit Ă  Bidart Basses-PyrĂ©nĂ©es oĂč il sĂ©journait. Il se donna un plan de travail Ă©talĂ© sur six semaines, au rythme de six pages quotidiennes, et il dressa un de ces graphiques dont il Ă©tait coutumier. Mais, dans les treize premiers chapitres de ce manuscrit, le mĂ©tro n’était pas en grĂšve, et Zazie l’empruntait Ă  plusieurs reprises, seule, lors de sa fugue, ou en compagnie de Trouscaillon et de la veuve Mouaque. Gabriel s’appelait alors Boudinois, le perroquet tantĂŽt Evergrine, tantĂŽt Hervergrine toujours vert ! Il existait un personnage nommĂ© Lisbeth, l’épouse de Talapoince le futur Turandot, soi-disant atteinte de tremblotte mais qui vivait recluse car elle Ă©tait en fait un officier allemand dĂ©serteur, planquĂ© depuis 1942 et d’ailleurs lecteur de Clausewitz. Le futur PĂ©dro surplus-Trouscaillon-Bertin PoirĂ©e-Aroun Arachide Ă©tait un policier qui enquĂȘtait sur Lisbeth, parvenait Ă  entrer chez elle mais ne lui faisait aucune avance sexuelle. Il y avait une Marceline qui accompagnait Gabriel Ă  la gare pour accueillir Zazie. Du fait que Lisbeth Ă©tait soupçonnĂ©e d’espionnage, Zazie Ă©tait interrogĂ©e par le prĂ©sident du Conseil. Mais, aprĂšs deux pages oĂč Charles, Zazie, Gabriel, Marceline et Mado Ă©taient conduits par la police vers l’ÉlysĂ©e, Queneau renonça Ă  cette piste, se rendant compte que ce qu’il Ă©crivait, en particulier sur Mme Coty la femme du prĂ©sident de la rĂ©publique de l’époque qui Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ©e, commençait Ă  dater. Puis Lisbeth fut rebaptisĂ©e Marceline, et les deux personnages se confondirent, l’ambiguĂŻtĂ© sexuelle Ă©tant conservĂ©e mais la condition d’Allemand dĂ©serteur disparaissant. Par un jeu pirandellien, les personnages dialoguaient avec leur auteur et jouaient sur leur nature de personnage, avaient une grande autonomie. Queneau essaya aussi d’écrire un anti-roman, qui aurait Ă©tĂ© une autocritique de son Ɠuvre romanesque. Il imagina un moment un roman possible dans lequel aux huit premiers chapitres, dont le contenu aurait Ă©tĂ© en substance celui du roman, en auraient succĂ©dĂ© quatre autres qui auraient fait la critique des huits prĂ©cĂ©dents en allant du dernier au premier, Ă  raison de deux par chapitre, ce qui aurait conduit ou reconduit Ă  un chapitre XII qui aurait pu ĂȘtre intitulĂ© ’DĂ©part’’. Il pensa aussi Ă  un roman du roman oĂč il Ă©tait un des personnages. Il n’en reste dans le texte final que le monologue shakespearien de Gabriel. Sans doute ce renoncement lui coĂ»ta-til quelque effort puisqu’il impliqua une réécriture de certains passages. Il Ă©crivit une fin oĂč, Ă  la question de sa mĂšre Qu’est-ce que tu as fait?, Zazie rĂ©pondait J’ai Ă©crit un roman. Il envisagea aussi qu’un personnage puisse se rĂ©vĂ©ler l’auteur du roman dans lequel il figurait. Et il pensa successivement Ă  Trouscaillon, Ă  Gridoux, Ă  Gabriel, Ă  Zazie qui dirait Ă  la fin J’ai Ă©crit un roman. Un temps, il pensa Ă  une autre fin oĂč Gabriel Ă©crivait le mĂȘme roman que l’auteur et l’accusait de lui avoir fauchĂ© ses personnages. Ailleurs, Laverdure disait connaĂźtre un Ă©crivain Il souffre de l’incarnation. Il Ă©crit un roman, cherche un personnage dans lequel il pourrait apparaĂźtre. Ce qui l’embĂȘte, c’est que ça s’est fait des tas de fois le romancier Ă  l’Ɠuvre Ă  l’intĂ©rieur de son roman mĂȘme, d’HomĂšre Ă  Pirandello, ne pas oublier Gide. Puis le romancier serait happĂ© par la fiction et, Ă  son tour, se transformerait en personnage. D’autre part, lui, qui avait d'abord imaginĂ© que l'action se dĂ©roulerait dans les couloirs du mĂ©tro, fut gĂȘnĂ©, selon ses propres dires, par I'existence d'un livre pour enfants, ’L'enfant du mĂ©tro’’ de Madeleine Truel, paru en 1943, qui racontait la vie souterraine d'un orphelin nĂ© dans ie mĂ©tro, et qui s'en Ă©vadait Ă  la fin, sa mĂšre l'ayant retrouvĂ©. Mais, le 14 dĂ©cembre 1957, il se demanda Et si Zazie ne descendait jamais dans le mĂ©tro? tout en conservant le titre, et, rĂ©flĂ©chissant sur les raisons de la prĂ©sence de Charles et de son taxi, il eut une illumination C’est parce que c’est la grĂšve. Il renonça donc Ă  faire descendre Zazie dans le mĂ©tro, dut supprimer les voyages qu’elle y faisait. Il introduisit alors le personnage de FĂ©dor Balanovitch. Une semaine plus tard, il dĂ©cida que c’est la mĂšre de Zazie qui devait la conduire Ă  Paris. Puis il voulut de nouveau faire descendre Zazie dans le mĂ©tro et mĂȘme y rencontrer un garçon de son Ăąge. Les enfants qui s’aiment. Elle le ramĂšne chez elle. Elle le rencontre au petit matin aprĂšs la bagarre. En janvier 1958, il nota Zazie s’échappe et rencontre Marceline dans le mĂ©tro. Le 9 juin 1958, gardant encore l’idĂ©e d’une intervention de l’auteur dans les derniers chapitres, il nota Conversation dans le mĂ©tro. Marceline rĂ©vĂšle sa fausse identitĂ© et disparaĂźt. Elles parlent de l’auteur. Zazie seule? S’en va trouver l’auteur. Qu’est-ce que l’Ɠuvre? Ils vont ensemble dĂ©livrer Gaby et les autres. Ça s’oriente vers sa fin, Zazie doit ĂȘtre Ă  la gare. Faudrait peut-ĂȘtre laisser seuls Z. et Q. pour qu’ils discutent du roman
 Ça me paraĂźt prendre forme. Il tint alors Ă  apparaĂźtre au moins dans l’ultime chapitre Fin - reconduit Queneau au train. Et Q. mit la Valine dans sa poche. – Alors c’est fini? demanda la Valine. - Eh oui, dit Q. avec une certaine tristesse. Y aura pas d’explications, dit Queneau [Ă  Zazie]. - Comment? - Tu ne te trouves pas dans un roman policier. Pas besoin d’explications. Alors quoi, et la loi des genres? Cependant, il abandonna ces idĂ©es et termina le texte le 29 octobre 1958 Ă  23 h 30. Mais le travail de rĂ©daction se poursuivit jusqu’à sa correction des Ă©preuves. Alors que, d’abord, il ne comprenait pas ce qu’il Ă©crivait, en 1959, il donna cette interprĂ©tation du dĂ©roulement de l’action Le petit ZĂ©zu / l’arrivĂ©e Ă  JĂ©rusalem / la passion le voyage en taxi / la rĂ©surrection le marchĂ© aux puces / l’ascension la tour Eiffel / la pentecĂŽte glossolalie de Gabriel l’établissement de l’Église la Sainte-Chapelle / la nativitĂ© / la fuite en Égypte. Quand le livre fut publiĂ© en 1959, Queneau avoua, en le prĂ©sentant, ĂȘtre restĂ© fidĂšle Ă  lui-mĂȘme et s'ĂȘtre fait plaisir en le composant. IntĂ©rĂȘt de l’action Alors que d’autres romans de Raymond Queneau ont pu apparaĂźtre dĂ©concertants du fait de leur structure complexe ’Le chiendent’’ ou ’Les fleurs bleues’’, ’Zazie dans le mĂ©tro’’ est classiquement ordonnĂ©. On y a mĂȘme vu un respect de la rĂšgle des trois unitĂ©s, dans une Ă©conomie rĂ©aliste qui fut d’ailleurs une des raisons du succĂšs du roman. Cependant, si les coordonnĂ©es spatio-temporelles du rĂ©cit sont nettes, s’il se dĂ©roule bien en un seul lieu Paris, s’il est soumis Ă  une temporalitĂ© limpide et circonscrite les trente-six heures Ă  peu prĂšs accordĂ©es Ă  Zazie du fait des frasques de sa mĂšre, s’il est cyclique comme plusieurs autres romans de Queneau, Zazie Ă©tant ramenĂ©e Ă  la gare dont elle Ă©tait partie, l’unitĂ© de l’action n’est pas vraiment assurĂ©e. Le sujet annoncĂ© par le titre devrait ĂȘtre la dĂ©couverte par une petite provinciale du mĂ©tro parisien. Elle est obsĂ©dĂ©e par le dĂ©sir d’y descendre. Mais il est en grĂšve. Le lecteur veut donc d’abord savoir si elle le prendra ou pas. Elle le prend bien Ă  la fin, mais elle ne se rend pas compte qu’elle y est, que son rĂȘve est en train de se rĂ©aliser, car elle est endormie dans les bras de la douce Marceline. En fait, Raymond Queneau s’est amusĂ© Ă  donner Ă  son roman un titre trompeur mais accrocheur. Ce bref sĂ©jour permet une dĂ©couverte de Paris et des Parisiens. Dans cette odyssĂ©e en forme de traversĂ©e touristique qui devient aussi une sorte de voyage au pays des adultes, ce qui d’emblĂ©e sĂ©duit le lecteur c’est le personnage de Zazie, le portrait de cette gamine dĂ©lurĂ©e et l’évolution de ses relations avec des adultes, le tourbillon de folle agitation dans lequel elle est emportĂ©e, qui s’oppose Ă  l’immobilisation du mĂ©tro. On goĂ»te alors le feu d’artifices de ses propos, de ses propos seulement car Ă  elle aussi le perroquet Laverdure pourrait dire Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire. Et elle n’est active que pendant les deux premiers tiers du roman, ce qui pourrait se justifier par un souci de rĂ©alisme, le dĂ©ploiement d’une folle Ă©nergie par une petite fille ne pouvant se prolonger indĂ©finiment. Inversement, c’est Ă  partir du moment oĂč elle commence Ă  somnoler que les Ă©vĂ©nements se prĂ©cipitent et se tĂ©lescopent, ces Ă©vĂ©nements Ă©tant cependant Ă  ce point en telle rupture avec le monde sans histoire prĂ©sentĂ© jusque-lĂ  qu’ils sont difficilement crĂ©dibles. OubliĂ©e pendant plusieurs chapitres, Zazie ne se manifeste de nouveau qu’à la sortie du Mont-de-piĂ©tĂ©, puis ses interventions sont sporadiques, d’autant plus qu’elle s’endort, ne pouvant terminer sa soupe Ă  l’oignon. Il faut que se dĂ©clenche la bataille contre les loufiats pour qu’elle se rĂ©veille et y participe. Aussi peut-elle fĂ©liciter Gabriel de sa victoire mais aussi l’importuner encore avec sa sempiternelle question Es-tu un hormosessuel ou pas? page 158. À la suite de la mort de la veuve Mouaque, elle s’évanouit. Elle se trouve donc dans le mĂ©tro sans en avoir conscience. L’ultime chapitre sonne comme un rĂ©veil coĂŻncidant avec celui de sa mĂšre. Zazie elle-mĂȘme ne produit donc qu’une action bien mince et qui tranche avec la terrible violence qui se serait dĂ©chaĂźnĂ©e dans sa famille. Un roman ordinaire raconte une histoire, qui a des pĂ©ripĂ©ties, des conflits, des rebondissements, mais ce n’est pas le cas de celui-lĂ . C’est ainsi qu’on peut considĂ©rer que ce qu'on peut lire au dĂ©but du chapitre III met en abyme le roman tout entier ; levĂ©e, Zazie fait sa toilette, puis Elle regarda dans la cour il ne s'y passait rien. Dans I'appartement de mĂȘme, il y avait l'air de ne rien se passer. Ne narrant pas grand-chose de romanesque, ce roman Ă©minemment dĂ©ceptif est rĂ©sumĂ© par le dialogue final entre Zazie et sa mĂšre - Alors tu t'es bien amusĂ©e? - Comme ça. - T'as vu le mĂ©tro? - Non. - Alors, qu'est-ce que t'as fait? - J'ai vieilli. En fait, prend une plus grande place l’énigme du statut sexuel de Gabriel. Des indices sont semĂ©s il porte et rĂ©pand autour de lui un parfum agressif pages 10, 94, 113, 136, 157, 230, 231 ; il ramĂšne du foie gras du cabaret page 27 et bosse de nuit page 28 ; il se fait les mains page 32 ; il part en oubliant son rouge Ă  lĂšvres page 39. Des questions sont posĂ©es et des prĂ©cisions sont apportĂ©es Gridoux lui demande Dans quoi est-ce que vous vous mettez pour qu’on vous admire? page 55 ; Zazie rĂ©vĂšle Il paraĂźt qu’avec lui, j’ai rien Ă  craindre. page 74 ; il doit avouer Ă  PĂ©dro-surplus qu’il est danseuse de charme page 83 ; traitĂ© de pĂ©dale par PĂ©dro-surplus, il s’en dĂ©fend il s’habille en femme pour faire rire, et il est mariĂ© page 84 ; PĂ©dro-surplus lui trouve des façons d’hormosessuel, et Zazie, intriguĂ©e par ce mot, demande Qu’est-ce c’est un hormosessuel? pages 86-87 ; PĂ©dro-surplus l’accuse de prossĂ©nitisme, entĂŽlage, hormosessualitĂ©, Ă©onisme et ajoute tout ça va bien chercher dans les dix ans de travaux forcĂ©s page 89 ; Gridoux rĂ©vĂšle que Gabriel danse dans une boĂźte de pĂ©dales dĂ©guisĂ© en SĂ©villane et ’La Mort du cygne’’ comme Ă  l’OpĂ©ra pages 105, 106 ; Zazie pose Ă  Charles des questions au sujet de son hormosessualitĂ© page 113, se demande si l’hormosessualitĂ© tient au fait qu’il se mette du parfum page 114 ; elle le menace de dire aux voyageurs qu’il est un hormosessuel page 129 ; elle veut apprendre de lui s’il est hormosessuel ou pas pages 132, 134, ce Ă  quoi la veuve Mouaque rĂ©pond Y a pas de doute et prĂ©cise Ă  Gabriel Vous en ĂȘtes une. page 134 ; FĂ©dor Balanovitch, qui le connaĂźt, l’appelle Gabriella, fait allusion Ă  sa danse de ’La Mort du cygne’’ en tutu page 124. Gabriel lui-mĂȘme lance une invitation Ă  assister au spectacle oĂč il se montre vĂȘtu d’un tutu page 156, annonce Ă  Zazie qu’ainsi elle aura, le soir mĂȘme, une rĂ©ponse Ă  sa question Es-tu un hormosessuel ou pas? page 158 ; on apprend que cela se passera au Mont-de-piĂ©tĂ© page 159 ; mais il n’indique pas Ă  Zazie, qui l’interroge Ă  ce sujet, que c’est son travail au cabaret qui explique qu’il ait pu parler l’étranger aux voyageurs page 164 ; ses invitĂ©s dĂ©couvrent le Mont-de-piĂ©tĂ©, la plus cĂ©lĂšbre de toutes les boĂźtes de tantes de la capitale, ses serviteurs Ă©cossaises page 198 ; dans un grand discours, il leur rĂ©vĂšle qu’il a fait de l’art chorĂ©graphique son gagne-pain page 201 ; il fait assister ses invitĂ©s Ă  son numĂ©ro de travesti qui pourtant n'est pas dĂ©crit. Zazie continuant Ă  le considĂ©rer comme un hormosessuel, il se dĂ©fend encore Pourquoi que tu persistes Ă  me qualifier d’hormosessuel? [
] Maintenant que tu m’as vu au Mont-de-piĂ©tĂ©, tu dois ĂȘtre fixĂ©e. page 243. Mais un dĂ©menti final est apportĂ© par l’apparition de Marceline sous sa vĂ©ritable identitĂ© de Marcel, rĂ©vĂ©lation qui renvoie Ă  Gabriel / Gabriella, Queneau s’étant donc amusĂ© Ă  tromper le lecteur qui a reçu les dĂ©nĂ©gations de Gabriel et de ses amis. Tient un rĂŽle important le personnage protĂ©iforme qu’est PĂ©dro-surplus alias Trouscaillon alias Bertin PoirĂ©e alias Aroun Arachide, ce dernier nom indiquant que ces mĂ©tamorphoses sont inspirĂ©es de celles du calife Haroun-al-Rachid qui, dans des Ă©pisodes des ’Mille et une nuits’’, dĂ©guisĂ©, circulait incognito dans Bagdad, un fantastique de pacotille apparaissant avec la rĂ©vĂ©lation qu’il est prince de ce monde. Mais, au fond, peu importe la trame ; seul compte l'enchaĂźnement, dans un tourbillon baroque, de situations extravagantes et, surtout, de situations comiques l’altercation que provoque Ă  la gare d’Austerlitz le parfum que porte Gabriel et le pugilat qui pourrait avoir lieu entre le malabar qu’il est et le p’tit type ; l’incertitude sur le nom des monuments de Paris que partagent les deux Parisiens que sont Gabriel et Charles, celui-ci Ă©tant pourtant chauffeur de taxi le PanthĂ©on est confondu avec la gare de Lyon pages 16-18, les Invalides sont confondus avec la caserne de Reuilly page 18, le tabac du coin page 19, qui devrait par dĂ©finition ĂȘtre la chose la plus assurĂ©e, s'avĂšre ne pas ĂȘtre le bon ; plus loin, du haut de la tour Eiffel, Gabriel voit le PanthĂ©on dans ce qui est les Invalides pour Charles, puis le SacrĂ©-Coeur pages 111-112 ; l’opposition et le mĂ©pris que manifeste constamment Zazie par son pĂ©remptoire et vibrant mon cul qu’elle accompagne du geste adĂ©quat pages 15, 18, 25, 87, 132, 133, 137, 148, 168 et qui contamine Charles page 25, Turandot page 34, Gabriel page 52 ; le gag de la confirmation de l’invitation Ă  dĂźner que fait Gabriel Ă  Charles, avec la volontĂ© de Gabriel d’avoir le dernier mot pages 21, 91-92, 96 ; la rĂ©pĂ©tition par le perroquet Laverdure de Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire ; la comĂ©die du dĂ©sespoir que joue Turandot Il se prit la tĂȘte Ă  deux mains et fit le futile simulacre de se la vouloir arracher. page 26 ; l’habiletĂ© avec laquelle Zazie, invitĂ©e Ă  aller se coucher, regimbe page 28 ; la mĂ©chancetĂ© qu’elle affiche en dĂ©clarant vouloir devenir institutrice pour faire chier les mĂŽmes ou astronaute pour aller faire chier les Martiens pages 29-30 ; la colĂšre de Gabriel qui donne un coup de poing sur la table qui se fend Ă  l’endroit habituel page 35, ce qui provoque la chute de toute une sĂ©rie d’objets page 36, le dĂ©gĂąt de sa trousse de manucure et la dĂ©cision de son remplacement pages 36-37 ; la duplicitĂ© que manifeste Zazie en faisant passer Turandot pour un satyre pages 43-46 ; l’intĂ©rĂȘt que montrent les passants pour les choses sales que, selon Zazie, Turandot lui aurait dites et dont ils discutent ardemment, l’un faisant mĂȘme un dessin page 44-45 ; la prĂ©tention qu’à Gridoux de savoir oĂč est Zazie, alors qu’il sait seulement qu’elle a fait une fugue page 56 ; le portrait de Trouscaillon qui est affublĂ© de grosses bacchantes noires, d’un melon, d’un pĂ©broque et de larges tatanes page 59 ; le dĂ©pĂŽt que fait Zazie dans le mouchoir de Trouscaillon un peu de la crasse humide qui stagnait sur ses joues et une morve copieuse page 59 ; la possibilitĂ© que Zazie dĂ©ploie une imagination perverse en parlant du drame familial causĂ© par l’alcoolisme page 69 et les papouilles zozĂ©es de son pĂšre, ce qui fait que sa mĂšre, la couturiĂšre de Saint-Montron, a fendu le crĂąne de son mari d’un coup de hache qui lui a Ă©tĂ© fournie par son amant, Georges, ce qui est la parodie de l'assassinat du roi Agamemnon par son Ă©pouse Clytemnestre et I'amant de celle-ci, Égisthe, tragĂ©die qui se dĂ©grade ici en un fait divers sordide pages 71-72 ; Georges s’est intĂ©ressĂ© aussi Ă  la petite fille Alors maman a dit comme ça qu’elle ne pouvait tout de mĂȘme pas les tuer tous quand mĂȘme, ça finirait par avoir l’air drĂŽle, alors elle l’a foutu Ă  la porte, elle s’est privĂ©e de son jules Ă  cause de moi. page 73, ne voulant pas qu’elle se fasse violer par toute la famille page 12 ; l’aveu que Gabriel, aprĂšs s’ĂȘtre prĂ©tendu artiste, doit faire il est danseuse de charme page 83 ; le mot hormosessuel que PĂ©dro-surplus applique Ă  Gabriel page 86 et qui intrigue Zazie page 87 qui ne va cesser d’interroger son oncle Ă  ce sujet ; le retournement par lequel l’apparent pĂ©dophile se prĂ©sente comme un pauvre marchand forain du nom de PĂ©dro-surplus, Ă  qui Zazie a volĂ© une paire de blue jeans, et qui, surtout, accuse Gabriel de vivre de la prostitution des petites filles, de prossĂ©nitisme, entĂŽlage, hormosessualitĂ©, Ă©onisme, ajoutant tout ça va bien chercher dans les dix ans de travaux forcĂ©s page 89 ; l’expulsion violente, par Gabriel, de Trouscaillon qui, projetĂ© vers les rĂ©gions infĂ©rieures, dut remettre en place sa moustache et ses lunettes noires page 90 ; l’évanouissement de Gabriel Ă  ’La Cave’’, alors que Trouscaillon est lĂ , et que, sans l’avoir vu, il parle de lui avant qu’on lui signale sa prĂ©sence page 93 ; la prĂ©tention de Turandot Gabriel aurait fait ses preuves. Pendant la guerre, car il a fait l’esstĂ©o page 93 ; la maladresse de Charles en croyant flatter Gabriel lors de la discussion sur les parfums page 95 ; l’affirmation de Trouscaillon Le tonton est une tata page 104. la contradiction chez Gridoux qui refuse d’admettre que Gabriel est une tata mais rĂ©vĂšle qu’il danse dans une boĂźte de pĂ©dales dĂ©guisĂ© en SĂ©villane et ’La Mort du cygne’’ en tutu pages 104, 105, 106 ; l’interrogatoire que Zazie impose Ă  Charles, qu’elle met mal Ă  l’aise, qu’elle traite de refoulĂ©, auquel elle fait peur page 117 ; la dĂ©clamation de Gabriel sur la fragilitĂ© de l’existence pages 119-120 ; la volontĂ© des touristes de faire de lui un guide complĂ©mentaire page 121 ; le quiproquo entre Gabriel et Zazie d’une part et la dame francophone d’autre part Gabriel rougit et resserra le nƓud de sa cravate aprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© d’un doigt preste et discret que sa braguette Ă©tait bien close. page 130 ; le bon coup de pied sur la cheville que Zazie foutit Ă  son oncle page 132 ; les douloureux pincements qu’elle lui inflige pages 128 et suivantes, celui de la page 136 n’étant que suggĂ©rĂ© par un AouĂŻe ; l’insistance de Zazie qui veut savoir si Gabriel est hormosessuel ou pas page 122 ; le pourboire que les voyageurs, voyant pleurer Gabriel, lui accordent page 128 ; l’intervention de la bourgeoise qui prĂŽne une Ă©ducation sĂ©vĂšre page 133 ; la rĂ©ponse brutale que donne la bourgeoise Ă  la question de Zazie qui veut savoir si son tonton est un hormosessuel Y a pas de doute. [
] Que vous en ĂȘtes une. page 134 ; le guidenapping de Gabriel par les voyageurs pages 139, 147, 151, 152, 156, 169 ; les cris de la veuve qui font venir un flicard que Zazie est sĂ»re d’avoir vu quelque part, qui dit s’appeler Trouscaillon page 139 ; la difficultĂ© que le flicard Trouscaillon a, dans l’important flot de la circulation dĂ» Ă  la grĂšve du mĂ©tro, Ă  arrĂȘter une automobile pages 144-145 ; les vives rĂ©primandes que lui font les deux seuls automobilistes qui s’arrĂȘtent pages 144 et 145 ; l’extraordinaire hasard qui fait qu’un automobiliste qui s’arrĂȘte cherche justement la Sainte-Chapelle oĂč veulent aller Trouscaillon, la veuve Mouaque et Zazie page 146 ; l’invraisemblance de la rencontre Ă  Paris entre Zazie et cet autre habitant de Saint-Montron qui reconnaĂźt la fille de Jeanne LalochĂšre page 146 et suivantes ; la pusillanimitĂ© de l’automobiliste qui voudrait refuser de continuer lorsqu’il apprend que ses passagers sont Ă  la poursuite de guidenappeurs, puis quand il entend sonner l’heure de la fermeture de la Sainte-Chapelle pages 150, 151 ; les injures que subit le provincial quand il emboutit une autre voiture pages 148-149 puis le car de FĂ©dor Balanovitch page 154 ; la nouvelle mĂ©ditation de Gabriel sur la fragilitĂ© et la difficultĂ© de la vie pages 155, 156 ; l’évocation du spectacle oĂč il se montre vĂȘtu d’un tutu page 156 ; la fuite Ă  laquelle est contraint Trouscaillon quand Gabriel sort son carrĂ© de soie imprĂ©gnĂ© de Barbouze page 157 ; l’imagination par les voyageurs de moyens extrĂȘmes de se dĂ©barrasser de Zazie page 158 ; la rĂ©vĂ©lation que Gabriel ne leur a pas fait visiter la Sainte-Chapelle mais le Tribunal de commerce page 163 ; la rudesse avec laquelle, la veuve Mouaque se plaignant de sa solitude, Zazie la rabroue parce qu’elle se complaĂźt dans les fleurs bleues page 172 ; Gabriel, qui joue au billard, rĂ©ussit un carambolage, loupe un queutĂ©-six-bandes, au milieu de l’admiration gĂ©nĂ©rale, porte un coup qui lui fait sabrer le tapis d’une zĂ©brure qui reprĂ©sentait une valeur marchande tarifĂ©e par les patrons de l’établissement. page 172 ; la dĂ©testable choucroute de la brasserie dont Zazie est la seule Ă  oser dĂ©clarer que c’est de la merde, dĂ©gueulasse page 174, une saloperie page 175 ; la scĂšne drĂŽlissime de la colĂšre du gargotier contre les Ă©trangers qui ne savent pas apprĂ©cier la cuisine française, jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il n’a pas affaire qu’à des touristes mais aussi Ă  des Français pages 175, 176 ; les interruptions que subit Charles quand il fait sa demande en mariage Ă  Mado Ptits-pieds page 183 ; l’indiffĂ©rence de Gabriel alors qu’on lui donne la nouvelle du mariage de son ami, Charles, avec Mado Ptits-pieds page 180 ; l’indiffĂ©rence semblable de Turandot page 185 ; la consolation que Mado Ptits-pieds trouve auprĂšs de Marceline qui la fĂ©licite doucement, tandis que l’autre lui fait part de son admiration pour sa beautĂ© et son Ă©lĂ©gance, sinon de son amour pages 188-191 ; le mariage prononcĂ© moqueusement dans le taxi par Turandot page 194 ; l’intĂ©rĂȘt que montre le portier du cabaret pour le perroquet page 195 ; les serviteurs Ă©cossaises du Mont-de-piĂ©tĂ© appelĂ©s ainsi parce qu’ils portent une jupette page 198 ; la rĂ©ponse de Gabriel Ă  l’étrange question qu’on lui pose, Ă©voquant cette fusion de l’existence et du presque pourquoi page 197 ; le grand discours oĂč il rĂ©vĂšle qu’il a fait de l’art chorĂ©graphique son gagne-pain page 201 ; la dĂ©monstration oĂč, se levant d’un bond avec une souplesse aussi singuliĂšre qu’inattendue, le colosse fit quelques entrechats en agitant ses mains derriĂšre ses omoplates pour simuler le vol du papillon. page 203 ; son trac au moment de s’exĂ©cuter page 203 ; la ridicule et vaine tentative de sĂ©duction de Marceline par Trouscaillon, devenu l’inspecteur Bertin PoirĂ©e, qui est sĂ»r de son charme pages 207-210 ; l’ordre soudain de Trouscaillon DĂ©vĂȘtez-vous, qui fait fuir Marceline, avec une valoche par l’extĂ©rieur de la maison, le long du mur page 215 ; le contraste entre l’autoritĂ© du flicmane qui interpelle un individu, mais se livre vite Ă  une plainte sur son sort pages 216-222 ; ses nouvelles maladresses de conjugaison pages 218- 221 ; la prĂ©tention de Gabriel au sujet de son numĂ©ro au Mont-de-piĂ©tĂ© N’oubliez pas l’art tout de mĂȘme. Y a pas que la rigolade, y a aussi l’art page 224 ; sa forte rĂ©action contre celui en lequel Gridoux a reconnu le satyre qui coursait Zazie pages 226-227 ; l’oubli par Trouscaillon de ses moustaches chez lui page 227 ; le synchronisme des rĂ©actions de la veuve Mouaque et de Gabriel Ă  la mĂȘme phrase de Trouscaillon page 228 ; l’arrivĂ©e des agents de police Ă  vĂ©lo qui interrogent Trouscaillon et considĂšrent que Gabriel pue, Queneau renouvelant dans cette scĂšne pages 229-231 la scĂšne traditionnelle de comĂ©die sur les deux gendarmes par un double dĂ©bat burlesque ; l’embarquement de Trouscaillon et des agents de police Ă  vĂ©lo par de nouveaux flics page 233 ; l’infecte soupe Ă  l’oignon pages 234-235 ; les coups qu’échangent Gridoux et la veuve Mouaque page 238 ; l’imitation par Turandot de Gabriel dans son numĂ©ro de ’La Mort du cygne’’ page 238 ; l’expulsion de Trouscaillon par les loufiats des ’Nyctalopes’’ page 238 ; la bataille homĂ©rique de Gabriel et de ses amis contre les troupeaux de loufiats pages 239-241 ; l’ébouillantement de Turandot voulant faire du cafĂ© avec la machine des ’Nyctalopes’’ page 242 ; la prĂ©sence, place Pigalle, de toute une troupe armĂ©e page 244 qui envoie des balles de mitraillette qui tuent la veuve Mouaque page 246 ; l’escamotage rocambolesque par lequelTurandot, Gabriel portant Zazie Ă©vanouie, et Gridoux s’enfoncent dans le sol grĂące Ă  un monte-charge dont le manipulateur les guide vers un Ă©gout puis un couloir oĂč il les fait se sĂ©parer, un couloir du mĂ©tro qui remarche pages 248, 249. Le comique de Raymond Queneau dans ’Zazie dans le mĂ©tro’’, le plus dĂ©chaĂźnĂ© de ses romans, va donc d’un humour tendre Ă  un vĂ©ritable burlesque, sans craindre des Ă©lĂ©ments triviaux l’indication des odeurs qui surgissent d'emblĂ©e avec la cĂ©lĂšbre formule d'ouverture Doukipudonktan page 9 pourquoi les gens sentent-ils si mauvais? et qui persistent tout au long du roman ; la mention des vĂ©cĂ©s pages 41-42, 99 ; le nettoyage, par Gridoux, de sa denture Queneau emploie Ă  tort le mot dentition page 99, sa question sur l’utilisation des vĂ©cĂ©s par Trouscaillon, son ingurgitation de la nourriture et sa derniĂšre dĂ©glutition page 100 ; l’insistance sur des nourritures peu ragoĂ»tantes. Cette Ɠuvre Ă  l’étrange tonalitĂ©, entre fantaisie, sarcasme et mĂ©lancolie, cette histoire qui est le songe d'un songe, le rĂȘve d'un rĂȘve, Ă  peine plus qu'un dĂ©lire tapĂ© Ă  la machine par un romancier idiot page 120, manifeste la propension de Queneau Ă  l’onirisme qui avait dĂ©jĂ  apparu dans ’Le chiendent’’, ’Loin de Rueil’’, ’Les fleurs bleues’’. On peut voir le roman comme un rĂȘve ou une succession de rĂȘves, mĂȘme si celle-ci est moins systĂ©matique que dans ’Les fleurs bleues’’. Cet aspect onirique se dĂ©ploie surtout Ă  partir de la bataille qui a lieu ’Aux Nyctalopes’’ et jusqu’à l’escamotage final. Est Ă©vident le plaisir de raconter qu’a trouvĂ© Raymond Queneau. Si sa maniĂšre est apparemment rĂ©guliĂšre, elle est toutefois dĂ©sinvolte. La narration est souvent trĂšs rapide et dĂ©cousue, du fait de les descriptions trĂšs concises ou absentes, remplacĂ©es par des didascalies indiquĂ©es entre parenthĂšses geste pages 16, 20, 22, 30, 34, 67, 73, 74, 79, 80, 83, 96, 100, 110, 116, 117, 121, 128, 129, 130, 133, 141, 146, 156, 159, 161, 163, 181, 207, 208, 214, 219, 224, 229, 230 [ici, le geste doit dĂ©signer le postĂ©rieur], 232, 235, 237, 243, 247 [geste noble en direction de feu la veuve Mouaque, 248 [nouveau geste non moins noble, mais englobant cette fois-ci l’ensemble de la situation] ; grand geste page 121 ; dĂ©tails pages 45, 46 ; grimace page 105 ; lĂ©ger rire page 68 ; nĂ©gation Ă©coeurĂ©e page 149 ; pause page 53 ; rire ; silence pages 61, 67, 68, 77, 80, 81, 101, 107, 108, 109, 118, 128, 193, 200, 204, 207, 209, 212, 213, 219, 220 ; silence double page 106 ; soupir pages 92, 101, 118, 178, 200, 204 ; sourire page 104 ; les ellipses brutales, qui, sans mĂȘme une ligne sautĂ©e, font passer le lecteur d'un lieu Ă  un autre et d'un moment Ă  un autre. Au chapitre II, on passe du bistro de Turandot Ă  I'appartement de Gabriel, oĂč Charles a dĂ» lui rapporter les propos du tenancier, car il rĂ©agit ainsi Je I'emmerde, dit Gabriel affectueusement
 page 27. Au chapitre III, on passe encore soudain du
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RĂ©sumĂ©du document. Raymond Queneau est un Ă©crivain français passionnĂ© de mathĂ©matiques, il est poĂšte, dramaturge et romancier. Il a Ă©crit 1014 poĂšmes, Pierrot mon ami, chĂȘne et chien ou encore Zazie dans le mĂ©tro. Plongez-vous dans l'analyse du chapitre 3 de Zazie dans le mĂ©tro de Raymond Queneau pour approfondir votre comprĂ©hension de l'ouvre !Que retenir du... Lire la suite 4,99 € E-book - ePub Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 4,99 € Grand format ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines 9,99 € Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat DĂšs validation de votre commande Offrir maintenant Ou planifier dans votre panier Plongez-vous dans l'analyse du chapitre 3 de Zazie dans le mĂ©tro de Raymond Queneau pour approfondir votre comprĂ©hension de l'ouvre !Que retenir du chapitre 3 de Zazie dans le mĂ©tro, le roman incontournable de Queneau ? Retrouvez toutes les subtilitĂ©s de ce chapitre dans un commentaire original et complet pour approfondir votre rĂ©flexion sur le rĂ©cit. Vous trouverez dans cette fiche . Une introduction sur l'ouvre et son auteur. L'extrait sĂ©lectionnĂ© Chapitre 3. Une mise en contexte. Un commentaire de texte complet et dĂ©taillĂ© L'outil indispensable pour percevoir rapidement ce qui fait du chapitre 3 de Zazie dans le mĂ©tro une mise en abyme du roman tout entier !À propos de la collection PlĂ©biscitĂ© tant par les passionnĂ©s de littĂ©rature que par les lycĂ©ens, est considĂ©rĂ© comme une rĂ©fĂ©rence en matiĂšre d'analyse d'ouvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numĂ©rique, ont Ă©tĂ© conçues pour guider les lecteurs Ă  travers toute la littĂ©rature. Nos auteurs combinent thĂ©ories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire dĂ©couvrir et redĂ©couvrir les plus grandes ouvres littĂ©raires. est reconnu d'intĂ©rĂȘt pĂ©dagogique par le ministĂšre de l'Éducation. Plus d'informations sur Date de parution 08/12/2014 Editeur ISBN 978-2-8062-3330-1 EAN 9782806233301 Format ePub CaractĂ©ristiques du format ePub Protection num. pas de protection
Zaziedans le métro, Queneau, résumés chap. V, VI, VII. 13 Juin 2012 By Everina Chap. V Zazie raconte : son pÚre, alors qu'il était ivre et se croyant seul dans l'appartement a voulu abuser d'elle mais sa mÚre qui se cachait dans le placard en est sortie et lui a fendu le crùne.
Commentaire de texte Zazie dans le mĂ©tro, Raymond QUENEAU Chapitre 1 Introduction Phrase d’accroche Raymond Queneau a longtemps cherchĂ© Ă  renouveler les formes littĂ©raires, effrayĂ© par l’arrivĂ©e des nouvelles technologies, telle que la tĂ©lĂ©vision, qui lui semblalt pouvoir avoir un effet nĂ©faste sur la littĂ©rature. DĂ©veloppement En effet, Ă  travers ses Ɠuvres, on constate une grande richesse littĂ©raire et une diversitĂ© des thĂšmes abordĂ©s. Contexte de l’Ɠuvre En 1959 – annĂ©e de parution de Zazie dans le mĂ©tro – l’heure est au progrĂšs la seconde guerre mondiale est terminĂ©e epuis quatorze ans et les Trente Glorieuses s’installent peu ? peu, malgrĂ© la Guerr il s’agit d’une Ɠuvre littĂ©raires, qui fait ap et qui prĂ©sente des p Bref rĂ©sumĂ© du text or 16 Sv. ige to le dans le mĂ©tro, Ă©rents genres mbreux symboles Luelle. fiĂ©e pour trois jours Ă  son oncle Gabriel, par sa m re. Le temp rament de la jeune fille et son comportement dĂ©calĂ© va les mener a vivre de nombreuses ce premier chapitre, Gabriel, dans le mĂ©tro qui le mĂšne vers Jeanne et Zazie, se dispute avec des voyageurs. Puis il amĂšne sa niĂšce dans le taxi de Charles, dans lequel ils visitent une artie de Paris, puis s’arrĂȘtent boire un verre. Questionnement par rapport Ă  ce texte Qu’apprend-on des marques de l’oral ? Quels sont les effets produits ? Qu’est-ce qui crĂ©e le dĂ©calage, la nouveautĂ© ? sont autant de questions qu Swipe to nex page que l’on peut se poser au sujet de cet extrait. PrĂ©sentation du plan Dans un premier temps, nous analyserons le dĂ©calage prĂ©sent dans ce texte. Et dans un deuxiĂšme temps, nous montrerons que ce dĂ©calage produit un texte humoristique Ă  l’insu des personnages. l. Un roman en dĂ©calage 1 . 1 Par rapport au genre IdĂ©e 1Le roman se dĂ©finit comme une Ɠuvre fictive situĂ©e ans un contexte rĂ©aliste. Zazie dans le mĂ©tro rend compte de ce genre. Citation/Justification par la forme En effet, dans ce premier chapitre, l’action se passe dans un lieu rĂ©el la gare d’Austerlitz puls dans la ville de paris. Ainsi on releve On peut pas supposer que les gens qu’attendent Ă  la gare d’Austerlitz sentent plus mauvais que ceux qu’attendent Ă  la gare de Lyon » et -Ah ! Paris, qu’il profĂšre d’un ton encourageant, quelle belle ville ! Regarde-moi ça si c’est beau. De plus, la dispute qui Ă©clate entre Gabriel et le couple, au dĂ©but du chapitre, dans la foule arisienne, est plutĂŽt banale. Explication Ce contexte rĂ©aliste fait rĂ©fĂ©rence au genre romanesque qui persiste tout au long de l’Ɠuvre. Seul le chapitre XVII fait apparaĂźtre de l’extraordinaire. MalgrĂ© tout, le genre est nuancĂ© par diffĂ©rents Ă©lĂ©ments qui le rendent particulier. Nous allons constater cela dans la suite de l’analyse. IdĂ©e 2 Le roman traditionnel est aussi riche de narration et de description, ce qui n’est pas rĂ©ellement le cas ici. Citation/ Justification par la forme En effet, le dialogue tient une place importante. On trouve Ă  la fois du discours direct – Foireux, Ă©pliqua Gabriel avec simplicitĂ©. » ainsi que du discours indirect 16 discours direct - Foireux, rĂ©pliqua Gabriel avec simplicitĂ©. ? ainsi que du discours indirect Doukipudonktan, se demanda Gabriel excĂ©dĂ©. La narration entrecoupe ces dialogues de façon Ă©phĂ©mĂšre Gabriel regarde dans le lointain ; elles, elles doivent ĂȘtre Ă  la traĂźne, les femmes, c’est toujours Ă  la traĂźne ; mais non, une mouflette surgit qui l’interpelle Explication Cette abondance de dialogues et cette narration qui rappelle parfois le discours Indirect libre donnent une trĂšs grande dynamique au texte. Les actions s’enchaĂźnent et cela semble illustrer le flux incessant de la vie parisienne. Ces Ă©lĂ©ments peuvent s’opposer aussi au roman traditionnel oĂč parfois la narration freine ou appesantit l’action. MalgrĂ© tout, l’absence de description en bonne et due forme » ne dissimule pas les caractĂšres physiques et mentaux des personnages. IdĂ©e 3 En effet, on constate que les personnages sont peu dĂ©crits par le narrateur. Ce sont les individus qui gravitent autour d’eux qui font apparaĂźtre leurs traits de caractĂšre. Citation/ Justification par la forme On lit, par exemple, en rĂ©fĂ©rence ? Gabriel Le Ptit type examina le gabarit de Gabriel et se dit c’est un malabar, mais les malabars c’est toujours bon, ça profite jamais de leur force, ça serait lĂąche de leur part. Il apparait alors comme un homme costaud et grand, sa personnalitĂ© sera dĂ©voilĂ©e au fur et Ă  mesure de l’Ɠuvre. Ce n’est qu’au chapitre V que l’on apprend explicitement son mĂ©tier danseuse de charme b. En ce qui concerne la focalisation du texte, elle est Ă  la fois interne Gabriel soupira. Encore faire appel la focalisation du texte, elle est Ă  la fois interne Gabriel soupira. Encore faire appel Ă  la violence. Ca le dĂ©goĂ»tait cette contrainte. » et omnisciente Il ressaisit la valoche d’une main et de l’autre il entraina Zazie ». Charles effectivement attendait en lisant dans une feuille hebdomadaire la chronique des cƓurs saignants. ». Cependant, la focalisation zĂ©ro est particuliĂšre puisqu’elle se confond parfois avec la focalisation interne Elle pensait pas Ă  elle en disant ça, elle Ă©tait pas Ă©goiÈte, elle voulait parler du parfum qui Ă©manait de ce meussieu. eul le mot meussieu montre qu’il s’agit des paroles du narrateur. Explication Cette description particuliĂšre des personnages donne une certaine nstabilitĂ© Ă  Phistoire et contribue au dynamisme du texte. Ce roman se dĂ©tache donc du roman traditionnel, mĂȘme si le dĂ©sordre ainsi créé ne remet pas en cause le schĂ©ma actanciel qui permet la cohĂ©rence de l’histoire. 1. 2 Le renouveau grammatical, orthographique et syntaxique IdĂ©e 1 Tout d’abord, ce texte prĂ©sente de nombreuses marques de l’oral, ce qui le distingue de la littĂ©rature traditionnelle. Citation/ Justification par la forme En effet, on observe que l’auteur a cherchĂ© le bouleversement et la simplification syntaxique. On note par exemple pas posslble pas Ă©content de sa formule, le Ptit type », vlĂ  Itrain qu’entre en gare elles, elles doivent ĂȘtre Ă  la traĂźne Explication Cette simplification rend le texte abordable au lecteur et lui permet de participer Ă  l’action. Cette particularitĂ© procure du dynamisme ? l’histoire et la rend passionnante. La d 6 l’histoire et la rend passionnante. La dĂ©signation des personnages est souvent emphatique et cela procure au texte un ton théùtral, Ă  travers ses dialogues et ses moments de description en focalisation omnisciente l’auteur. IdĂ©e 2 Ensuite, on note des rĂ©pĂ©tions emphase et l’absence es particules de la nĂ©gation ce qui est propre au discours oral. Citation/ Justification par la forme En effet, on trouve pour les rĂ©pĂ©titions anaphoriques Tous ceux-lĂ  qui m’entourent », Eh bien tu te trompes p’tite mĂšre, tu te trompes » ou encore Tas bien voulu t’en charger, eh bien, le voilĂ . En ce qui concerne le particularisme de la nĂ©gation on lit ils se nettoient jamais Qu’il y a pas onze pour cent des appartements ça m’étonnes pas ils doivent pas faire de grands efforts Y a pas de raison Explication Ces marques de l’oral constituent la particularitĂ© de cette Ɠuvre. Les personnages sont proches du lecteur qui peut aisĂ©ment se les reprĂ©senter mentalement. De plus, l’emphase et les reprises anaphoriques mettent raccent sur les personnages et permettent notamment de donner des indications sur celui qui parle ce qui n’est pas toujours Ă©vident. MalgrĂ© la simplification syntaxique, le texte reste tout de mĂȘme comprĂ©hensible. IdĂ©e 3 Ensuite, on note de nombreuses interjections et amalgames. Citation/ Justification par la forme En effet, on trouve l’amalgame Chuis Zazie. », ainsi que les onomatopĂ©es Eh bien, tu te trompes Tu pues. Eh gorille. ? ou encore Bin oui y a grĂšve. PAGF s 6 bien, tu te trompes » Tu pues. Eh gorille. » ou encore Bin oui y a grĂšve. Explication Ces interjections prĂ©sentent la spontanĂ©itĂ© des personnages et leur caractĂšre banal. Pour terminer, de nombreux mots sont Ă©crits phonĂ©tiquement. Citation/ Justification par la forme On trouve par exemple meussieu ; Skeutadittaleur ; mais manman, A fvoir ; espliquer ; cexĂ© ; exeuprĂšs ; EssmĂ©fie ; un ostinĂ© ; narcoiserie Y. Explication Ils font l’effet, notamment, d’une rapiditĂ© du rĂ©cit. Ainsi l’expression Dukipudonktan » introduit directement le ecteur dans le style de l’Ɠuvre. Mais il confĂšre aussi Ă  l’Ɠuvre un ton humoristique et une certaine simplicitĂ© de comprĂ©hension. Ce naturel permet l’adhĂ©sion du lecteur face Ă  ces personnages sensibles et qul appellent Ă  la bienveillance. Le lecteur peut aisĂ©ment s’identifier aux personnages et se reprĂ©senter mentalement leurs attitudes ainsi que leurs caractĂ©ristiques verbales. Ceci contribue Ă  la vivacitĂ© du texte et Ă  sa modernitĂ©. 1. 3 Des protagonistes antagonistes IdĂ©e 1 Tout d’abord, comme nous l’avons vu prĂ©cĂ©demment, on constate plusieurs types de focalisations omnisciente pour e narrateur ; interne pour les personnages. Ceci brouille un peu les pistes entre les personnages, mals leur forte opposition les distingue. Citation/ Justification par la forme En effet, le personnage de Zazie, frĂȘle et capricieux s’oppose Ă  son oncle Gabriel, costaud, patient et relativement calme. Dans les propos de Gabriel -Y a pas qu’à toi qu’ils font ça, dit Gabriel parfaitement objectif. -Jm’en fous [rĂ©pond Zazie] », l’objectivitĂ© de Gabriel 6 6 ça, dit Gabriel parfaitement objectif. -Jm’en fous [rĂ©pond Zazie] l’objectivitĂ© de Gabriel contraste avec l’égocentrisme de la petite ille. Concernant leur opposition physique on note Gabriel la prend dans ses bras, il la transporte au niveau de ses lĂšvres, il l’embrasse, elle l’embrasse, il la redescend. Y. Explication Cette succession de courts Ă©noncĂ©s donne l’impression d’aisance dans les gestes de Gabriel et par consĂ©quent, de la lĂ©gĂšretĂ© de Zazie. Enfin, ils s’opposent par leur vocabulaire et leur prestance. Citation/ Justification par la forme En effet, tandis que Zazie use de vulgaritĂ©, Gabriel, lui, prend sain des mots qu’il emploie comme dans Le mĂ©tro, ce moyen de transport Ă©minemment arisien, s’est endormi sous terre, car les employĂ©s aux pinces perforantes ont cessĂ© tout travail Explication Le vocabulaire qu’il emploie dans ces propos, anthropomorphisent le mĂ©tro. Il use aussi de pĂ©riphrases les employĂ©s aux pinces perforantes » pour les poinçonneurs qui confĂšrent Ă  ses propos et Ă  son personnage un air cultivĂ© et rĂ©flĂ©chi, contrairement Ă  Zazie qui est dans l’instantanĂ©itĂ© et l’impulsivitĂ©. Le personnage de Gabriel semble tempĂ©rer le dynamisme du personnage de Zazie. IdĂ©e 2 Ainsi, Zazie est reprĂ©sentĂ©e comme un contre-stĂ©rĂ©otype de la petite fille. Citation/ Justification par la forme En effet, elle a des propos vulgaires tels que Snob mon cul, dit Zazie », NapolĂ©on, mon cul cet enflĂ©, avec son chapeau Ă  la con. ?, Ah les salauds ! Sacrebleu, merde alors ! Je m’en fous », La nouvelle gĂ©nĂ©ration, dit Zazie, elle » . Explication 7 6 merde alors ! Je m’en fous », La nouvelle gĂ©nĂ©ration, dit Zazie, elle t
 » . Explication De plus, on constate dans la suite de l’Ɠuvre qu’elle se montre trĂšs provocatrice. Cette vulgaritĂ© peu conventionnelle, fait paraitre Zazie plus ĂągĂ©e et contribue ? la confusion et donc au dynamisme gĂ©nĂ©ral. La jeune fille est dailleurs considĂ©rĂ©e par sa mĂšre et par Charles comme une enfant particuliĂšre. Citation/ Justification par la forme En effet, on note Tu vois l’objet, dit Jeanne LalochĂšre » qui parle alors de sa fille et Charles qui Ă©nonce par la suite, en parlant de Zazie . Ça promet MalgrĂ© sa prĂ©cocitĂ©, Zazie, passionnĂ©e par le mĂ©tro, reste insouciante. Ctation/ Justification par la forme En effet, dans tu sais bien que tu Ă©tais arrivĂ©e juste au bon moment, la derniĂšre fois on constate que Zazie ne comprend pas ou n’a as intĂ©grĂ© les risques qu’elle a pu encourir face aux hommes qui s’approchaient d’elle. Cependant, elle reste une jeune fille de neuf ans et demie, joueuse, frĂȘle et capricieuse. Citation/ Justification par la forme En effet, on lit Comment ça, non ? Elle s’est arrĂȘtĂ©e. Gabriel stoppe Ă©galement, se retourne, pose la valoche et se met Ă  espliquer. ah les vaches. Me faire ça ? moi. Explication Cet extrait montre sa dĂ©termination. De plus, elle semble frĂȘle car Gabriel la dĂ©place aisĂ©ment, dans la gare ou dans le taxi de Charles. Ce dernier, d’ailleurs, parle d’elle ainsi - Bonjour, petite dit-il Ă  Zazie » ou encore -Elle est marrante ta petite niĂšce Y, confirmant le physique vulnĂ©rable de Zazie. IdĂ©e 3 Enfin, le personnage de Gabriel niĂšce », confirmant le physique vulnĂ©rable de Zazie. IdĂ©e 3 Enfin, le personnage de Gabriel pourrait ĂȘtre associĂ© Ă  un guide, calme et protecteur. Citation/ Justification par la forme Tout d’abord, son physique s’oppose Ă  son caractĂšre. En effet, on lit Gabriel soupira. Encore faire appel Ă  la violence. Ca le dĂ©goutait cette contrainte. ? qui s’oppose Ă  le Ptit type examina le gabarit de Gabriel et se dit c’est un malabar. ?. Explication Il est ainsi dĂ©crit comme un homme pacifiste malgrĂ© sa forte corpulence. De plus la boisson qu’il commande – un lait grenadine – est en apposition avec son Ăąge, puisqu’il s’agit d’une boisson enfantine, ce qui l’infantilise et lui donne l’aspect d’un gros dur au cƓur tendre Citation/ Justification par la forme L’utilisation par l’auteur de termes tels que le colosse ; le costaud ; l’armoire Ă  glace confirme son physique imposant. Explication On constate tout de mĂȘme que Gabriel est relativement patient et calme face Ă  Zazie, mais peut s’énerver face Ă  Charles son ote Citation/ Justification par la forme En effet, sur le chemin de retour, dans le taxi de Charles, Gabriel s’emporte La vĂ©ritĂ© ! s’écrie Gabriel geste, comme si tu savais cexĂ©. Comme si quelqu’un au monde savait cexĂ©. Tout ça geste c’est du bidon le PanthĂ©on, les Invalides, la caserne de Reuilly, le tabac du coin, tout ? Oui, du bidon. Explication À travers cette altercation, on observe le cĂŽtĂ© protecteur de Gabriel envers sa niĂšce. Mais il est aussi pour elle, un guide il l’entraine dans la gare, il a rĂ©quisitionnĂ© le taxi pour palier la grĂšve de PAGF 16
DĂ©cryptezZazie dans le mĂ©tro de Raymond Queneau avec l'analyse du RĂ©digĂ©e de maniĂšre claire et accessible, la fiche de lecture propose d’abord un rĂ©sumĂ© chapitre par chapitre du roman, puis s’intĂ©resse tout particuliĂšrement Ă  la jeune et impertinente Zazie, sans oublier le reste des personnages, tous plus originaux les uns que les autres. On aborde
Sobre este tĂ­tulo Reseña del editor Plongez-vous dans l’analyse du chapitre 3 de Zazie dans le mĂ©tro de Raymond Queneau pour approfondir votre comprĂ©hension de l’Ɠuvre !Que retenir du chapitre 3 de Zazie dans le mĂ©tro, le roman incontournable de Queneau ? Retrouvez toutes les subtilitĂ©s de ce chapitre dans un commentaire original et complet pour approfondir votre rĂ©flexion sur le rĂ©cit. Vous trouverez dans cette fiche Une introduction sur l’Ɠuvre et son auteur L’extrait sĂ©lectionnĂ© Chapitre 3 Une mise en contexte Un commentaire de texte complet et dĂ©taillĂ© L’outil indispensable pour percevoir rapidement ce qui fait du chapitre 3 de Zazie dans le mĂ©tro une mise en abyme du roman tout entier !À propos de la collection PlĂ©biscitĂ© tant par les passionnĂ©s de littĂ©rature que par les lycĂ©ens, est considĂ©rĂ© comme une rĂ©fĂ©rence en matiĂšre d’analyse d’Ɠuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numĂ©rique, ont Ă©tĂ© conçues pour guider les lecteurs Ă  travers toute la littĂ©rature. Nos auteurs combinent thĂ©ories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire dĂ©couvrir et redĂ©couvrir les plus grandes Ɠuvres littĂ©raires. est reconnu d’intĂ©rĂȘt pĂ©dagogique par le ministĂšre de l’Éducation. Plus d’informations sur Reseña del editor Ce dossier propose un commentaire littĂ©raire du chapitre 3 de Zazie dans le mĂ©tro de Raymond Queneau, prĂ©cĂ©dĂ© d'un rĂ©sumĂ© complet de l'oeuvre et d'une mise en contexte comprenant la situation de l'extrait et quelques informations essentielles sur le roman. Le passage Ă©tudiĂ© se situe au dĂ©but de l'ouvrage la jeune Zazie part seule Ă  la dĂ©couverte de Paris et fait la connaissance de PĂ©dro-surplus. Le commentaire composĂ© se penche tout d'abord sur les jeux de langue prĂ©sents dans l'extrait. On s'intĂ©resse ensuite Ă  la reprĂ©sentation de la sociĂ©tĂ© française de la fin des annĂ©es cinquante. La mise en abyme de l'oeuvre est Ă©galement commentĂ©e. Un commentaire littĂ©raire de rĂ©fĂ©rence pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux majeurs de ce livre ! "Sobre este tĂ­tulo" puede pertenecer a otra ediciĂłn de este libro. Otras ediciones populares con el mismo tĂ­tulo Los mejores resultados en AbeBooks Imagen de archivo Imagen del vendedor Zazie dans le métro de Raymond Queneau - Chapitre 3 Kuta, MélanieLepetitlittéraire Publicado por 2014 ISBN 10 2806236576 ISBN 13 9782806236579 Nuevo Tapa blanda Cantidad disponible > 20 ImpresiĂłn bajo demanda LibrerĂ­a moluna Greven, Alemania DescripciĂłn CondiciĂłn New. Dieser Artikel ist ein Print on Demand Artikel und wird nach Ihrer Bestellung fuer Sie gedruckt. KlappentextPlongez-vous dans l\ analyse du chapitre 3 de Zazie dans le m?tro de Raymond Queneau pour approfondir votre compr?hension de l\ oeuvre !Que retenir du chapitre 3 de Zazie dans le m?tro, le roman incontournable de Quene. NÂș de ref. del artĂ­culo 4313701 MĂĄs informaciĂłn sobre este vendedor Contactar al vendedor zKzWZKj.
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