Le Liseur de Bernhard Schlink Fiche de lecture RĂ©sumĂ© DĂ©tails CompatibilitĂ© Autres formats DĂ©cryptez Le Liseur de Bernard Schlink avec lâanalyse du ! Que faut-il retenir du Liseur, le roman percutant au succĂšs international ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette Ćuvre dans une fiche de lecture complĂšte et dĂ©taillĂ©e. Vous trouverez notamment dans cette fiche âą Un rĂ©sumĂ© complet âą Une prĂ©sentation des personnages principaux tels que MichaĂ«l Berg et Hanna Schmitz âą Une analyse des spĂ©cificitĂ©s de lâĆuvre la gĂ©nĂ©ration d'aprĂšs et le poids du passĂ©, et l'illettrisme d'HannaUne analyse de rĂ©fĂ©rence pour comprendre rapidement le sens de lâĆuvre. LE MOT DE LâĂDITEUR Dans cette nouvelle Ă©dition de notre analyse du Liseur 2014, avec MĂ©lanie Kuta, nous fournissons des pistes pour dĂ©coder ce best-seller de la littĂ©rature contemporaine. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de lâĆuvre et dâaller au-delĂ des clichĂ©s. » StĂ©phanie FELTEN Ă propos de la collection PlĂ©biscitĂ© tant par les passionnĂ©s de littĂ©rature que par les lycĂ©ens, est considĂ©rĂ© comme une rĂ©fĂ©rence en matiĂšre dâanalyse dâĆuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numĂ©rique, ont Ă©tĂ© conçues pour guider les lecteurs Ă travers la littĂ©rature. Nos auteurs combinent thĂ©ories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire dĂ©couvrir et redĂ©couvrir les plus grandes Ćuvres littĂ©raires. est reconnu dâintĂ©rĂȘt pĂ©dagogique par le ministĂšre de lâĂducation. Plus dâinformations sur Lire plusexpand_more Titre Le Liseur de Bernhard Schlink Fiche de lecture EAN 9782806218223 Ăditeur Date de parution 01/01/2011 Format ePub Poids du fichier Inconnue Protection Aucune L'ebook Le Liseur de Bernhard Schlink Fiche de lecture est au format ePub check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur My Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur liseuse. Je crĂ©e ma liste dâenvies Vous devez ĂȘtre connectĂ©e pour pouvoir crĂ©er et sauvegarder votre liste dâenvies cancel DĂ©jĂ cliente ?Se connecter Pas encore inscrite ?Mon compte Un compte vous permettra en un clin dâoeil de commander sur notre boutique consulter et suivre vos commandes gĂ©rer vos informations personnelles accĂ©der Ă tous les e-books que vous avez achetĂ©s avoir des suggestions de lectures personnalisĂ©es Livre non trouvĂ© Oups ! Ce livre n'est malheureusement pas disponible... Il est possible quâil ne soit pas disponible Ă la vente dans votre pays, mais exclusivement rĂ©servĂ© Ă la vente depuis un compte domiciliĂ© en France. Lâabonnement livre numĂ©rique Vivlio shopping_basketLâabonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt jâen profite ! check_circle Chaque mois, bĂ©nĂ©ficiez dâun crĂ©dit valable sur tout le catalogue check_circle Offre sans engagement, rĂ©siliez Ă tout moment ! Lâabonnement livre numĂ©rique Vivlio shopping_basketLâabonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt jâen profite ! Vous allez ĂȘtre redirigĂ© vers notre prestataire de paiement Payzen pour renseigner vos coordonnĂ©es bancaire Si la redirection ne se fait pas automatiquement, cliquez sur ce lien. Bienvenue parmi nos abonnĂ©s ! shopping_basketLâabonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt jâen profite !
Zaziedans le métro, Raymond Queneau - Académie en ligne
QUENEAU - ''Zazie dans le mĂ©tro' - Comptoir LittĂ©raire puis successivement l'examen de ...... la prĂ©sence, place Pigalle, de toute une troupe armĂ©e page 244 qui envoie des balles de mitraillette» ..... et la substance abondante et vivace d'une nouvelle littĂ©rature» ''BĂątons, chiffres et lettres''. Part of the document AndrĂ© Durand prĂ©sente ''Zazie dans le mĂ©tro'' 1959 roman de Raymond QUENEAU 250 pages pour lequel on trouve un rĂ©sumĂ© puis successivement l'examen de la genĂšse page 6 l'intĂ©rĂȘt de l'action page 7 l'intĂ©rĂȘt littĂ©raire page 15 l'intĂ©rĂȘt documentaire page 46 l'intĂ©rĂȘt psychologique page 53 l'intĂ©rĂȘt philosophique page 63 la destinĂ©e de l'?uvre page 65 Bonne lecture ! RĂ©sumĂ© Chapitre I Gabriel est, Ă la gare d'Austerlitz, offusquĂ© de la puanteur de ses voisins tandis qu'ils se plaignent du parfum qu'il porte, d'oĂč une possible altercation qu'empĂȘche toutefois son gabarit» de malabar». Il attend l'arrivĂ©e de sa niĂšce, Zazie, une mouflette» que, pour la fin de semaine, lui confie sa mĂšre, Jeanne LalochĂšre, qui vient voir un jules» Ă Paris. Zazie voudrait dĂ©couvrir le mĂ©tro, mais il y a une grĂšve. Ils prennent donc le taxi d'un ami de Gabriel, Charles, qui consulte dans une feuille hebdomadaire la chronique des c?urs saignants». Dans le vĂ©hicule, que Zazie trouve dĂ©gueulasse», ils parcourent la ville, les deux hommes lui montrant des monuments tout en Ă©tant incapables de s'accorder sur leur nom celui- ci, est-ce le PanthĂ©on ou la gare de Lyon? cet autre, les Invalides ou la caserne de Reuilly? Mais elle accueille chacune des propositions touristiques que son oncle lui fait d'un pĂ©remptoire et vibrant mon cul». Ils s'arrĂȘtent Ă un tabac du coin» pour prendre l'apĂ©ro». Chapitre II Ils parviennent Ă la maison de Gabriel, au bas de laquelle se trouve le cafĂ©-restaurant», la Cave», de Turandot, oĂč trĂŽne son perroquet, Laverdure, qui ne cesse de rĂ©pĂ©ter Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire». Charles y Ă©cluse son beaujolais», la serveuse, Mado Ptits-pieds, lui faisant des avances qu'il repousse. Dans l'appartement, Gabriel dont il est indiquĂ© qu'il bosse de nuit» et ramĂšne du foie gras du cabaret», la douce» Marceline, Charles et Zazie prennent un repas. InvitĂ©e Ă aller se coucher, elle regimbe avec habiletĂ©. Elle dĂ©clare vouloir devenir institutrice pour faire chier les mĂŽmes» ou astronaute pour aller faire chier les Martiens». Comme elle est tout de mĂȘme allĂ©e se coucher, Gabriel commence Ă se faire les mains», mais s'inquiĂšte de voir son sommeil troublĂ© dans la journĂ©e car il travaille de nuit. Survient Turandot, qui est le propriĂ©taire et Ă qui la prĂ©sence de Zazie ne plaĂźt pas ; cela amĂšne Gabriel Ă faire tout un bruit qui la rĂ©veille elle se plaint, montre son mĂ©pris Ă Turandot, croit comprendre que Gabriel est gardien de nuit. Or il part en risquant d'oublier son rouge Ă lĂšvres. Chapitre III Le lendemain, aprĂšs avoir fait une toilette sommaire, avoir dĂ©couvert les vĂ©cĂ©s» et, finalement, la porte d'entrĂ©e, Zazie sort dans la rue. Mais Turandot l'interpelle, et, comme il la poursuit, elle hurle Au secours !», ce qui fait qu'il se trouve au centre d'un cercle de moralistes sĂ©vĂšres» auxquels elle le fait passer pour un satyre, dĂ©taillant mĂȘme les choses sales» qu'il lui aurait dites et qui les intĂ©ressent fort, les font discuter ardemment. Turandot en profite pour s'esquiver. Il rĂ©vĂšle la fugue Ă Marceline qui rĂ©veille Gabriel. Turandot lui avoue avoir eu peur, ce qui les fait parler des bombardements pendant la guerre. Gabriel se plaint de la difficultĂ© de son travail de nuit, mais est incitĂ© Ă rattraper Zazie. Quand il sort, le cordonnier Gridoux l'interpelle, prĂ©tendant savoir oĂč est allĂ©e la petite fille», mais ne peut que lui dire qu'elle a fait une fugue ; aussi Gabriel va-t-il se recoucher. Chapitre IV Zazie, Ă©chappant Ă concitoyens et commĂšres», dĂ©couvre une bouche de mĂ©tro et, constatant qu'elle est fermĂ©e, pleure. Elle est alors interrogĂ©e par un type» qui, pour elle, est un satyre», un vieux salaud». Comme ils sont Ă la foire aux puces», elle montre son intĂ©rĂȘt pour les surplus amĂ©ricains», surtout pour des bloudjinnzes» qu'il lui achĂšte. Puis il la conduit dans un restaurant oĂč elle dĂ©vore des moules et des frites. Devant la lenteur avec laquelle le type» vide son verre, elle Ă©voque l'alcoolisme de son pĂšre qui est mort. Et elle raconte l'histoire de la couturiĂšre de Saint-Montron qu'a fendu le crĂąne de son mari d'un coup de hache» qui lui a Ă©tĂ© fournie par son amant, Georges, mais a Ă©tĂ© acquittĂ©e grĂące Ă son avocat parisien. Chapitre V Zazie reprend son histoire, parle des papouilles zozĂ©es» de son pĂšre, ajoute que Georges aussi s'est intĂ©ressĂ© Ă elle et qu'il a Ă©tĂ© mis Ă la porte. Comme, au sujet de Gabriel, elle indique Il paraĂźt qu'avec lui j'ai rien Ă craindre.», le type» lui pose des questions sur lui. Cela lui dĂ©plaĂźt et, brusquement», elle s'empare du paquet des blue jeans» et s'enfuit. Mais elle ne peut lui Ă©chapper. Lui arrachant le paquet, il crie qu'elle a voulu le lui voler et la menace de la police et de la justice. Si une dame fait appel Ă sa pitiĂ©, il sait attirer la compassion d'autres passants. Soudain, Zazie comprend que c'est un vrai flic». Cependant, Ă l'appartement, Ă Gabriel et Marceline, qui sont soulagĂ©s, il se prĂ©sente comme un pauvre marchand forain» du nom de PĂ©dro-surplus» et Ă qui Zazie a volĂ© une paire de blue jeans». Et il accuse Gabriel de vivre de la prostitution des petites filles», lui demande quelle est sa profession. AprĂšs avoir avancĂ© artiste», il doit avouer danseuse de charme». Chapitre VI TraitĂ© de pĂ©dale» par PĂ©dro-surplus, Gabriel s'en dĂ©fend il s'habille en femme pour faire rire, et il est mariĂ©. Zazie enfile les blue jeans», en est satisfaite et veut se montrer avec Ă PĂ©dro-surplus qui cherche justement le paquet. Au passage, elle entend PĂ©dro-surplus trouver Ă Gabriel des façons d'hormosessuel» et est intriguĂ©e par ce mot. Elle apparaĂźt portant les blue jeans» qu'elle refuse de rendre, pousse Gabriel Ă se montrer Ă©nergique avec le flic» qui l'accuse de prossĂ©nitisme, entĂŽlage, hormosessualitĂ©, Ă©onisme» et ajoute tout ça va bien chercher dans les dix ans de travaux forcĂ©s» ; puis il pose des questions Ă Marceline, ce qui fait que Gabriel l'expulse et que se rĂ©vĂšle alors son dĂ©guisement. Ă ''La Cave'', alors que le faux flic est lĂ , Gabriel, sans l'avoir vu, parle de lui et, quand on lui signale sa prĂ©sence, s'Ă©vanouit. D'oĂč une discussion sur sa participation au pendant la guerre, puis sur le parfum qu'il porte. Chapitre VII Gridoux, Ă qui Mado Ptits-pieds apporte comme chaque jour son repas, le mange tout en lui posant des questions sur le type», tandis qu'elle lui parle de son intĂ©rĂȘt pour Charles, dont elle regrette seulement qu'il soit trop romantique». Puis, alors que Gridoux est seul, le type» vient lui acheter un lacet ; mais le cordonnier le lui refuse et lui demande Flic ou satyre». L'autre assĂšne Le tonton est une tata», mais, solennellement», Gridoux affirme le contraire, tout en rĂ©vĂ©lant que Gabriel danse dans une boĂźte de pĂ©dales dĂ©guisĂ© en SĂ©villane» et ''La Mort du cygne'' comme Ă l'OpĂ©ra». Le type» prĂ©tend n'avoir fait que reconduire une enfant perdue Ă ses parents», mais s'ĂȘtre aussi perdu», ne savoir ni son nom, ni son Ăąge, ni son mĂ©tier. Gridoux lui ayant donnĂ© un lacet, il s'en va. Chapitre VIII Du haut de la tour Eiffel, Gabriel et Charles font contempler Paris Ă Zazie, lui montrent des monuments qu'ils identifient avec incertitude celui-ci, est-ce le PanthĂ©on ou les Invalides? ou le SacrĂ©-Coeur? Mais Gabriel, ayant le vertige, redescend, et Zazie pose des questions Ă Charles sur Gabriel, sur son hormosessualité», puis sur lui-mĂȘme, sur son comportement avec les femmes, le mettant mal Ă l'aise, le traitant de refoulé», lui faisant peur. Le taximane» redescend Ă son tour et retrouve Gabriel. Celui-ci, voyant dans la tour Eiffel un phallus, Charles gĂ©mit Toujours la sessualité», et part dans son taxi. Gabriel se lance dans une dĂ©clamation sur la fragilitĂ© de l'existence. Des touristes, auxquels il parle dans ce que Zazie appelle des langues forestiĂšres», le prennent pour un guide complĂ©mentaire». Mais leur vĂ©ritable guide est FĂ©dor Balanovitch, qui le connaĂźt, l'appelle Gabriella», fait allusion Ă sa danse de ''La Mort du cygne'' en tutu», lui propose de le transporter dans son car» qui doit cependant d'abord passer par la Sainte-Chapelle. Et Gabriel se jette sur Zazie» qui refusait de monter. Chapitre IX Comme Gabriel accepte d'aller avec les voyageurs» vers la Sainte-Chapelle, Zazie le pince mĂ©chamment, et les autres, le voyant pleurer, lui accordent un pourboire. Puis elle le menace de leur dire qu'il est un hormosessuel», les voyageurs» Ă©tant fascinĂ©s par le mystĂšre de cette conversation». Finalement, le tonton» et la mouflette» peuvent leur Ă©chapper. Mais lui ne peut Ă©chapper aux pincements de sa niĂšce. Intervient une veuve» qui prĂŽne ï»ż
Lespersonnages montent d'abord par l'ascenseur, et Louis Malle exploite une partie du dialogueâde la fin du chapitre, en la dĂ©plaçant au dĂ©but de l'Ă©pisode. Le dialogue entre Zazie et Charles a lieu lorsque ceux-ci descendent les escaliers, avec un effet d'accĂ©lĂ©ration Ă partir d'un moment. Et Gabriel, au lieu de redescendre plus rapidement, est filmĂ© dans de multiples
RĂ©sumĂ© Chapitre I Gabriel est, Ă la gare dâAusterlitz, offusquĂ© de la puanteur de ses voisins tandis quâils se plaignent du parfum quâil porte, dâoĂč une possible altercation quâempĂȘche toutefois son gabarit de malabar. Il attend lâarrivĂ©e de sa niĂšce, Zazie, une mouflette que, pour la fin de semaine, lui confie sa mĂšre, Jeanne LalochĂšre, qui vient voir un jules Ă Paris. Zazie voudrait dĂ©couvrir le mĂ©tro, mais il y a une grĂšve. Ils prennent donc le taxi dâun ami de Gabriel, Charles, qui consulte dans une feuille hebdomadaire la chronique des cĆurs saignants. Dans le vĂ©hicule, que Zazie trouve dĂ©gueulasse, ils parcourent la ville, les deux hommes lui montrant des monuments tout en Ă©tant incapables de s'accorder sur leur nom celui-ci, est-ce le PanthĂ©on ou la gare de Lyon? cet autre, les Invalides ou la caserne de Reuilly? Mais elle accueille chacune des propositions touristiques que son oncle lui fait dâun pĂ©remptoire et vibrant mon cul. Ils sâarrĂȘtent Ă un tabac du coin pour prendre lâapĂ©ro. Chapitre II Ils parviennent Ă la maison de Gabriel, au bas de laquelle se trouve le cafĂ©-restaurant, la Cave, de Turandot, oĂč trĂŽne son perroquet, Laverdure, qui ne cesse de rĂ©pĂ©ter Tu causes, tu causes, câest tout ce que tu sais faire. Charles y Ă©cluse son beaujolais, la serveuse, Mado Ptits-pieds, lui faisant des avances quâil repousse. Dans lâappartement, Gabriel dont il est indiquĂ© quâil bosse de nuit et ramĂšne du foie gras du cabaret, la douce Marceline, Charles et Zazie prennent un repas. InvitĂ©e Ă aller se coucher, elle regimbe avec habiletĂ©. Elle dĂ©clare vouloir devenir institutrice pour faire chier les mĂŽmes ou astronaute pour aller faire chier les Martiens. Comme elle est tout de mĂȘme allĂ©e se coucher, Gabriel commence Ă se faire les mains, mais sâinquiĂšte de voir son sommeil troublĂ© dans la journĂ©e car il travaille de nuit. Survient Turandot, qui est le propriĂ©taire et Ă qui la prĂ©sence de Zazie ne plaĂźt pas ; cela amĂšne Gabriel Ă faire tout un bruit qui la rĂ©veille elle se plaint, montre son mĂ©pris Ă Turandot, croit comprendre que Gabriel est gardien de nuit. Or il part en risquant dâoublier son rouge Ă lĂšvres. Chapitre III Le lendemain, aprĂšs avoir fait une toilette sommaire, avoir dĂ©couvert les vĂ©cĂ©s et, finalement, la porte dâentrĂ©e, Zazie sort dans la rue. Mais Turandot lâinterpelle, et, comme il la poursuit, elle hurle Au secours !, ce qui fait quâil se trouve au centre dâun cercle de moralistes sĂ©vĂšres auxquels elle le fait passer pour un satyre, dĂ©taillant mĂȘme les choses sales quâil lui aurait dites et qui les intĂ©ressent fort, les font discuter ardemment. Turandot en profite pour sâesquiver. Il rĂ©vĂšle la fugue Ă Marceline qui rĂ©veille Gabriel. Turandot lui avoue avoir eu peur, ce qui les fait parler des bombardements pendant la guerre. Gabriel se plaint de la difficultĂ© de son travail de nuit, mais est incitĂ© Ă rattraper Zazie. Quand il sort, le cordonnier Gridoux lâinterpelle, prĂ©tendant savoir oĂč est allĂ©e la petite fille, mais ne peut que lui dire quâelle a fait une fugue ; aussi Gabriel va-t-il se recoucher. Chapitre IV Zazie, Ă©chappant Ă concitoyens et commĂšres, dĂ©couvre une bouche de mĂ©tro et, constatant quâelle est fermĂ©e, pleure. Elle est alors interrogĂ©e par un type qui, pour elle, est un satyre, un vieux salaud. Comme ils sont Ă la foire aux puces, elle montre son intĂ©rĂȘt pour les surplus amĂ©ricains, surtout pour des bloudjinnzes quâil lui achĂšte. Puis il la conduit dans un restaurant oĂč elle dĂ©vore des moules et des frites. Devant la lenteur avec laquelle le type vide son verre, elle Ă©voque lâalcoolisme de son pĂšre qui est mort. Et elle raconte lâhistoire de la couturiĂšre de Saint-Montron quâa fendu le crĂąne de son mari dâun coup de hache qui lui a Ă©tĂ© fournie par son amant, Georges, mais a Ă©tĂ© acquittĂ©e grĂące Ă son avocat parisien. Chapitre V Zazie reprend son histoire, parle des papouilles zozĂ©es de son pĂšre, ajoute que Georges aussi sâest intĂ©ressĂ© Ă elle et quâil a Ă©tĂ© mis Ă la porte. Comme, au sujet de Gabriel, elle indique Il paraĂźt quâavec lui jâai rien Ă craindre., le type lui pose des questions sur lui. Cela lui dĂ©plaĂźt et, brusquement, elle sâempare du paquet des blue jeans et sâenfuit. Mais elle ne peut lui Ă©chapper. Lui arrachant le paquet, il crie quâelle a voulu le lui voler et la menace de la police et de la justice. Si une dame fait appel Ă sa pitiĂ©, il sait attirer la compassion dâautres passants. Soudain, Zazie comprend que câest un vrai flic. Cependant, Ă lâappartement, Ă Gabriel et Marceline, qui sont soulagĂ©s, il se prĂ©sente comme un pauvre marchand forain du nom de PĂ©dro-surplus et Ă qui Zazie a volĂ© une paire de blue jeans. Et il accuse Gabriel de vivre de la prostitution des petites filles, lui demande quelle est sa profession. AprĂšs avoir avancĂ© artiste, il doit avouer danseuse de charme. Chapitre VI TraitĂ© de pĂ©dale par PĂ©dro-surplus, Gabriel sâen dĂ©fend il sâhabille en femme pour faire rire, et il est mariĂ©. Zazie enfile les blue jeans, en est satisfaite et veut se montrer avec Ă PĂ©dro-surplus qui cherche justement le paquet. Au passage, elle entend PĂ©dro-surplus trouver Ă Gabriel des façons dâhormosessuel et est intriguĂ©e par ce mot. Elle apparaĂźt portant les blue jeans quâelle refuse de rendre, pousse Gabriel Ă se montrer Ă©nergique avec le flic qui lâaccuse de prossĂ©nitisme, entĂŽlage, hormosessualitĂ©, Ă©onisme et ajoute tout ça va bien chercher dans les dix ans de travaux forcĂ©s ; puis il pose des questions Ă Marceline, ce qui fait que Gabriel lâexpulse et que se rĂ©vĂšle alors son dĂ©guisement. Ă âLa Caveââ, alors que le faux flic est lĂ , Gabriel, sans lâavoir vu, parle de lui et, quand on lui signale sa prĂ©sence, sâĂ©vanouit. DâoĂč une discussion sur sa participation au pendant la guerre, puis sur le parfum quâil porte. Chapitre VII Gridoux, Ă qui Mado Ptits-pieds apporte comme chaque jour son repas, le mange tout en lui posant des questions sur le type, tandis quâelle lui parle de son intĂ©rĂȘt pour Charles, dont elle regrette seulement quâil soit trop romantique. Puis, alors que Gridoux est seul, le type vient lui acheter un lacet ; mais le cordonnier le lui refuse et lui demande Flic ou satyre. Lâautre assĂšne Le tonton est une tata, mais, solennellement, Gridoux affirme le contraire, tout en rĂ©vĂ©lant que Gabriel danse dans une boĂźte de pĂ©dales dĂ©guisĂ© en SĂ©villane et âLa Mort du cygneââ comme Ă lâOpĂ©ra. Le type prĂ©tend nâavoir fait que reconduire une enfant perdue Ă ses parents, mais sâĂȘtre aussi perdu, ne savoir ni son nom, ni son Ăąge, ni son mĂ©tier. Gridoux lui ayant donnĂ© un lacet, il sâen va. Chapitre VIII Du haut de la tour Eiffel, Gabriel et Charles font contempler Paris Ă Zazie, lui montrent des monuments quâils identifient avec incertitude celui-ci, est-ce le PanthĂ©on ou les Invalides? ou le SacrĂ©-Coeur? Mais Gabriel, ayant le vertige, redescend, et Zazie pose des questions Ă Charles sur Gabriel, sur son hormosessualitĂ©, puis sur lui-mĂȘme, sur son comportement avec les femmes, le mettant mal Ă lâaise, le traitant de refoulĂ©, lui faisant peur. Le taximane redescend Ă son tour et retrouve Gabriel. Celui-ci, voyant dans la tour Eiffel un phallus, Charles gĂ©mit Toujours la sessualitĂ©, et part dans son taxi. Gabriel se lance dans une dĂ©clamation sur la fragilitĂ© de lâexistence. Des touristes, auxquels il parle dans ce que Zazie appelle des langues forestiĂšres, le prennent pour un guide complĂ©mentaire. Mais leur vĂ©ritable guide est FĂ©dor Balanovitch, qui le connaĂźt, lâappelle Gabriella, fait allusion Ă sa danse de âLa Mort du cygneââ en tutu, lui propose de le transporter dans son car qui doit cependant dâabord passer par la Sainte-Chapelle. Et Gabriel se jette sur Zazie qui refusait de monter. Chapitre IX Comme Gabriel accepte dâaller avec les voyageurs vers la Sainte-Chapelle, Zazie le pince mĂ©chamment, et les autres, le voyant pleurer, lui accordent un pourboire. Puis elle le menace de leur dire quâil est un hormosessuel, les voyageurs Ă©tant fascinĂ©s par le mystĂšre de cette conversation. Finalement, le tonton et la mouflette peuvent leur Ă©chapper. Mais lui ne peut Ă©chapper aux pincements de sa niĂšce. Intervient une veuve qui prĂŽne une Ă©ducation sĂ©vĂšre, mais donne spontanĂ©ment une rĂ©ponse positive Ă la question de Zazie qui veut savoir si son tonton est un hormosessuel. Comme elle veut savoir aussi ce xĂ© quâun hormosessuel, elle rĂ©vĂšle que, pour elle, ce nâest quâun homme qui se met du parfum. RĂ©apparaissent des voyageurs qui guidenappent leur archiguide, Gabriel ; dâoĂč les cris de la veuve qui font venir un flicard que Zazie est sĂ»re dâavoir vu quelque part, qui dit sâappeler Trouscaillon, tandis que la veuve est madame Mouaque. Chapitre X Dans lâimportant flot de la circulation dĂ» Ă la grĂšve du mĂ©tro, Trouscaillon se sert de son sifflet, mais les deux seuls automobilistes qui sâarrĂȘtent lui font de vives rĂ©primandes. Cependant, sâen arrĂȘte un qui cherche justement la Sainte-Chapelle ; aussi Trouscaillon, la veuve Mouaque et Zazie montent-ils dans la voiture de cet habitant de Saint-Montron qui reconnaĂźt la fille de Jeanne LalochĂšre, mais qui, lorsquâil apprend quâils sont Ă la poursuite de guidenappeurs, puis quand il entend sonner lâheure de la fermeture du monument, voudrait refuser de continuer ; il se laisse finalement convaincre par la veuve Mouaque. Emboutissant un autre vĂ©hicule, le provincial est injuriĂ©, parvient cependant Ă la Sainte-Chapelle oĂč il rentre dans le car de FĂ©dor Balanovitch, qui y va lui aussi du discours type sur les provinciaux. Chapitre XI Ă la terrasse du CafĂ© des Deux Palais, Gabriel discourt, passant dâune mĂ©ditation sur la fragilitĂ© et la difficultĂ© de la vie Ă une invitation Ă assister au spectacle oĂč il se montre vĂȘtu dâun tutu. Il affirme que ses admirateurs ont pu visiter la Sainte-Chapelle. Trouscaillon lui fait subir un interrogatoire, mais Gabriel ayant sorti son carrĂ© de soie imprĂ©gnĂ© de Barbouze, il doit se retirer, suivi de la veuve Mouaque. Zazie revient Ă sa question Es-tu un hormosessuel ou pas?, et Gabriel lui promet de lui faire tout comprendre le soir mĂȘme. Il indique Ă FĂ©dor Balanovitch Je lâemmĂšne ce soir au Mont-de-piĂ©tĂ© [âŠ] et les autres aussi, estimant quâil les a en mains, manigançant de les faire aller auparavant, plutĂŽt quâĂ un restau de luxe, Ă une brasserie boulevard Turbigo. En fait, il ne leur a pas fait visiter la Sainte-Chapelle mais le Tribunal de commerce. Zazie lui demandant comment il se fait quâil ait parlĂ© lâĂ©tranger aux pieds de la tour Eiffel, il y voit un coup de gĂ©nie comme en ont les artisses. Chapitre XII Trouscaillon et la veuve Mouaque cĂ©lĂšbrent leur rencontre dans un cafĂ© du boulevard de SĂ©bastopol. Mais le flicmane, bellicose lâuniforme, veut aller se changer. Alors que la veuve est seule survient Zazie qui prĂ©fĂšre se promener tandis que les autres jouent au billard. Elle lui indique quâils iront voir Gabriel danser en tutu. La veuve se plaignant de sa solitude, elle accepte de lâaccompagner, mais la rabroue parce quâelle se complaĂźt dans les fleurs bleues, dĂ©clarant aimer Trouscaillon. Dans la brasserie, elles retrouvent Gabriel qui joue au billard au milieu de lâadmiration gĂ©nĂ©rale. Puis on leur sert une choucroute dont Zazie ose dire quâelle est dĂ©gueulasse, dâoĂč la colĂšre du gargotier contre les Ă©trangers qui ne savent pas apprĂ©cier la cuisine française, jusquâĂ ce quâil se rende compte quâil nâa pas affaire quâĂ des touristes mais aussi Ă des Français. Chapitre XIII Alors quâĂ âLa Caveââ Charles propose le mariage Ă Mado Ptits-pieds, Gabriel tĂ©lĂ©phone et ne tient compte que du message quâil veut faire Ă Marceline lâannonce de la soirĂ©e au Mont-de-piĂ©tĂ© avec Zazie, Ă laquelle il invite tous les amis. Pour Turandot aussi, ce mariage nâa guĂšre dâimportance. Heureusement, Madeleine peut en parler Ă Marceline qui la fĂ©licite doucement, tandis que lâautre lui fait part de son admiration pour sa beautĂ© et son Ă©lĂ©gance, sinon de son amour. Chapitre XIV Dans le taxi, aprĂšs des propos sur le perroquet qui va lui aussi assister au spectacle, le mariage de Madeleine et de Charles est ironiquement prononcĂ© par Turandot. Ă lâentrĂ©e du cabaret, le portier sâintĂ©resse au perroquet. Se prĂ©sente Gabriel qui est interrogĂ© sur la raison pour laquelle il a si longtemps cachĂ© ses activitĂ©s. Ses invitĂ©s dĂ©couvrent le Mont-de-piĂ©tĂ©, la plus cĂ©lĂšbre de toutes les boĂźtes de tantes de la capitale, ses serviteurs Ă©cossaises. Dans un grand discours, Gabriel leur rĂ©vĂšle quâil a fait de lâart chorĂ©graphique son gagne-pain ; mais, au moment de sâexĂ©cuter, il avoue avoir le trac et regretter que Marceline ne puisse pas lâadmirer. Chapitre XV Marceline, gardant un calme parfait, constate une entrĂ©e par effraction chez elle ; câest Trouscaillon qui se prĂ©sente comme Ă©tant lâinspecteur Bertin PoirĂ©e. SĂ»r de son charme, il vient lui faire une dĂ©claration dâamour, se disant intĂ©ressĂ© ni par la mouflette quâest Zazie ni par la rombiĂšre quâest la veuve Mouaque. Ses propos, auxquels rĂ©pond toujours aussi doucement Marceline, ayant dĂ©rivĂ© sur la conjugaison du verbe vĂȘtir et la consultation du dictionnaire, il sâĂ©crie soudain DĂ©vĂȘtez-vous, ce qui la fait fuir, avec une valoche par lâextĂ©rieur de la maison, le long du mur. Chapitre XVI Trouscaillon, non loin du Mont-de-piĂ©tĂ©, avec lâautoritĂ© du flicmane, interpelle un individu, mais se livre vite Ă une plainte sur son sort. Or il sâadresse Ă FĂ©dor Balanovitch qui, pour lâavoir trop vu, nâassiste pas au spectacle que donne Gabriel, dont sortent ravis ses amis et les voyageurs quâil invite Ă prendre une soupe Ă lâoignon. En Trouscaillon Gridoux reconnaĂźt le satyre qui coursait Zazie. Aussi Gabriel sâen prend-il Ă lui. AlertĂ©s par ce tapage surviennent des agents de police Ă vĂ©lo qui interrogent Trouscaillon et considĂšrent que Gabriel pue. De nouveaux flics embarquent Trouscaillon et leurs collĂšgues ! Chapitre XVII Tandis quâils mangent une infecte soupe Ă lâoignon que Zazie ne peut terminer parce quâelle sâendort, Gridoux et la veuve Mouaque Ă©changent des coups, et Turandot essaie dâimiter Gabriel dans son numĂ©ro de âLa Mort du cygneââ. Cela dĂ©plaĂźt aux loufiats de la brasserie qui le saisissent et le jettent dehors. Mais Gabriel sâattaque Ă eux, ce qui dĂ©clenche une immense bagarre remportĂ©e, contre des troupeaux de loufiats, par les amis. Ils veulent prendre un cafĂ©, mais Turandot sâĂ©bouillante, et il faut bien quâun des loufiats amochĂ©s le leur prĂ©pare, quand ils constatent quâils sont attendus place Pigalle par toute une troupe armĂ©e. Chapitre XVIII La veuve Mouaque, voulant se prĂ©cipiter vers les assaillants, est tuĂ©e. Sâavance alors Trouscaillon qui se prĂ©sente comme Aroun Arachide et triomphe en se disant prince de ce monde. Mais, soudain, Turandot, Gabriel portant Zazie Ă©vanouie, et Gridoux sâenfoncent dans le sol grĂące Ă un monte-charge dont le manipulateur les guide vers un Ă©gout puis un couloir oĂč il les fait se sĂ©parer. Câest un couloir du mĂ©tro qui remarche. Chapitre XIX Jeanne LalochĂšre quitte son jules qui lâa déçue. Ă la gare, elle retrouve Zazie, qui est accompagnĂ©e dâun type en qui elle reconnaĂźt Marcel. Elle demande Ă sa fille ce quâelle a fait, et celle-ci lui rĂ©pond Jâai vieilli. Analyse la pagination est celle de lâĂ©dition de 1959 GenĂšse La crĂ©ation de âZazie dans le mĂ©troââ fut une sorte de work in progress. Raymond Queneau commença Ă y travailler en 1944, car il nota dans son âJournalââ, le 7 juin 1949 ââZazie dans le mĂ©troââ, j'en ai Ă©crit quelques pages, tout de suite aprĂšs âLoin de Rueilââ. Il ne sây consacra dâailleurs vraiment quâĂ ce moment-lĂ . On peut suivre les nombreuses fluctuations de l'orientation de la fiction, les Ă©tapes de sa conception dans les âParergaââ textes accessoires du roman. Il hĂ©sita sur l'Ăąge que devait avoir son hĂ©roĂŻne au moment de ses mĂ©morables aventures quatorze, quinze ou seize, puis trancha treize ans. Mais rien, dans le roman, n'indique un Ăąge prĂ©cis. Il nota en 1950 Zazie dans le mĂ©tro / Commencer par la lettre A. Finir par la lettre Z.. On pourrait donc y voir une intention prĂ©oulipienne. On peut remarquer que le roman commence et finit Ă la gare dâAusterlitz, mot qui commence par A et finit par Z. Il arrĂȘta assez vite le point de dĂ©part du roman lâhĂ©roĂŻne, dĂ©barquant Ă Paris, dĂ©clarait Ce que jveux câest faire du mĂ©tro. Et elle y allait, la nâĂ©tant pas en grĂšve, dĂ©couvrait le ticket de mĂ©tro et passait, empruntant la voie sacrĂ©e de lâĂ©baubiement Ă lâĂ©berluement, sâexclamant Que câest chouette !. Puis la conception se ralentit. Enfin, le 13 aoĂ»t 1953, il entama la rĂ©daction du manuscrit Ă Bidart Basses-PyrĂ©nĂ©es oĂč il sĂ©journait. Il se donna un plan de travail Ă©talĂ© sur six semaines, au rythme de six pages quotidiennes, et il dressa un de ces graphiques dont il Ă©tait coutumier. Mais, dans les treize premiers chapitres de ce manuscrit, le mĂ©tro nâĂ©tait pas en grĂšve, et Zazie lâempruntait Ă plusieurs reprises, seule, lors de sa fugue, ou en compagnie de Trouscaillon et de la veuve Mouaque. Gabriel sâappelait alors Boudinois, le perroquet tantĂŽt Evergrine, tantĂŽt Hervergrine toujours vert ! Il existait un personnage nommĂ© Lisbeth, lâĂ©pouse de Talapoince le futur Turandot, soi-disant atteinte de tremblotte mais qui vivait recluse car elle Ă©tait en fait un officier allemand dĂ©serteur, planquĂ© depuis 1942 et dâailleurs lecteur de Clausewitz. Le futur PĂ©dro surplus-Trouscaillon-Bertin PoirĂ©e-Aroun Arachide Ă©tait un policier qui enquĂȘtait sur Lisbeth, parvenait Ă entrer chez elle mais ne lui faisait aucune avance sexuelle. Il y avait une Marceline qui accompagnait Gabriel Ă la gare pour accueillir Zazie. Du fait que Lisbeth Ă©tait soupçonnĂ©e dâespionnage, Zazie Ă©tait interrogĂ©e par le prĂ©sident du Conseil. Mais, aprĂšs deux pages oĂč Charles, Zazie, Gabriel, Marceline et Mado Ă©taient conduits par la police vers lâĂlysĂ©e, Queneau renonça Ă cette piste, se rendant compte que ce quâil Ă©crivait, en particulier sur Mme Coty la femme du prĂ©sident de la rĂ©publique de lâĂ©poque qui Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ©e, commençait Ă dater. Puis Lisbeth fut rebaptisĂ©e Marceline, et les deux personnages se confondirent, lâambiguĂŻtĂ© sexuelle Ă©tant conservĂ©e mais la condition dâAllemand dĂ©serteur disparaissant. Par un jeu pirandellien, les personnages dialoguaient avec leur auteur et jouaient sur leur nature de personnage, avaient une grande autonomie. Queneau essaya aussi dâĂ©crire un anti-roman, qui aurait Ă©tĂ© une autocritique de son Ćuvre romanesque. Il imagina un moment un roman possible dans lequel aux huit premiers chapitres, dont le contenu aurait Ă©tĂ© en substance celui du roman, en auraient succĂ©dĂ© quatre autres qui auraient fait la critique des huits prĂ©cĂ©dents en allant du dernier au premier, Ă raison de deux par chapitre, ce qui aurait conduit ou reconduit Ă un chapitre XII qui aurait pu ĂȘtre intitulĂ© âDĂ©partââ. Il pensa aussi Ă un roman du roman oĂč il Ă©tait un des personnages. Il nâen reste dans le texte final que le monologue shakespearien de Gabriel. Sans doute ce renoncement lui coĂ»ta-til quelque effort puisquâil impliqua une réécriture de certains passages. Il Ă©crivit une fin oĂč, Ă la question de sa mĂšre Quâest-ce que tu as fait?, Zazie rĂ©pondait Jâai Ă©crit un roman. Il envisagea aussi quâun personnage puisse se rĂ©vĂ©ler lâauteur du roman dans lequel il figurait. Et il pensa successivement Ă Trouscaillon, Ă Gridoux, Ă Gabriel, Ă Zazie qui dirait Ă la fin Jâai Ă©crit un roman. Un temps, il pensa Ă une autre fin oĂč Gabriel Ă©crivait le mĂȘme roman que lâauteur et lâaccusait de lui avoir fauchĂ© ses personnages. Ailleurs, Laverdure disait connaĂźtre un Ă©crivain Il souffre de lâincarnation. Il Ă©crit un roman, cherche un personnage dans lequel il pourrait apparaĂźtre. Ce qui lâembĂȘte, câest que ça sâest fait des tas de fois le romancier Ă lâĆuvre Ă lâintĂ©rieur de son roman mĂȘme, dâHomĂšre Ă Pirandello, ne pas oublier Gide. Puis le romancier serait happĂ© par la fiction et, Ă son tour, se transformerait en personnage. Dâautre part, lui, qui avait d'abord imaginĂ© que l'action se dĂ©roulerait dans les couloirs du mĂ©tro, fut gĂȘnĂ©, selon ses propres dires, par I'existence d'un livre pour enfants, âL'enfant du mĂ©troââ de Madeleine Truel, paru en 1943, qui racontait la vie souterraine d'un orphelin nĂ© dans ie mĂ©tro, et qui s'en Ă©vadait Ă la fin, sa mĂšre l'ayant retrouvĂ©. Mais, le 14 dĂ©cembre 1957, il se demanda Et si Zazie ne descendait jamais dans le mĂ©tro? tout en conservant le titre, et, rĂ©flĂ©chissant sur les raisons de la prĂ©sence de Charles et de son taxi, il eut une illumination Câest parce que câest la grĂšve. Il renonça donc Ă faire descendre Zazie dans le mĂ©tro, dut supprimer les voyages quâelle y faisait. Il introduisit alors le personnage de FĂ©dor Balanovitch. Une semaine plus tard, il dĂ©cida que câest la mĂšre de Zazie qui devait la conduire Ă Paris. Puis il voulut de nouveau faire descendre Zazie dans le mĂ©tro et mĂȘme y rencontrer un garçon de son Ăąge. Les enfants qui sâaiment. Elle le ramĂšne chez elle. Elle le rencontre au petit matin aprĂšs la bagarre. En janvier 1958, il nota Zazie sâĂ©chappe et rencontre Marceline dans le mĂ©tro. Le 9 juin 1958, gardant encore lâidĂ©e dâune intervention de lâauteur dans les derniers chapitres, il nota Conversation dans le mĂ©tro. Marceline rĂ©vĂšle sa fausse identitĂ© et disparaĂźt. Elles parlent de lâauteur. Zazie seule? Sâen va trouver lâauteur. Quâest-ce que lâĆuvre? Ils vont ensemble dĂ©livrer Gaby et les autres. Ăa sâoriente vers sa fin, Zazie doit ĂȘtre Ă la gare. Faudrait peut-ĂȘtre laisser seuls Z. et Q. pour quâils discutent du roman⊠Ăa me paraĂźt prendre forme. Il tint alors Ă apparaĂźtre au moins dans lâultime chapitre Fin - reconduit Queneau au train. Et Q. mit la Valine dans sa poche. â Alors câest fini? demanda la Valine. - Eh oui, dit Q. avec une certaine tristesse. Y aura pas dâexplications, dit Queneau [Ă Zazie]. - Comment? - Tu ne te trouves pas dans un roman policier. Pas besoin dâexplications. Alors quoi, et la loi des genres? Cependant, il abandonna ces idĂ©es et termina le texte le 29 octobre 1958 Ă 23 h 30. Mais le travail de rĂ©daction se poursuivit jusquâĂ sa correction des Ă©preuves. Alors que, dâabord, il ne comprenait pas ce quâil Ă©crivait, en 1959, il donna cette interprĂ©tation du dĂ©roulement de lâaction Le petit ZĂ©zu / lâarrivĂ©e Ă JĂ©rusalem / la passion le voyage en taxi / la rĂ©surrection le marchĂ© aux puces / lâascension la tour Eiffel / la pentecĂŽte glossolalie de Gabriel lâĂ©tablissement de lâĂglise la Sainte-Chapelle / la nativitĂ© / la fuite en Ăgypte. Quand le livre fut publiĂ© en 1959, Queneau avoua, en le prĂ©sentant, ĂȘtre restĂ© fidĂšle Ă lui-mĂȘme et s'ĂȘtre fait plaisir en le composant. IntĂ©rĂȘt de lâaction Alors que dâautres romans de Raymond Queneau ont pu apparaĂźtre dĂ©concertants du fait de leur structure complexe âLe chiendentââ ou âLes fleurs bleuesââ, âZazie dans le mĂ©troââ est classiquement ordonnĂ©. On y a mĂȘme vu un respect de la rĂšgle des trois unitĂ©s, dans une Ă©conomie rĂ©aliste qui fut dâailleurs une des raisons du succĂšs du roman. Cependant, si les coordonnĂ©es spatio-temporelles du rĂ©cit sont nettes, sâil se dĂ©roule bien en un seul lieu Paris, sâil est soumis Ă une temporalitĂ© limpide et circonscrite les trente-six heures Ă peu prĂšs accordĂ©es Ă Zazie du fait des frasques de sa mĂšre, sâil est cyclique comme plusieurs autres romans de Queneau, Zazie Ă©tant ramenĂ©e Ă la gare dont elle Ă©tait partie, lâunitĂ© de lâaction nâest pas vraiment assurĂ©e. Le sujet annoncĂ© par le titre devrait ĂȘtre la dĂ©couverte par une petite provinciale du mĂ©tro parisien. Elle est obsĂ©dĂ©e par le dĂ©sir dây descendre. Mais il est en grĂšve. Le lecteur veut donc dâabord savoir si elle le prendra ou pas. Elle le prend bien Ă la fin, mais elle ne se rend pas compte quâelle y est, que son rĂȘve est en train de se rĂ©aliser, car elle est endormie dans les bras de la douce Marceline. En fait, Raymond Queneau sâest amusĂ© Ă donner Ă son roman un titre trompeur mais accrocheur. Ce bref sĂ©jour permet une dĂ©couverte de Paris et des Parisiens. Dans cette odyssĂ©e en forme de traversĂ©e touristique qui devient aussi une sorte de voyage au pays des adultes, ce qui dâemblĂ©e sĂ©duit le lecteur câest le personnage de Zazie, le portrait de cette gamine dĂ©lurĂ©e et lâĂ©volution de ses relations avec des adultes, le tourbillon de folle agitation dans lequel elle est emportĂ©e, qui sâoppose Ă lâimmobilisation du mĂ©tro. On goĂ»te alors le feu dâartifices de ses propos, de ses propos seulement car Ă elle aussi le perroquet Laverdure pourrait dire Tu causes, tu causes, câest tout ce que tu sais faire. Et elle nâest active que pendant les deux premiers tiers du roman, ce qui pourrait se justifier par un souci de rĂ©alisme, le dĂ©ploiement dâune folle Ă©nergie par une petite fille ne pouvant se prolonger indĂ©finiment. Inversement, câest Ă partir du moment oĂč elle commence Ă somnoler que les Ă©vĂ©nements se prĂ©cipitent et se tĂ©lescopent, ces Ă©vĂ©nements Ă©tant cependant Ă ce point en telle rupture avec le monde sans histoire prĂ©sentĂ© jusque-lĂ quâils sont difficilement crĂ©dibles. OubliĂ©e pendant plusieurs chapitres, Zazie ne se manifeste de nouveau quâĂ la sortie du Mont-de-piĂ©tĂ©, puis ses interventions sont sporadiques, dâautant plus quâelle sâendort, ne pouvant terminer sa soupe Ă lâoignon. Il faut que se dĂ©clenche la bataille contre les loufiats pour quâelle se rĂ©veille et y participe. Aussi peut-elle fĂ©liciter Gabriel de sa victoire mais aussi lâimportuner encore avec sa sempiternelle question Es-tu un hormosessuel ou pas? page 158. Ă la suite de la mort de la veuve Mouaque, elle sâĂ©vanouit. Elle se trouve donc dans le mĂ©tro sans en avoir conscience. Lâultime chapitre sonne comme un rĂ©veil coĂŻncidant avec celui de sa mĂšre. Zazie elle-mĂȘme ne produit donc quâune action bien mince et qui tranche avec la terrible violence qui se serait dĂ©chaĂźnĂ©e dans sa famille. Un roman ordinaire raconte une histoire, qui a des pĂ©ripĂ©ties, des conflits, des rebondissements, mais ce nâest pas le cas de celui-lĂ . Câest ainsi quâon peut considĂ©rer que ce qu'on peut lire au dĂ©but du chapitre III met en abyme le roman tout entier ; levĂ©e, Zazie fait sa toilette, puis Elle regarda dans la cour il ne s'y passait rien. Dans I'appartement de mĂȘme, il y avait l'air de ne rien se passer. Ne narrant pas grand-chose de romanesque, ce roman Ă©minemment dĂ©ceptif est rĂ©sumĂ© par le dialogue final entre Zazie et sa mĂšre - Alors tu t'es bien amusĂ©e? - Comme ça. - T'as vu le mĂ©tro? - Non. - Alors, qu'est-ce que t'as fait? - J'ai vieilli. En fait, prend une plus grande place lâĂ©nigme du statut sexuel de Gabriel. Des indices sont semĂ©s il porte et rĂ©pand autour de lui un parfum agressif pages 10, 94, 113, 136, 157, 230, 231 ; il ramĂšne du foie gras du cabaret page 27 et bosse de nuit page 28 ; il se fait les mains page 32 ; il part en oubliant son rouge Ă lĂšvres page 39. Des questions sont posĂ©es et des prĂ©cisions sont apportĂ©es Gridoux lui demande Dans quoi est-ce que vous vous mettez pour quâon vous admire? page 55 ; Zazie rĂ©vĂšle Il paraĂźt quâavec lui, jâai rien Ă craindre. page 74 ; il doit avouer Ă PĂ©dro-surplus quâil est danseuse de charme page 83 ; traitĂ© de pĂ©dale par PĂ©dro-surplus, il sâen dĂ©fend il sâhabille en femme pour faire rire, et il est mariĂ© page 84 ; PĂ©dro-surplus lui trouve des façons dâhormosessuel, et Zazie, intriguĂ©e par ce mot, demande Quâest-ce câest un hormosessuel? pages 86-87 ; PĂ©dro-surplus lâaccuse de prossĂ©nitisme, entĂŽlage, hormosessualitĂ©, Ă©onisme et ajoute tout ça va bien chercher dans les dix ans de travaux forcĂ©s page 89 ; Gridoux rĂ©vĂšle que Gabriel danse dans une boĂźte de pĂ©dales dĂ©guisĂ© en SĂ©villane et âLa Mort du cygneââ comme Ă lâOpĂ©ra pages 105, 106 ; Zazie pose Ă Charles des questions au sujet de son hormosessualitĂ© page 113, se demande si lâhormosessualitĂ© tient au fait quâil se mette du parfum page 114 ; elle le menace de dire aux voyageurs quâil est un hormosessuel page 129 ; elle veut apprendre de lui sâil est hormosessuel ou pas pages 132, 134, ce Ă quoi la veuve Mouaque rĂ©pond Y a pas de doute et prĂ©cise Ă Gabriel Vous en ĂȘtes une. page 134 ; FĂ©dor Balanovitch, qui le connaĂźt, lâappelle Gabriella, fait allusion Ă sa danse de âLa Mort du cygneââ en tutu page 124. Gabriel lui-mĂȘme lance une invitation Ă assister au spectacle oĂč il se montre vĂȘtu dâun tutu page 156, annonce Ă Zazie quâainsi elle aura, le soir mĂȘme, une rĂ©ponse Ă sa question Es-tu un hormosessuel ou pas? page 158 ; on apprend que cela se passera au Mont-de-piĂ©tĂ© page 159 ; mais il nâindique pas Ă Zazie, qui lâinterroge Ă ce sujet, que câest son travail au cabaret qui explique quâil ait pu parler lâĂ©tranger aux voyageurs page 164 ; ses invitĂ©s dĂ©couvrent le Mont-de-piĂ©tĂ©, la plus cĂ©lĂšbre de toutes les boĂźtes de tantes de la capitale, ses serviteurs Ă©cossaises page 198 ; dans un grand discours, il leur rĂ©vĂšle quâil a fait de lâart chorĂ©graphique son gagne-pain page 201 ; il fait assister ses invitĂ©s Ă son numĂ©ro de travesti qui pourtant n'est pas dĂ©crit. Zazie continuant Ă le considĂ©rer comme un hormosessuel, il se dĂ©fend encore Pourquoi que tu persistes Ă me qualifier dâhormosessuel? [âŠ] Maintenant que tu mâas vu au Mont-de-piĂ©tĂ©, tu dois ĂȘtre fixĂ©e. page 243. Mais un dĂ©menti final est apportĂ© par lâapparition de Marceline sous sa vĂ©ritable identitĂ© de Marcel, rĂ©vĂ©lation qui renvoie Ă Gabriel / Gabriella, Queneau sâĂ©tant donc amusĂ© Ă tromper le lecteur qui a reçu les dĂ©nĂ©gations de Gabriel et de ses amis. Tient un rĂŽle important le personnage protĂ©iforme quâest PĂ©dro-surplus alias Trouscaillon alias Bertin PoirĂ©e alias Aroun Arachide, ce dernier nom indiquant que ces mĂ©tamorphoses sont inspirĂ©es de celles du calife Haroun-al-Rachid qui, dans des Ă©pisodes des âMille et une nuitsââ, dĂ©guisĂ©, circulait incognito dans Bagdad, un fantastique de pacotille apparaissant avec la rĂ©vĂ©lation quâil est prince de ce monde. Mais, au fond, peu importe la trame ; seul compte l'enchaĂźnement, dans un tourbillon baroque, de situations extravagantes et, surtout, de situations comiques lâaltercation que provoque Ă la gare dâAusterlitz le parfum que porte Gabriel et le pugilat qui pourrait avoir lieu entre le malabar quâil est et le pâtit type ; lâincertitude sur le nom des monuments de Paris que partagent les deux Parisiens que sont Gabriel et Charles, celui-ci Ă©tant pourtant chauffeur de taxi le PanthĂ©on est confondu avec la gare de Lyon pages 16-18, les Invalides sont confondus avec la caserne de Reuilly page 18, le tabac du coin page 19, qui devrait par dĂ©finition ĂȘtre la chose la plus assurĂ©e, s'avĂšre ne pas ĂȘtre le bon ; plus loin, du haut de la tour Eiffel, Gabriel voit le PanthĂ©on dans ce qui est les Invalides pour Charles, puis le SacrĂ©-Coeur pages 111-112 ; lâopposition et le mĂ©pris que manifeste constamment Zazie par son pĂ©remptoire et vibrant mon cul quâelle accompagne du geste adĂ©quat pages 15, 18, 25, 87, 132, 133, 137, 148, 168 et qui contamine Charles page 25, Turandot page 34, Gabriel page 52 ; le gag de la confirmation de lâinvitation Ă dĂźner que fait Gabriel Ă Charles, avec la volontĂ© de Gabriel dâavoir le dernier mot pages 21, 91-92, 96 ; la rĂ©pĂ©tition par le perroquet Laverdure de Tu causes, tu causes, câest tout ce que tu sais faire ; la comĂ©die du dĂ©sespoir que joue Turandot Il se prit la tĂȘte Ă deux mains et fit le futile simulacre de se la vouloir arracher. page 26 ; lâhabiletĂ© avec laquelle Zazie, invitĂ©e Ă aller se coucher, regimbe page 28 ; la mĂ©chancetĂ© quâelle affiche en dĂ©clarant vouloir devenir institutrice pour faire chier les mĂŽmes ou astronaute pour aller faire chier les Martiens pages 29-30 ; la colĂšre de Gabriel qui donne un coup de poing sur la table qui se fend Ă lâendroit habituel page 35, ce qui provoque la chute de toute une sĂ©rie dâobjets page 36, le dĂ©gĂąt de sa trousse de manucure et la dĂ©cision de son remplacement pages 36-37 ; la duplicitĂ© que manifeste Zazie en faisant passer Turandot pour un satyre pages 43-46 ; lâintĂ©rĂȘt que montrent les passants pour les choses sales que, selon Zazie, Turandot lui aurait dites et dont ils discutent ardemment, lâun faisant mĂȘme un dessin page 44-45 ; la prĂ©tention quâĂ Gridoux de savoir oĂč est Zazie, alors quâil sait seulement quâelle a fait une fugue page 56 ; le portrait de Trouscaillon qui est affublĂ© de grosses bacchantes noires, dâun melon, dâun pĂ©broque et de larges tatanes page 59 ; le dĂ©pĂŽt que fait Zazie dans le mouchoir de Trouscaillon un peu de la crasse humide qui stagnait sur ses joues et une morve copieuse page 59 ; la possibilitĂ© que Zazie dĂ©ploie une imagination perverse en parlant du drame familial causĂ© par lâalcoolisme page 69 et les papouilles zozĂ©es de son pĂšre, ce qui fait que sa mĂšre, la couturiĂšre de Saint-Montron, a fendu le crĂąne de son mari dâun coup de hache qui lui a Ă©tĂ© fournie par son amant, Georges, ce qui est la parodie de l'assassinat du roi Agamemnon par son Ă©pouse Clytemnestre et I'amant de celle-ci, Ăgisthe, tragĂ©die qui se dĂ©grade ici en un fait divers sordide pages 71-72 ; Georges sâest intĂ©ressĂ© aussi Ă la petite fille Alors maman a dit comme ça quâelle ne pouvait tout de mĂȘme pas les tuer tous quand mĂȘme, ça finirait par avoir lâair drĂŽle, alors elle lâa foutu Ă la porte, elle sâest privĂ©e de son jules Ă cause de moi. page 73, ne voulant pas quâelle se fasse violer par toute la famille page 12 ; lâaveu que Gabriel, aprĂšs sâĂȘtre prĂ©tendu artiste, doit faire il est danseuse de charme page 83 ; le mot hormosessuel que PĂ©dro-surplus applique Ă Gabriel page 86 et qui intrigue Zazie page 87 qui ne va cesser dâinterroger son oncle Ă ce sujet ; le retournement par lequel lâapparent pĂ©dophile se prĂ©sente comme un pauvre marchand forain du nom de PĂ©dro-surplus, Ă qui Zazie a volĂ© une paire de blue jeans, et qui, surtout, accuse Gabriel de vivre de la prostitution des petites filles, de prossĂ©nitisme, entĂŽlage, hormosessualitĂ©, Ă©onisme, ajoutant tout ça va bien chercher dans les dix ans de travaux forcĂ©s page 89 ; lâexpulsion violente, par Gabriel, de Trouscaillon qui, projetĂ© vers les rĂ©gions infĂ©rieures, dut remettre en place sa moustache et ses lunettes noires page 90 ; lâĂ©vanouissement de Gabriel Ă âLa Caveââ, alors que Trouscaillon est lĂ , et que, sans lâavoir vu, il parle de lui avant quâon lui signale sa prĂ©sence page 93 ; la prĂ©tention de Turandot Gabriel aurait fait ses preuves. Pendant la guerre, car il a fait lâesstĂ©o page 93 ; la maladresse de Charles en croyant flatter Gabriel lors de la discussion sur les parfums page 95 ; lâaffirmation de Trouscaillon Le tonton est une tata page 104. la contradiction chez Gridoux qui refuse dâadmettre que Gabriel est une tata mais rĂ©vĂšle quâil danse dans une boĂźte de pĂ©dales dĂ©guisĂ© en SĂ©villane et âLa Mort du cygneââ en tutu pages 104, 105, 106 ; lâinterrogatoire que Zazie impose Ă Charles, quâelle met mal Ă lâaise, quâelle traite de refoulĂ©, auquel elle fait peur page 117 ; la dĂ©clamation de Gabriel sur la fragilitĂ© de lâexistence pages 119-120 ; la volontĂ© des touristes de faire de lui un guide complĂ©mentaire page 121 ; le quiproquo entre Gabriel et Zazie dâune part et la dame francophone dâautre part Gabriel rougit et resserra le nĆud de sa cravate aprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© dâun doigt preste et discret que sa braguette Ă©tait bien close. page 130 ; le bon coup de pied sur la cheville que Zazie foutit Ă son oncle page 132 ; les douloureux pincements quâelle lui inflige pages 128 et suivantes, celui de la page 136 nâĂ©tant que suggĂ©rĂ© par un AouĂŻe ; lâinsistance de Zazie qui veut savoir si Gabriel est hormosessuel ou pas page 122 ; le pourboire que les voyageurs, voyant pleurer Gabriel, lui accordent page 128 ; lâintervention de la bourgeoise qui prĂŽne une Ă©ducation sĂ©vĂšre page 133 ; la rĂ©ponse brutale que donne la bourgeoise Ă la question de Zazie qui veut savoir si son tonton est un hormosessuel Y a pas de doute. [âŠ] Que vous en ĂȘtes une. page 134 ; le guidenapping de Gabriel par les voyageurs pages 139, 147, 151, 152, 156, 169 ; les cris de la veuve qui font venir un flicard que Zazie est sĂ»re dâavoir vu quelque part, qui dit sâappeler Trouscaillon page 139 ; la difficultĂ© que le flicard Trouscaillon a, dans lâimportant flot de la circulation dĂ» Ă la grĂšve du mĂ©tro, Ă arrĂȘter une automobile pages 144-145 ; les vives rĂ©primandes que lui font les deux seuls automobilistes qui sâarrĂȘtent pages 144 et 145 ; lâextraordinaire hasard qui fait quâun automobiliste qui sâarrĂȘte cherche justement la Sainte-Chapelle oĂč veulent aller Trouscaillon, la veuve Mouaque et Zazie page 146 ; lâinvraisemblance de la rencontre Ă Paris entre Zazie et cet autre habitant de Saint-Montron qui reconnaĂźt la fille de Jeanne LalochĂšre page 146 et suivantes ; la pusillanimitĂ© de lâautomobiliste qui voudrait refuser de continuer lorsquâil apprend que ses passagers sont Ă la poursuite de guidenappeurs, puis quand il entend sonner lâheure de la fermeture de la Sainte-Chapelle pages 150, 151 ; les injures que subit le provincial quand il emboutit une autre voiture pages 148-149 puis le car de FĂ©dor Balanovitch page 154 ; la nouvelle mĂ©ditation de Gabriel sur la fragilitĂ© et la difficultĂ© de la vie pages 155, 156 ; lâĂ©vocation du spectacle oĂč il se montre vĂȘtu dâun tutu page 156 ; la fuite Ă laquelle est contraint Trouscaillon quand Gabriel sort son carrĂ© de soie imprĂ©gnĂ© de Barbouze page 157 ; lâimagination par les voyageurs de moyens extrĂȘmes de se dĂ©barrasser de Zazie page 158 ; la rĂ©vĂ©lation que Gabriel ne leur a pas fait visiter la Sainte-Chapelle mais le Tribunal de commerce page 163 ; la rudesse avec laquelle, la veuve Mouaque se plaignant de sa solitude, Zazie la rabroue parce quâelle se complaĂźt dans les fleurs bleues page 172 ; Gabriel, qui joue au billard, rĂ©ussit un carambolage, loupe un queutĂ©-six-bandes, au milieu de lâadmiration gĂ©nĂ©rale, porte un coup qui lui fait sabrer le tapis dâune zĂ©brure qui reprĂ©sentait une valeur marchande tarifĂ©e par les patrons de lâĂ©tablissement. page 172 ; la dĂ©testable choucroute de la brasserie dont Zazie est la seule Ă oser dĂ©clarer que câest de la merde, dĂ©gueulasse page 174, une saloperie page 175 ; la scĂšne drĂŽlissime de la colĂšre du gargotier contre les Ă©trangers qui ne savent pas apprĂ©cier la cuisine française, jusquâĂ ce quâil se rende compte quâil nâa pas affaire quâĂ des touristes mais aussi Ă des Français pages 175, 176 ; les interruptions que subit Charles quand il fait sa demande en mariage Ă Mado Ptits-pieds page 183 ; lâindiffĂ©rence de Gabriel alors quâon lui donne la nouvelle du mariage de son ami, Charles, avec Mado Ptits-pieds page 180 ; lâindiffĂ©rence semblable de Turandot page 185 ; la consolation que Mado Ptits-pieds trouve auprĂšs de Marceline qui la fĂ©licite doucement, tandis que lâautre lui fait part de son admiration pour sa beautĂ© et son Ă©lĂ©gance, sinon de son amour pages 188-191 ; le mariage prononcĂ© moqueusement dans le taxi par Turandot page 194 ; lâintĂ©rĂȘt que montre le portier du cabaret pour le perroquet page 195 ; les serviteurs Ă©cossaises du Mont-de-piĂ©tĂ© appelĂ©s ainsi parce quâils portent une jupette page 198 ; la rĂ©ponse de Gabriel Ă lâĂ©trange question quâon lui pose, Ă©voquant cette fusion de lâexistence et du presque pourquoi page 197 ; le grand discours oĂč il rĂ©vĂšle quâil a fait de lâart chorĂ©graphique son gagne-pain page 201 ; la dĂ©monstration oĂč, se levant dâun bond avec une souplesse aussi singuliĂšre quâinattendue, le colosse fit quelques entrechats en agitant ses mains derriĂšre ses omoplates pour simuler le vol du papillon. page 203 ; son trac au moment de sâexĂ©cuter page 203 ; la ridicule et vaine tentative de sĂ©duction de Marceline par Trouscaillon, devenu lâinspecteur Bertin PoirĂ©e, qui est sĂ»r de son charme pages 207-210 ; lâordre soudain de Trouscaillon DĂ©vĂȘtez-vous, qui fait fuir Marceline, avec une valoche par lâextĂ©rieur de la maison, le long du mur page 215 ; le contraste entre lâautoritĂ© du flicmane qui interpelle un individu, mais se livre vite Ă une plainte sur son sort pages 216-222 ; ses nouvelles maladresses de conjugaison pages 218- 221 ; la prĂ©tention de Gabriel au sujet de son numĂ©ro au Mont-de-piĂ©tĂ© Nâoubliez pas lâart tout de mĂȘme. Y a pas que la rigolade, y a aussi lâart page 224 ; sa forte rĂ©action contre celui en lequel Gridoux a reconnu le satyre qui coursait Zazie pages 226-227 ; lâoubli par Trouscaillon de ses moustaches chez lui page 227 ; le synchronisme des rĂ©actions de la veuve Mouaque et de Gabriel Ă la mĂȘme phrase de Trouscaillon page 228 ; lâarrivĂ©e des agents de police Ă vĂ©lo qui interrogent Trouscaillon et considĂšrent que Gabriel pue, Queneau renouvelant dans cette scĂšne pages 229-231 la scĂšne traditionnelle de comĂ©die sur les deux gendarmes par un double dĂ©bat burlesque ; lâembarquement de Trouscaillon et des agents de police Ă vĂ©lo par de nouveaux flics page 233 ; lâinfecte soupe Ă lâoignon pages 234-235 ; les coups quâĂ©changent Gridoux et la veuve Mouaque page 238 ; lâimitation par Turandot de Gabriel dans son numĂ©ro de âLa Mort du cygneââ page 238 ; lâexpulsion de Trouscaillon par les loufiats des âNyctalopesââ page 238 ; la bataille homĂ©rique de Gabriel et de ses amis contre les troupeaux de loufiats pages 239-241 ; lâĂ©bouillantement de Turandot voulant faire du cafĂ© avec la machine des âNyctalopesââ page 242 ; la prĂ©sence, place Pigalle, de toute une troupe armĂ©e page 244 qui envoie des balles de mitraillette qui tuent la veuve Mouaque page 246 ; lâescamotage rocambolesque par lequelTurandot, Gabriel portant Zazie Ă©vanouie, et Gridoux sâenfoncent dans le sol grĂące Ă un monte-charge dont le manipulateur les guide vers un Ă©gout puis un couloir oĂč il les fait se sĂ©parer, un couloir du mĂ©tro qui remarche pages 248, 249. Le comique de Raymond Queneau dans âZazie dans le mĂ©troââ, le plus dĂ©chaĂźnĂ© de ses romans, va donc dâun humour tendre Ă un vĂ©ritable burlesque, sans craindre des Ă©lĂ©ments triviaux lâindication des odeurs qui surgissent d'emblĂ©e avec la cĂ©lĂšbre formule d'ouverture Doukipudonktan page 9 pourquoi les gens sentent-ils si mauvais? et qui persistent tout au long du roman ; la mention des vĂ©cĂ©s pages 41-42, 99 ; le nettoyage, par Gridoux, de sa denture Queneau emploie Ă tort le mot dentition page 99, sa question sur lâutilisation des vĂ©cĂ©s par Trouscaillon, son ingurgitation de la nourriture et sa derniĂšre dĂ©glutition page 100 ; lâinsistance sur des nourritures peu ragoĂ»tantes. Cette Ćuvre Ă lâĂ©trange tonalitĂ©, entre fantaisie, sarcasme et mĂ©lancolie, cette histoire qui est le songe d'un songe, le rĂȘve d'un rĂȘve, Ă peine plus qu'un dĂ©lire tapĂ© Ă la machine par un romancier idiot page 120, manifeste la propension de Queneau Ă lâonirisme qui avait dĂ©jĂ apparu dans âLe chiendentââ, âLoin de Rueilââ, âLes fleurs bleuesââ. On peut voir le roman comme un rĂȘve ou une succession de rĂȘves, mĂȘme si celle-ci est moins systĂ©matique que dans âLes fleurs bleuesââ. Cet aspect onirique se dĂ©ploie surtout Ă partir de la bataille qui a lieu âAux Nyctalopesââ et jusquâĂ lâescamotage final. Est Ă©vident le plaisir de raconter quâa trouvĂ© Raymond Queneau. Si sa maniĂšre est apparemment rĂ©guliĂšre, elle est toutefois dĂ©sinvolte. La narration est souvent trĂšs rapide et dĂ©cousue, du fait de les descriptions trĂšs concises ou absentes, remplacĂ©es par des didascalies indiquĂ©es entre parenthĂšses geste pages 16, 20, 22, 30, 34, 67, 73, 74, 79, 80, 83, 96, 100, 110, 116, 117, 121, 128, 129, 130, 133, 141, 146, 156, 159, 161, 163, 181, 207, 208, 214, 219, 224, 229, 230 [ici, le geste doit dĂ©signer le postĂ©rieur], 232, 235, 237, 243, 247 [geste noble en direction de feu la veuve Mouaque, 248 [nouveau geste non moins noble, mais englobant cette fois-ci lâensemble de la situation] ; grand geste page 121 ; dĂ©tails pages 45, 46 ; grimace page 105 ; lĂ©ger rire page 68 ; nĂ©gation Ă©coeurĂ©e page 149 ; pause page 53 ; rire ; silence pages 61, 67, 68, 77, 80, 81, 101, 107, 108, 109, 118, 128, 193, 200, 204, 207, 209, 212, 213, 219, 220 ; silence double page 106 ; soupir pages 92, 101, 118, 178, 200, 204 ; sourire page 104 ; les ellipses brutales, qui, sans mĂȘme une ligne sautĂ©e, font passer le lecteur d'un lieu Ă un autre et d'un moment Ă un autre. Au chapitre II, on passe du bistro de Turandot Ă I'appartement de Gabriel, oĂč Charles a dĂ» lui rapporter les propos du tenancier, car il rĂ©agit ainsi Je I'emmerde, dit Gabriel affectueusement⊠page 27. Au chapitre III, on passe encore soudain du
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Zaziedans le métro, Queneau, résumés chap. V, VI, VII. 13 Juin 2012 By Everina Chap. V Zazie raconte : son pÚre, alors qu'il était ivre et se croyant seul dans l'appartement a voulu abuser d'elle mais sa mÚre qui se cachait dans le placard en est sortie et lui a fendu le crùne.
Commentaire de texte Zazie dans le mĂ©tro, Raymond QUENEAU Chapitre 1 Introduction Phrase dâaccroche Raymond Queneau a longtemps cherchĂ© Ă renouveler les formes littĂ©raires, effrayĂ© par lâarrivĂ©e des nouvelles technologies, telle que la tĂ©lĂ©vision, qui lui semblalt pouvoir avoir un effet nĂ©faste sur la littĂ©rature. DĂ©veloppement En effet, Ă travers ses Ćuvres, on constate une grande richesse littĂ©raire et une diversitĂ© des thĂšmes abordĂ©s. Contexte de lâĆuvre En 1959 â annĂ©e de parution de Zazie dans le mĂ©tro â lâheure est au progrĂšs la seconde guerre mondiale est terminĂ©e epuis quatorze ans et les Trente Glorieuses sâinstallent peu ? peu, malgrĂ© la Guerr il sâagit dâune Ćuvre littĂ©raires, qui fait ap et qui prĂ©sente des p Bref rĂ©sumĂ© du text or 16 Sv. ige to le dans le mĂ©tro, Ă©rents genres mbreux symboles Luelle. fiĂ©e pour trois jours Ă son oncle Gabriel, par sa m re. Le temp rament de la jeune fille et son comportement dĂ©calĂ© va les mener a vivre de nombreuses ce premier chapitre, Gabriel, dans le mĂ©tro qui le mĂšne vers Jeanne et Zazie, se dispute avec des voyageurs. Puis il amĂšne sa niĂšce dans le taxi de Charles, dans lequel ils visitent une artie de Paris, puis sâarrĂȘtent boire un verre. Questionnement par rapport Ă ce texte Quâapprend-on des marques de lâoral ? Quels sont les effets produits ? Quâest-ce qui crĂ©e le dĂ©calage, la nouveautĂ© ? sont autant de questions qu Swipe to nex page que lâon peut se poser au sujet de cet extrait. PrĂ©sentation du plan Dans un premier temps, nous analyserons le dĂ©calage prĂ©sent dans ce texte. Et dans un deuxiĂšme temps, nous montrerons que ce dĂ©calage produit un texte humoristique Ă lâinsu des personnages. l. Un roman en dĂ©calage 1 . 1 Par rapport au genre IdĂ©e 1Le roman se dĂ©finit comme une Ćuvre fictive situĂ©e ans un contexte rĂ©aliste. Zazie dans le mĂ©tro rend compte de ce genre. Citation/Justification par la forme En effet, dans ce premier chapitre, lâaction se passe dans un lieu rĂ©el la gare dâAusterlitz puls dans la ville de paris. Ainsi on releve On peut pas supposer que les gens quâattendent Ă la gare dâAusterlitz sentent plus mauvais que ceux quâattendent Ă la gare de Lyon » et -Ah ! Paris, quâil profĂšre dâun ton encourageant, quelle belle ville ! Regarde-moi ça si câest beau. De plus, la dispute qui Ă©clate entre Gabriel et le couple, au dĂ©but du chapitre, dans la foule arisienne, est plutĂŽt banale. Explication Ce contexte rĂ©aliste fait rĂ©fĂ©rence au genre romanesque qui persiste tout au long de lâĆuvre. Seul le chapitre XVII fait apparaĂźtre de lâextraordinaire. MalgrĂ© tout, le genre est nuancĂ© par diffĂ©rents Ă©lĂ©ments qui le rendent particulier. Nous allons constater cela dans la suite de lâanalyse. IdĂ©e 2 Le roman traditionnel est aussi riche de narration et de description, ce qui nâest pas rĂ©ellement le cas ici. Citation/ Justification par la forme En effet, le dialogue tient une place importante. On trouve Ă la fois du discours direct â Foireux, Ă©pliqua Gabriel avec simplicitĂ©. » ainsi que du discours indirect 16 discours direct - Foireux, rĂ©pliqua Gabriel avec simplicitĂ©. ? ainsi que du discours indirect Doukipudonktan, se demanda Gabriel excĂ©dĂ©. La narration entrecoupe ces dialogues de façon Ă©phĂ©mĂšre Gabriel regarde dans le lointain ; elles, elles doivent ĂȘtre Ă la traĂźne, les femmes, câest toujours Ă la traĂźne ; mais non, une mouflette surgit qui lâinterpelle Explication Cette abondance de dialogues et cette narration qui rappelle parfois le discours Indirect libre donnent une trĂšs grande dynamique au texte. Les actions sâenchaĂźnent et cela semble illustrer le flux incessant de la vie parisienne. Ces Ă©lĂ©ments peuvent sâopposer aussi au roman traditionnel oĂč parfois la narration freine ou appesantit lâaction. MalgrĂ© tout, lâabsence de description en bonne et due forme » ne dissimule pas les caractĂšres physiques et mentaux des personnages. IdĂ©e 3 En effet, on constate que les personnages sont peu dĂ©crits par le narrateur. Ce sont les individus qui gravitent autour dâeux qui font apparaĂźtre leurs traits de caractĂšre. Citation/ Justification par la forme On lit, par exemple, en rĂ©fĂ©rence ? Gabriel Le Ptit type examina le gabarit de Gabriel et se dit câest un malabar, mais les malabars câest toujours bon, ça profite jamais de leur force, ça serait lĂąche de leur part. Il apparait alors comme un homme costaud et grand, sa personnalitĂ© sera dĂ©voilĂ©e au fur et Ă mesure de lâĆuvre. Ce nâest quâau chapitre V que lâon apprend explicitement son mĂ©tier danseuse de charme b. En ce qui concerne la focalisation du texte, elle est Ă la fois interne Gabriel soupira. Encore faire appel la focalisation du texte, elle est Ă la fois interne Gabriel soupira. Encore faire appel Ă la violence. Ca le dĂ©goĂ»tait cette contrainte. » et omnisciente Il ressaisit la valoche dâune main et de lâautre il entraina Zazie ». Charles effectivement attendait en lisant dans une feuille hebdomadaire la chronique des cĆurs saignants. ». Cependant, la focalisation zĂ©ro est particuliĂšre puisquâelle se confond parfois avec la focalisation interne Elle pensait pas Ă elle en disant ça, elle Ă©tait pas Ă©goiĂte, elle voulait parler du parfum qui Ă©manait de ce meussieu. eul le mot meussieu montre quâil sâagit des paroles du narrateur. Explication Cette description particuliĂšre des personnages donne une certaine nstabilitĂ© Ă Phistoire et contribue au dynamisme du texte. Ce roman se dĂ©tache donc du roman traditionnel, mĂȘme si le dĂ©sordre ainsi créé ne remet pas en cause le schĂ©ma actanciel qui permet la cohĂ©rence de lâhistoire. 1. 2 Le renouveau grammatical, orthographique et syntaxique IdĂ©e 1 Tout dâabord, ce texte prĂ©sente de nombreuses marques de lâoral, ce qui le distingue de la littĂ©rature traditionnelle. Citation/ Justification par la forme En effet, on observe que lâauteur a cherchĂ© le bouleversement et la simplification syntaxique. On note par exemple pas posslble pas Ă©content de sa formule, le Ptit type », vlĂ Itrain quâentre en gare elles, elles doivent ĂȘtre Ă la traĂźne Explication Cette simplification rend le texte abordable au lecteur et lui permet de participer Ă lâaction. Cette particularitĂ© procure du dynamisme ? lâhistoire et la rend passionnante. La d 6 lâhistoire et la rend passionnante. La dĂ©signation des personnages est souvent emphatique et cela procure au texte un ton théùtral, Ă travers ses dialogues et ses moments de description en focalisation omnisciente lâauteur. IdĂ©e 2 Ensuite, on note des rĂ©pĂ©tions emphase et lâabsence es particules de la nĂ©gation ce qui est propre au discours oral. Citation/ Justification par la forme En effet, on trouve pour les rĂ©pĂ©titions anaphoriques Tous ceux-lĂ qui mâentourent », Eh bien tu te trompes pâtite mĂšre, tu te trompes » ou encore Tas bien voulu tâen charger, eh bien, le voilĂ . En ce qui concerne le particularisme de la nĂ©gation on lit ils se nettoient jamais Quâil y a pas onze pour cent des appartements ça mâĂ©tonnes pas ils doivent pas faire de grands efforts Y a pas de raison Explication Ces marques de lâoral constituent la particularitĂ© de cette Ćuvre. Les personnages sont proches du lecteur qui peut aisĂ©ment se les reprĂ©senter mentalement. De plus, lâemphase et les reprises anaphoriques mettent raccent sur les personnages et permettent notamment de donner des indications sur celui qui parle ce qui nâest pas toujours Ă©vident. MalgrĂ© la simplification syntaxique, le texte reste tout de mĂȘme comprĂ©hensible. IdĂ©e 3 Ensuite, on note de nombreuses interjections et amalgames. Citation/ Justification par la forme En effet, on trouve lâamalgame Chuis Zazie. », ainsi que les onomatopĂ©es Eh bien, tu te trompes Tu pues. Eh gorille. ? ou encore Bin oui y a grĂšve. PAGF s 6 bien, tu te trompes » Tu pues. Eh gorille. » ou encore Bin oui y a grĂšve. Explication Ces interjections prĂ©sentent la spontanĂ©itĂ© des personnages et leur caractĂšre banal. Pour terminer, de nombreux mots sont Ă©crits phonĂ©tiquement. Citation/ Justification par la forme On trouve par exemple meussieu ; Skeutadittaleur ; mais manman, A fvoir ; espliquer ; cexĂ© ; exeuprĂšs ; EssmĂ©fie ; un ostinĂ© ; narcoiserie Y. Explication Ils font lâeffet, notamment, dâune rapiditĂ© du rĂ©cit. Ainsi lâexpression Dukipudonktan » introduit directement le ecteur dans le style de lâĆuvre. Mais il confĂšre aussi Ă lâĆuvre un ton humoristique et une certaine simplicitĂ© de comprĂ©hension. Ce naturel permet lâadhĂ©sion du lecteur face Ă ces personnages sensibles et qul appellent Ă la bienveillance. Le lecteur peut aisĂ©ment sâidentifier aux personnages et se reprĂ©senter mentalement leurs attitudes ainsi que leurs caractĂ©ristiques verbales. Ceci contribue Ă la vivacitĂ© du texte et Ă sa modernitĂ©. 1. 3 Des protagonistes antagonistes IdĂ©e 1 Tout dâabord, comme nous lâavons vu prĂ©cĂ©demment, on constate plusieurs types de focalisations omnisciente pour e narrateur ; interne pour les personnages. Ceci brouille un peu les pistes entre les personnages, mals leur forte opposition les distingue. Citation/ Justification par la forme En effet, le personnage de Zazie, frĂȘle et capricieux sâoppose Ă son oncle Gabriel, costaud, patient et relativement calme. Dans les propos de Gabriel -Y a pas quâĂ toi quâils font ça, dit Gabriel parfaitement objectif. -Jmâen fous [rĂ©pond Zazie] », lâobjectivitĂ© de Gabriel 6 6 ça, dit Gabriel parfaitement objectif. -Jmâen fous [rĂ©pond Zazie] lâobjectivitĂ© de Gabriel contraste avec lâĂ©gocentrisme de la petite ille. Concernant leur opposition physique on note Gabriel la prend dans ses bras, il la transporte au niveau de ses lĂšvres, il lâembrasse, elle lâembrasse, il la redescend. Y. Explication Cette succession de courts Ă©noncĂ©s donne lâimpression dâaisance dans les gestes de Gabriel et par consĂ©quent, de la lĂ©gĂšretĂ© de Zazie. Enfin, ils sâopposent par leur vocabulaire et leur prestance. Citation/ Justification par la forme En effet, tandis que Zazie use de vulgaritĂ©, Gabriel, lui, prend sain des mots quâil emploie comme dans Le mĂ©tro, ce moyen de transport Ă©minemment arisien, sâest endormi sous terre, car les employĂ©s aux pinces perforantes ont cessĂ© tout travail Explication Le vocabulaire quâil emploie dans ces propos, anthropomorphisent le mĂ©tro. Il use aussi de pĂ©riphrases les employĂ©s aux pinces perforantes » pour les poinçonneurs qui confĂšrent Ă ses propos et Ă son personnage un air cultivĂ© et rĂ©flĂ©chi, contrairement Ă Zazie qui est dans lâinstantanĂ©itĂ© et lâimpulsivitĂ©. Le personnage de Gabriel semble tempĂ©rer le dynamisme du personnage de Zazie. IdĂ©e 2 Ainsi, Zazie est reprĂ©sentĂ©e comme un contre-stĂ©rĂ©otype de la petite fille. Citation/ Justification par la forme En effet, elle a des propos vulgaires tels que Snob mon cul, dit Zazie », NapolĂ©on, mon cul cet enflĂ©, avec son chapeau Ă la con. ?, Ah les salauds ! Sacrebleu, merde alors ! Je mâen fous », La nouvelle gĂ©nĂ©ration, dit Zazie, elle » . Explication 7 6 merde alors ! Je mâen fous », La nouvelle gĂ©nĂ©ration, dit Zazie, elle t⊠» . Explication De plus, on constate dans la suite de lâĆuvre quâelle se montre trĂšs provocatrice. Cette vulgaritĂ© peu conventionnelle, fait paraitre Zazie plus ĂągĂ©e et contribue ? la confusion et donc au dynamisme gĂ©nĂ©ral. La jeune fille est dailleurs considĂ©rĂ©e par sa mĂšre et par Charles comme une enfant particuliĂšre. Citation/ Justification par la forme En effet, on note Tu vois lâobjet, dit Jeanne LalochĂšre » qui parle alors de sa fille et Charles qui Ă©nonce par la suite, en parlant de Zazie . Ăa promet MalgrĂ© sa prĂ©cocitĂ©, Zazie, passionnĂ©e par le mĂ©tro, reste insouciante. Ctation/ Justification par la forme En effet, dans tu sais bien que tu Ă©tais arrivĂ©e juste au bon moment, la derniĂšre fois on constate que Zazie ne comprend pas ou nâa as intĂ©grĂ© les risques quâelle a pu encourir face aux hommes qui sâapprochaient dâelle. Cependant, elle reste une jeune fille de neuf ans et demie, joueuse, frĂȘle et capricieuse. Citation/ Justification par la forme En effet, on lit Comment ça, non ? Elle sâest arrĂȘtĂ©e. Gabriel stoppe Ă©galement, se retourne, pose la valoche et se met Ă espliquer. ah les vaches. Me faire ça ? moi. Explication Cet extrait montre sa dĂ©termination. De plus, elle semble frĂȘle car Gabriel la dĂ©place aisĂ©ment, dans la gare ou dans le taxi de Charles. Ce dernier, dâailleurs, parle dâelle ainsi - Bonjour, petite dit-il Ă Zazie » ou encore -Elle est marrante ta petite niĂšce Y, confirmant le physique vulnĂ©rable de Zazie. IdĂ©e 3 Enfin, le personnage de Gabriel niĂšce », confirmant le physique vulnĂ©rable de Zazie. IdĂ©e 3 Enfin, le personnage de Gabriel pourrait ĂȘtre associĂ© Ă un guide, calme et protecteur. Citation/ Justification par la forme Tout dâabord, son physique sâoppose Ă son caractĂšre. En effet, on lit Gabriel soupira. Encore faire appel Ă la violence. Ca le dĂ©goutait cette contrainte. ? qui sâoppose Ă le Ptit type examina le gabarit de Gabriel et se dit câest un malabar. ?. Explication Il est ainsi dĂ©crit comme un homme pacifiste malgrĂ© sa forte corpulence. De plus la boisson quâil commande â un lait grenadine â est en apposition avec son Ăąge, puisquâil sâagit dâune boisson enfantine, ce qui lâinfantilise et lui donne lâaspect dâun gros dur au cĆur tendre Citation/ Justification par la forme Lâutilisation par lâauteur de termes tels que le colosse ; le costaud ; lâarmoire Ă glace confirme son physique imposant. Explication On constate tout de mĂȘme que Gabriel est relativement patient et calme face Ă Zazie, mais peut sâĂ©nerver face Ă Charles son ote Citation/ Justification par la forme En effet, sur le chemin de retour, dans le taxi de Charles, Gabriel sâemporte La vĂ©ritĂ© ! sâĂ©crie Gabriel geste, comme si tu savais cexĂ©. Comme si quelquâun au monde savait cexĂ©. Tout ça geste câest du bidon le PanthĂ©on, les Invalides, la caserne de Reuilly, le tabac du coin, tout ? Oui, du bidon. Explication Ă travers cette altercation, on observe le cĂŽtĂ© protecteur de Gabriel envers sa niĂšce. Mais il est aussi pour elle, un guide il lâentraine dans la gare, il a rĂ©quisitionnĂ© le taxi pour palier la grĂšve de PAGF 16
DĂ©cryptezZazie dans le mĂ©tro de Raymond Queneau avec l'analyse du RĂ©digĂ©e de maniĂšre claire et accessible, la fiche de lecture propose dâabord un rĂ©sumĂ© chapitre par chapitre du roman, puis sâintĂ©resse tout particuliĂšrement Ă la jeune et impertinente Zazie, sans oublier le reste des personnages, tous plus originaux les uns que les autres. On abordeSobre este tĂtulo Reseña del editor Plongez-vous dans lâanalyse du chapitre 3 de Zazie dans le mĂ©tro de Raymond Queneau pour approfondir votre comprĂ©hension de lâĆuvre !Que retenir du chapitre 3 de Zazie dans le mĂ©tro, le roman incontournable de Queneau ? Retrouvez toutes les subtilitĂ©s de ce chapitre dans un commentaire original et complet pour approfondir votre rĂ©flexion sur le rĂ©cit. Vous trouverez dans cette fiche Une introduction sur lâĆuvre et son auteur Lâextrait sĂ©lectionnĂ© Chapitre 3 Une mise en contexte Un commentaire de texte complet et dĂ©taillĂ© Lâoutil indispensable pour percevoir rapidement ce qui fait du chapitre 3 de Zazie dans le mĂ©tro une mise en abyme du roman tout entier !Ă propos de la collection PlĂ©biscitĂ© tant par les passionnĂ©s de littĂ©rature que par les lycĂ©ens, est considĂ©rĂ© comme une rĂ©fĂ©rence en matiĂšre dâanalyse dâĆuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numĂ©rique, ont Ă©tĂ© conçues pour guider les lecteurs Ă travers toute la littĂ©rature. Nos auteurs combinent thĂ©ories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire dĂ©couvrir et redĂ©couvrir les plus grandes Ćuvres littĂ©raires. est reconnu dâintĂ©rĂȘt pĂ©dagogique par le ministĂšre de lâĂducation. Plus dâinformations sur Reseña del editor Ce dossier propose un commentaire littĂ©raire du chapitre 3 de Zazie dans le mĂ©tro de Raymond Queneau, prĂ©cĂ©dĂ© d'un rĂ©sumĂ© complet de l'oeuvre et d'une mise en contexte comprenant la situation de l'extrait et quelques informations essentielles sur le roman. Le passage Ă©tudiĂ© se situe au dĂ©but de l'ouvrage la jeune Zazie part seule Ă la dĂ©couverte de Paris et fait la connaissance de PĂ©dro-surplus. Le commentaire composĂ© se penche tout d'abord sur les jeux de langue prĂ©sents dans l'extrait. On s'intĂ©resse ensuite Ă la reprĂ©sentation de la sociĂ©tĂ© française de la fin des annĂ©es cinquante. La mise en abyme de l'oeuvre est Ă©galement commentĂ©e. Un commentaire littĂ©raire de rĂ©fĂ©rence pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux majeurs de ce livre ! "Sobre este tĂtulo" puede pertenecer a otra ediciĂłn de este libro. Otras ediciones populares con el mismo tĂtulo Los mejores resultados en AbeBooks Imagen de archivo Imagen del vendedor Zazie dans le mĂ©tro de Raymond Queneau - Chapitre 3 Kuta, MĂ©lanieLepetitlittĂ©raire Publicado por 2014 ISBN 10 2806236576 ISBN 13 9782806236579 Nuevo Tapa blanda Cantidad disponible > 20 ImpresiĂłn bajo demanda LibrerĂa moluna Greven, Alemania DescripciĂłn CondiciĂłn New. Dieser Artikel ist ein Print on Demand Artikel und wird nach Ihrer Bestellung fuer Sie gedruckt. KlappentextPlongez-vous dans l\ analyse du chapitre 3 de Zazie dans le m?tro de Raymond Queneau pour approfondir votre compr?hension de l\ oeuvre !Que retenir du chapitre 3 de Zazie dans le m?tro, le roman incontournable de Quene. NÂș de ref. del artĂculo 4313701 MĂĄs informaciĂłn sobre este vendedor Contactar al vendedor zKzWZKj.