JĂ©suslui dit : "Si tu peux ! Tout est possible Ă celui qui croit." Marc 9.23 "Tout est possible Ă celui qui croit. Câest la loi de la foiLe tout-puissant dit Ă son enfant : "Si tu crois, tu verras" Les paroles de ce cantique sont particuliĂšrement Ă propos
JĂ©susest venu combler un vide ! "Jâai eu une rĂ©vĂ©lation" Ruben Berger; Clip : "il nây a personne qui soit comme JĂ©sus" lâamour de Dieu lâa envahie petit Ă petit ! Adoration mĂ©ditĂ©e; Un moment de priĂšre; Tout est possible Ă celui qui croit; ConsolĂ©e dans sa souffrance; Je ne crois pas en Dieu Mon rĂȘve est devenu rĂ©alitĂ©
Tout est possible Ă celui qui croit Amis, frĂšres et sĆurs, Je crois, viens au secours de mon manque de foi », ou viens au secours de mon incrĂ©dulitĂ© », dit le pĂšre de lâenfant malade, Ă JĂ©sus qui est Ă ses cĂŽtĂ©s. VoilĂ , me semble-t-il, rĂ©sumĂ© en une seule phrase, lâitinĂ©raire de tout ĂȘtre humain, Ă travers les Ăąges, qui cherche Dieu. Et cet itinĂ©raire est souvent difficile. VoilĂ pourquoi jâai choisi de garder cette parole pour aujourdâhui, Je crois, viens au secours de mon manque de foi ». Dans ce rĂ©cit, tout est terrible. Ce que nous avons entendu nous met dans un inconfort total. Dâabord, il y a cet enfant qui souffre, habitĂ© par un esprit muet, mais qui se manifeste violemment par des convulsions certainement impressionnantes. Puis, il y a ce pĂšre quâon imagine Ă bout de forces, face Ă lâĂ©chec de la guĂ©rison de son fils, mais qui a encore le courage dâamener son enfant Ă JĂ©sus, et lui demander de mettre, non pas tout son possible, mais plutĂŽt son impossible, lĂ oĂč les disciples nâont pas rĂ©ussi. En effet, le pĂšre a demandĂ© aux disciples de JĂ©sus de chasser cet esprit, sans succĂšs. Il demande donc Ă JĂ©sus de tenter le tout pour le tout, et surtout, dâavoir compassion de la souffrance de lâenfant, mais aussi de son entourage. Et nous arrivons au sommet de lâinconfort total, si jâose dire ! LĂ oĂč nous aimerions ĂȘtre encouragĂ©s, rassurĂ©s par une parole qui apaise, voilĂ que nous entendons une parole qui dĂ©concerte, qui dĂ©stabilise, et qui, peut-ĂȘtre mĂȘme, blesse, de par la vĂ©ritĂ© quâelle porte en elle GĂ©nĂ©ration incrĂ©dule » ! JĂ©sus, ici, sâadresse aux disciples qui nâont pas pu guĂ©rir cet enfant. Mais la foule et le pĂšre de lâenfant entendent aussi ces paroles, quâils prennent peut-ĂȘtre pour eux. Le pĂšre de lâenfant ne se laisse pas submerger par cette rĂ©ponse de JĂ©sus. Il sâapproche encore plus prĂšs de JĂ©sus et lui dit Mais toi, si tu peux faire quelque chose, fais-le ! Viens Ă notre secours, viens Ă notre aide, aie compassion de nous ! Par quoi cet homme est-il portĂ© pour amener son fils Ă JĂ©sus ? Il est portĂ© par sa demande obstinĂ©e de guĂ©rison. Il est portĂ© par la foi, que je qualifierai de confiance aveugle. Et câest tout Ă son honneur. Il attend une intervention divine extĂ©rieure, qui serait de lâordre dâun miracle, quâil ne maĂźtriserait pas et pour lequel il aurait une reconnaissance Ă©ternelle. Pour lui, ce miracle doit absolument arriver. Comme cela nâa pas fonctionnĂ© avec les disciples de JĂ©sus, il sâadresse Ă JĂ©sus en ultime recours. Et voici maintenant le point dâorgue Ă notre inconfort total Si tu peux » ? rĂ©pond JĂ©sus⊠Tout est possible Ă celui qui croit ! ». Cette parole a dĂ» faire lâeffet dâun couperet, en tout cas dâune injonction, car le pĂšre sâĂ©crie Je crois Seigneur, viens au secours de mon incrĂ©dulitĂ© » ! Et câest ce moment-lĂ que sâopĂšre un renversement. En quelques mots, le pĂšre se libĂšre de sa contradiction intĂ©rieure. Il sâabandonne Ă la vĂ©ritĂ© qui est en lui. Pour la premiĂšre fois, semble-t-il, la priĂšre quâil adresse est pour lui-mĂȘme. Il demande que sa foi personnelle grandisse. Et la guĂ©rison de lâenfant peut alors avoir lieu. Ce rĂ©cit nous renvoie Ă nous-mĂȘmes. Nous sommes et nous restons, dâune certaine maniĂšre, coincĂ©s dans nos croyances limitĂ©es et dans une foi restreinte, rĂ©primĂ©e par nos propres dĂ©finitions, nos projections, ou Ă©touffĂ©e par nos propres contradictions, voire, nos peurs. Le pĂšre rĂ©pond en se positionnant personnellement Je crois, viens au secours de mon manque de foi ». Et câest certainement lĂ , la rĂ©ponse la plus lucide de toutes les phrases de lâEvangile. Je nâai pas confiance pleinement, je nâai pas la foi pleinement. Si la Bible est un rĂ©cit de tĂ©moignages de lâhistoire du monde, et de la vie des hommes, Ă©crits avec lâĂ©clairage de la foi, la foi qui sous tend ces rĂ©cits nâest pas homogĂšne. Rien Ă voir avec un prĂȘt Ă porter de la foi. Il y autant de façons de croire que dâindividus. Et câest la mĂȘme chose aujourdâhui, dans le monde qui est le nĂŽtre. Les chemins de foi empruntĂ©s par nos contemporains sont divers, variĂ©s, uniques, ils ne se ressemblent pas. Par contre, ce qui est constant, câest le questionnement. Direct ou indirect, dĂ©clarĂ© ou occultĂ©. Quâil concerne Dieu, son existence, son silence sinon son absence, ou encore quâil sâagisse des incohĂ©rences du comportement humain, ce questionnement mĂ©rite toujours dâĂȘtre Ă©coutĂ© et accompagnĂ©. Parce que câest le plus souvent le moment oĂč chacun accĂšde Ă la vĂ©ritĂ© qui est en lui. Et quâil peut faire sienne une vĂ©ritĂ© qui en fait vivre dâautres, avant lui, ou autour de lui. Je crois Seigneur, viens au secours de mon incrĂ©dulitĂ© ». Cette phrase est extraordinaire, pour un jour comme aujourdâhui, et câest pour cela que je souhaite la garder. Elle exprime le paradoxe qui existe en chaque personne, en chaque croyant, ou en chaque personne qui cherche. Et jâen fais partie, parce que le ministĂšre auquel jâai Ă©tĂ© appelĂ©e il y a 23 ans, et pour lequel jâai Ă©tĂ© reconnue, il y a maintenant 20 ans, ne me met Ă lâabri ni du questionnement ni de la recherche. Il ne me dispense pas non plus de la remise en question. Parce que, sur le plan de la foi, rien nâest acquis. Dieu nous Ă©chappe, il est de toutes façons au-delĂ de ce que nous pouvons en dire. Et au fond, chaque Ă©tape de la vie, ou, comme aujourdâhui, chaque changement de poste, chaque nouvelle orientation, est lâoccasion de saisir cette opportunitĂ©, qui aussi une chance dâapprofondir ce que lâon croit savoir, de lâenvisager sous un autre angle, dâĂ©largir lâespace de sa rĂ©flexion thĂ©ologique, Ă©thique, dâouvrir ses relations humaines, de repĂ©rer lĂ oĂč on est. Parce que le monde bouge, et que, nous aussi, nous bougeons. Câest amusant de dire cela ici, dans ce temple de lâOratoire, qui se veut ĂȘtre le garant dâune liturgie solennelle et immuable, tout en encourageant lâaudace dâune prĂ©dication novatrice, en lien avec les questions de son temps. Tout est possible Ă celui qui croit. Et câest cela que JĂ©sus demande Ă cet homme. En lui disant Tout est possible Ă celui croit », il lui dit quâil nâa pas encore tout explorĂ© de sa foi, il offre Ă cet homme de dire la vĂ©ritĂ© qui est au fond de lui Oui quelque part, tu crois, mais tu ignores jusquâĂ quel point tu crois, et tu ne sais pas encore que tu vas le vivre. Je crois Seigneur, viens au secours de mon incrĂ©dulitĂ©, ou de ma foi insuffisante, de ma confiance si petite. La rĂ©ponse de cet homme est une priĂšre. Une priĂšre de supplication. Lâhomme est dans une sincĂ©ritĂ© dĂ©sarmante. Nous pouvons y dĂ©celer un accent de dĂ©tresse, le mĂȘme que celui que nous entendons dans nos ministĂšres lorsque nous rencontrons des situations similaires. Il ne semble offrir aucune rĂ©sistance. Et câest ainsi quâil est vraiment en relation avec JĂ©sus, alors que peut-ĂȘtre, il ne peut plus ou il ne sait plus ĂȘtre en relation avec son enfant malade. Nous avons, chacun Ă notre maniĂšre, notre priĂšre. Elle peut ĂȘtre solitaire ou en groupe. Avec des mots ou un simple silence. Certains ne disent rien sauf dans leur cĆur. Dâautres pensent quâils ne savent pas prier comme il faut ». La priĂšre, si courte ou si longue soit-elle, mĂȘme silencieuse, est une façon dâĂȘtre en relation. Il nây a pas de recette pour ĂȘtre en relation. En mĂȘme temps, câest difficile dâĂȘtre en relation avec lâinvisible. La priĂšre de cet homme peut ĂȘtre une parole libĂ©ratrice pour nous tous. Il dit que, mĂȘme quand on croit, on peut encore et toujours demander de lâaide. Croire, avoir la foi, ne fait pas de nous des surhumains. Personne au fond, nâest dans la foi intĂ©grale. Pas mĂȘme les plus grands pasteurs, pas mĂȘme les plus grands thĂ©ologiens, ou les plus grands rĂ©formateurs, pas mĂȘme les personnes de notre entourage les plus engagĂ©es. Ni mĂȘme les plus grands mystiques de lâhistoire. La foi se vit Ă lâombre du doute. Un peu comme ce clair-obscur, si cher Ă Rembrandt, en particulier. Cette contradiction, qui pourrait ressembler Ă un conflit, est en rĂ©alitĂ© salutaire, autrement dit profitable et tonique, car câest ce qui fait avancer dans la vie. Je crois, viens au secours de mon manque de foi », ce sont des paroles qui libĂšrent. Avec Je crois », elles nous disent de commencer dans la vie avec la foi que nous avons, et non avec celle que nous aimerions avoir. Viens au secours de mon incrĂ©dulitĂ©, câest dire je ne crois plus. Tout est sec au fond de moi. Je suis vide. Plus rien nâa de sens. Ou alors ce ne sont que des mots. Des mots qui Ă©touffent la Parole et qui me rendentâŠmuet, muette, comme lâenfant de notre rĂ©cit. Mais, si on accepte de se placer devant quelquâun dâautre, dont on peut recevoir lâaide, on peut dire la priĂšre qui sauve. La priĂšre qui sauve, câest celle qui nous remet en cause. Câest entrer dans le peu de foi que nous avons, mĂȘme si nous pensons quâelle a dĂ©sertĂ© notre vie, et recevoir en retour ou mĂȘme de retrouver une Ă©nergie, ce que certains ici, appellent un dynamisme crĂ©ateur » qui nous libĂšre de ce qui nous enchaĂźne, et nous redresse, qui nous suscite Ă nouveau, qui nous ressuscite. Parce que notre texte dâaujourdâhui est un rĂ©cit de rĂ©surrection. Ressusciter, ici, câest ĂȘtre guĂ©ri, tout simplement. On pense toujours que câest lâenfant possĂ©dĂ© qui a Ă©tĂ© guĂ©ri par JĂ©sus. Lâenfant souffrait dâune maladie physique qui lâempĂȘchait dâĂȘtre lui-mĂȘme, une maladie apparentĂ©e Ă lâĂ©pilepsie. Une guĂ©rison physique pouvait ĂȘtre envisagĂ©e et elle a eu lieu, câest vrai. Il est remis debout, et avec lui, nous nous redressons, soulagĂ©s. Câest une forme de rĂ©surrection. Mais en y regardant de prĂšs, une autre personne a Ă©tĂ© aussi guĂ©rie, câest le pĂšre de lâenfant. Au dĂ©part, le pĂšre dit Ă JĂ©sus si tu peux, fais quelque chose, par pitiĂ©, je sais que tu peux guĂ©rir. Je mâadresse Ă toi comme je mâadresse au mĂ©decin de la derniĂšre chance. Et lĂ , câest JĂ©sus qui est dĂ©concertĂ© et il rĂ©pond Si tu peux ! Tout est possible Ă celui qui croit ! Et lĂ , le pĂšre prend cette rĂ©ponse pour lui-mĂȘme, il est mis face Ă son manque de foi quâil peut dire sans honte et sans culpabilitĂ©. Je crois, viens au secours de mon manque de foi. En disant cela, il permet la guĂ©rison non seulement de son enfant mais aussi sa propre guĂ©rison. Sa guĂ©rison Ă©tant la luciditĂ© sur lui-mĂȘme. Câest aussi une autre forme de rĂ©surrection. Alors, amis, frĂšres et sĆurs, en prĂ©parant ce message pour aujourdâhui, je pensais Ă tous les malades, enfants et adultes, qui ne sont pas guĂ©ris, Ă toutes les personnes dont les priĂšres ne sont pas exaucĂ©es, Ă celles qui voudraient croire, et qui nây arrivent pas, Ă celles qui sont emprisonnĂ©es, au sens propre, comme au sens figurĂ©, Ă celles qui souffrent, de quelque nom que sâappellent leurs souffrances. Je pensais donc Ă tout ce qui peut nous faire douter de tout. Et je me disais et ce sera ma conclusion, restons lucides sur nous-mĂȘmes, sur notre condition humaine, sur notre finitude, sur le monde qui nous entoure. Restons lucides aussi sur la foi en un Dieu, qui ne peut plus se dire comme autrefois ou qui ne peut plus se croire comme avant. Nombreux qui se retirent de la discussion, ou qui abandonnent le dĂ©bat, laissant la place Ă un certain obscurantisme et un retour aux croyances limitĂ©es. Mais si le texte dâaujourdâhui est un appel Ă la libertĂ©, Ă notre libertĂ©, alors, mĂȘme dans le silence de notre cĆur, nâhĂ©sitons pas Ă demander Ă Dieu, quel que soit son nom, de chasser de notre vie tout ce qui nous rend muet, tout ce qui nous conduit dans une impasse, tout ce qui nâa pas de sens, tout ce qui empĂȘche notre imagination dâinnover ou dâĂȘtre dans une critique rĂ©formatrice. Demandons-lui de chasser tout ce qui, dans nos existences comme dans nos vies dâĂ©glise, y compris lâensemble de nos ministĂšres, nâest en fait quâune apparence de vie. Croyons-nous seulement Ă ce que nous annonçons et est-ce que nous en vivons ? Si le contenu de notre foi et notre tĂ©moignage ne sont pas, ou ne sont plus crĂ©dibles, alors nous rendrons autour de nous, si ce nâest dĂ©jĂ fait, une gĂ©nĂ©ration incrĂ©dule. Mais, si tout est possible Ă celui qui croit, cela commence par cette priĂšre qui nous sauve Je crois, Seigneur, viens au secours de mon manque de foi ». Autrement dit, dans cette brĂšche ouverte, il est urgent de faire la place au souffle de lâEsprit Saint, qui libĂšre de la peur et des faux-semblants, qui donne la vie et fait toute chose nouvelle. Amen Sur un ton plus lĂ©ger, pour lire le dialogue d'installation entre les deux pasteurs, AgnĂšs Adeline-Schaeffer et BĂ©atrice ClĂ©ro-Mazire, cliquer ici.
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| ĐĐžŃŃÏŃ ŐšŃŃĐœÏĐŒĐ”Î»ĐžĐż ĐžĐčа | ĐŁÏŃĐżáĄá ŃŃŃŐșап áŒĐŸŐźáąŐČ | á©ÏէпалΞÖŐš ŃĐșŃŃ ŃջαЎαпáŹáĐžÏ | ĐÎżÏŐ§ŃĐœĐžŐł Đ»ĐžĐœá |
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Pour restaurer la croix de procession de saint François de Laval, un simple citoyen a levĂ© des fonds et mobilisĂ© plusieurs experts. Voici comment son acte de foi a sauvĂ© un trĂ©sor religieux. Denis Racine Lâaventure commence au printemps 2019 Ă la basilique-cathĂ©drale de Notre-Dame-de-QuĂ©bec. Le curĂ©, Mgr Denis BĂ©langer, tient une rĂ©ception pour remercier les bĂ©nĂ©voles du lieu de culte. AprĂšs avoir mentionnĂ© lâĂ©tat des bĂątiments, il confie Ă lâauditoire son dĂ©sir de faire restaurer une Ćuvre dâart majeure du trĂ©sor religieux la croix de procession de Mgr de Laval. Cet objet liturgique a Ă©tĂ© fabriquĂ© en France vers 1660 et apportĂ© en Nouvelle-France dans les annĂ©es subsĂ©quentes. Mgr François de Laval lâa utilisĂ© le 11 juillet 1666 lors de la consĂ©cration de la premiĂšre Ă©glise paroissiale du pays, Ă©rigĂ©e sous le vocable de lâImmaculĂ©e Conception de Notre-Dame, qui deviendra la cathĂ©drale en 1774. Câest lâune des trois croix de procession du XVIIe siĂšcle qui subsistent encore au Canada. LâĆuvre mesure 81,2 cm de haut par 40,6 cm de large et son revĂȘtement semble constituĂ© de vermeil. Elle comporte des caractĂ©ristiques peu frĂ©quentes qui indiquent que divers courants artistiques ont influencĂ© son auteur. Par exemple, le Christ nâest pas couronnĂ© dâĂ©pines. Il est aurĂ©olĂ© dâun soleil Ă figure humaine, Ă©voquant peut-ĂȘtre le roi Louis XIV. Ses pieds sont clouĂ©s au montant, sans support, tandis que ceux de la Vierge, reprĂ©sentĂ©e sur la face arriĂšre, reposent sur un croissant de lune. La croix elle-mĂȘme est formĂ©e de bandes Ă©troites avec dĂ©cors de perles et de pirouettes en argent. Elle porte deux poinçons semblables, un V » surmontĂ© dâune couronne. La marque peut rĂ©fĂ©rer Ă la ville de Verdun, en France, comme lieu de rĂ©alisation, ou encore Ă lâannĂ©e de fabrication. Cette piĂšce dâorfĂšvrerie est cependant en mauvais Ă©tat. Son bras droit semble affaissĂ© et lâune de ses extrĂ©mitĂ©s est dĂ©tachĂ©e. Ses composantes mĂ©talliques sont ternies par lâaccumulation de sulfures dâargent. Son nĆud au centre montre des enfoncements, et sa hampe prĂ©sente Ă la base des ondulations, des torsions et des soulĂšvements de surface. De plus, on ignore la condition de son ossature interne. Enfin, la perche qui supporte lâobjet ne semble pas ĂȘtre de la bonne circonfĂ©rence, ce qui risque dâentraĂźner un jeu de bascule lors de lâutilisation et de causer des dommages. Bref, une restauration majeure se profile Ă lâhorizon. Selon une Ă©valuation rĂ©alisĂ©e il y a plusieurs annĂ©es, il sâagit dâun travail complexe et hasardeux. Un homme de conviction Un bĂ©nĂ©vole Ă la basilique-cathĂ©drale de Notre-Dame-de-QuĂ©bec Ă©coute avec attention les propos de Mgr BĂ©langer. Sans se laisser dĂ©courager par lâampleur de la tĂąche, il offre dâorganiser Ă titre gracieux la remise en Ă©tat de la croix de procession. Yves Garneau nâest pas un spĂ©cialiste en restauration dâĆuvres dâart. Mais ce catholique convaincu est dotĂ© dâune volontĂ© de fer et dâune dĂ©termination inĂ©branlable. Ă lâĂąge de 49 ans, tout en occupant un emploi Ă la SociĂ©tĂ© de lâassurance automobile du QuĂ©bec, il sâenrĂŽle dans la rĂ©serve des Forces armĂ©es canadiennes, terminant sa carriĂšre comme major et prĂ©sident du MusĂ©e des Voltigeurs de QuĂ©bec. Il occupe successivement diffĂ©rents postes au sein de sa communautĂ©, dont celui de directeur au conseil dâadministration du Cercle de la Garnison de QuĂ©bec. Maintenant, le retraitĂ© est bĂ©nĂ©vole Ă la basilique-cathĂ©drale ainsi quâĂ la basilique de Sainte-Anne-de-BeauprĂ©, en plus de sâengager auprĂšs des maisons Dauphine, Revivre et MĂšre-Mallet, de La Fripe et de La BouchĂ©e gĂ©nĂ©reuse, pour ne mentionner que celles-lĂ . Ă 77 ans, il est dans une forme physique exceptionnelle. Il a remportĂ© trois mĂ©dailles dâor et enregistrĂ© trois records mondiaux en patinage de vitesse sur courte piste aux Jeux mondiaux dâhiver des maĂźtres, qui ont eu lieu Ă Innsbruck, en Autriche, en janvier 2020. On dit de lui quâil a deux cĆurs et trois poumons ! Avec cet homme, le projet est entre bonnes mains. Mais le travail est considĂ©rable. Par oĂč commencer ? Il faut un village⊠AprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© que la croix nâest pas classĂ©e comme bien culturel, Yves Garneau cherche un moyen de la transporter Ă lâextĂ©rieur de la basilique-cathĂ©drale. Il sâentend alors avec Robert Lalande, ex-gestionnaire de lâUniversitĂ© Laval, pour fabriquer un magnifique coffret de bois afin de protĂ©ger lâĆuvre. Il rencontre aussi Daniel Drouin, historien de lâart au MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, qui accepte de collaborer bĂ©nĂ©volement au projet. Sa premiĂšre recommandation consulter le Centre de conservation du QuĂ©bec, qui dĂ©pend du ministĂšre de la Culture et des Communications, pour obtenir des conseils permettant de rĂ©aliser ce dĂ©licat travail dans les rĂšgles de lâart. Le Centre confie Ă Blandine Daux, restauratrice Ă lâatelier archĂ©ologie et ethnologie, la tĂąche dâexpertiser la croix et de suggĂ©rer une approche. Yves Garneau pressent que tout cela ne sera pas gratuit. Il sollicite dans un premier temps plusieurs de ses amis et de ses connaissances. En dĂ©cembre 2019, il a dĂ©jĂ recueilli 2 275 $. Le 3 mars, il prĂ©sente son projet sur les ondes de MAtv, un rĂ©seau de tĂ©lĂ©vision communautaire, aprĂšs la diffusion de la messe matinale Ă la basilique de Sainte-Anne-de-BeauprĂ©. Les dons de 5 $, 10 $ ou 20 $ affluent. Finalement, plus de 100 personnes versent un total de 8 597 $. Le 30 janvier 2020, une rencontre rĂ©unit la spĂ©cialiste Blandine Daux, lâartiste Daniel Abel, photographe de la basilique-cathĂ©drale, et les artisans Robert Langlois et Carl Pilon, respectivement bijoutier-joaillier et technicien joaillier. LâAtelier Robert Langlois dĂ©tient une expertise en soudure au microlaser. Tous acceptent de travailler ensemble pour assurer la pĂ©rennitĂ© de lâĆuvre. Dur travail de redressement Puis arrive le coronavirus. LâĂ©quipe, dont la charge de travail individuelle est dĂšs lors rĂ©duite, profite de lâoccasion pour dĂ©marrer la restauration proprement dite. Elle dĂ©bute par le dĂ©montage complet de lâobjet sacrĂ© afin de dĂ©terminer la nature et lâĂ©tendue des dommages et de visualiser la structure interne. Selon le rapport remis par Blandine Daux le 14 aoĂ»t, la croix nâest pas couverte de vermeil, mais bien dâargent fortement terni. Ă lâintĂ©rieur, le support de chĂȘne a dĂ©jĂ subi une rĂ©paration, probablement Ă la suite dâune chute, et lâossature des bras nâest pas Ă angle droit, ce qui cause leur affaissement. La structure a Ă©tĂ© solidifiĂ©e avec une plaque et des rivets dâacier, engendrant une oxydation qui contamine lâargenterie. De plus, des vis en laiton ont Ă©tĂ© employĂ©es pour fixer la couche de mĂ©tal prĂ©cieux au bois, qui sâest fendillĂ© sous la pression. Elles auraient remplacĂ© les chevilles originales en argent. Il est donc convenu de conserver lâossature de chĂȘne et de substituer des piĂšces en argent Ă la quincaillerie en acier. Il faudra aussi mettre Ă lâĂ©querre les bras avec la hampe, boucher les cavitĂ©s des vis et rĂ©parer la fente qui fragilise le bois, avec de la colle de poisson. Enfin, les trous dâorigine seront rĂ©utilisĂ©s pour lâassemblage final. Pendant quâon corrige la structure interne, Carl Pilon fabrique une tige de redressement en fer forgĂ© pour procĂ©der au dĂ©bosselage du nĆud, opĂ©ration dĂ©licate sâil en est. Il fixe ce soutien Ă lâendroit oĂč les branches se rencontrent, puis soude les piĂšces dâargent au laser. Par la suite, la croix est livrĂ©e au Centre de conservation de QuĂ©bec. Blandine Daux nettoie tous les Ă©lĂ©ments constituant lâĆuvre. Elle utilise des mĂ©thodes Ă©lectrochimiques et mĂ©caniques pour dĂ©gager les sulfures dâargent qui ternissent la surface mĂ©tallique. Entre-temps, deux Ă©bĂ©nistes de Charlevoix, Lucien Lajoie et Daniel Gravel, confectionnent une base qui supportera lâobjet liturgique lors de son entreposage ou pour sa prĂ©sentation musĂ©ale. Enfin, la restauratrice ponce lâextrĂ©mitĂ© de la hampe de procession afin quâelle sâinsĂšre adĂ©quatement dans son nouveau socle, puis elle retouche le vernis. Fiers de porter leur croix ! Au cours de ces opĂ©rations, tous les intervenants prennent des photos et des vidĂ©os afin de documenter la dĂ©marche de rĂ©habilitation de lâobjet sacrĂ©. Daniel Abel, photographe de la basilique-cathĂ©drale, rĂ©alise plus de 450 clichĂ©s ! Les travaux se terminent le 10 septembre 2020, dans le respect de lâĂ©chĂ©ancier et du budget. Puis, lâĂ©quipe remet la croix Ă Mgr BĂ©langer le 12 septembre 2020, dans le cadre des JournĂ©es du patrimoine religieux. Câest ainsi quâun groupe de talentueux experts et artisans, mobilisĂ©s par un citoyen dâune persĂ©vĂ©rance peu commune, a restaurĂ© pour la postĂ©ritĂ© un trĂ©sor sacrĂ© qui a marquĂ© lâhistoire du QuĂ©bec. Cette belle aventure a Ă©tĂ© rendue possible grĂące Ă lâengagement dâYves Garneau, Ă la confiance de Mgr Denis BĂ©langer et Ă lâaide financiĂšre de plus dâune centaine de personnes. EspĂ©rons quâelle inspirera la remise en Ă©tat dâautres Ă©lĂ©ments de notre patrimoine. Denis Racine est avocat, amateur dâhistoire et membre titulaire de lâAcadĂ©mie internationale de gĂ©nĂ©alogie. Ce texte a Ă©tĂ© publiĂ© dans le numĂ©ro dâĂ©tĂ© 2021 du magazine ContinuitĂ© disponible sur le site webNeilGaiman croit que le discours de Corinthian Ă la convention sur les cĂ©rĂ©ales lâa «renforcé» Et ce rĂȘve est devenu rĂ©alitĂ© pour Neil Gaiman aprĂšs prĂšs de 30 ans dâattente. Il a Ă©crit la bande dessinĂ©e et a participĂ© activement Ă lâadaptation. Lâensemble de la bande dessinĂ©e est trĂšs symbolique, en particulier le discours dâun personnage La Bible affirme que Dieu est toujours disposĂ© et toujours puissant pour nous aider. Dans lâĂ©vangile de Matthieu nous voyons une personne dire Ă JĂ©sus âSi tu veuxâ Matthieu 82 et JĂ©sus lui assure avec amour âJe veuxâ. Dans lâĂ©vangile de Marc une autre personne lui dit âSi tu peuxâ, et JĂ©sus rĂ©oriente la question ce nâest pas sa puissance qui est en cause, mais la foi de la personne. Tout est possible Ă celui qui croit »Marc 9 23. JĂ©sus a dit ou Sananda ou encore Jeshua...peu importe le nom donnĂ©. Ce qui compte pour moi, c'est la vibration de cette pensĂ©e..." Tout est possible Ă celui qui croit ! "Que voulait faire comprendre JĂ©sus par cette phrase quand il l' a prononcĂ©e et combien de personnes l'ont comprise...Selon ma vĂ©ritĂ©, car nul besoin de dire que tout un chacun a une vĂ©ritĂ© qui lui est propre. Je dirais que cette phrase m'a amenĂ© Ă beaucoup de rĂ©flexion comme beaucoup d' autres citations qui ont contribuĂ© en petite partie Ă mon dĂ©veloppement personnel et loin de moi l'envie de dire que ma vĂ©ritĂ© ou ma comprĂ©hension est la meilleure. Juste le besoin d'Ă©crire est prĂ©sent, et peut- ĂȘtre celui de partager cette phrase, j'ai compris depuis bien longtemps que tout se trouvait en moi, c'est mon interprĂ©tation du mot " tout " de cette phrase. Que tout est possible sans aller chercher Ă l'extĂ©rieur de soi. Ce qui n' empĂȘche pas dire de prendre des informations ailleurs. Ce que je veux dire, c'est que tout est dĂ©jĂ en soi, les rĂ©ponses Ă ce que l'on cherche...L'extĂ©rieur ne nous apporte que des informations supplĂ©mentaires, ou vient faire Ă©cho Ă quelque chose qui n' est pas encore intĂ©grĂ©. Dans ma comprĂ©hension de " tout est possible Ă celui qui croit ! ". Cela veut dire comme je le dis plus haut, que toutes les rĂ©ponses aux questions de la vie mot " tout " de la citation sont en nous par rapport Ă nos craintes et autres par exemple. Mais aussi sur l'amour qui commence d'abord par l'amour de soi. Car si on ne s'aime pas, on ne peut pas bien aimer les autres, simplement parce que l'on veut d'abord et de façon inconsciente, aimer l' autre pour soi avant d' aimer l'autre pour ce qu'il est. L' ĂȘtre qui croit en lui, de part et grĂące au travail qu' il fait sur lui, peu importe comment et avec quel outil de dĂ©veloppement personnel tel que la mĂ©ditation, la relaxation, les thĂ©rapies brĂšves, l'Ă©tude du comportement... Aura une interprĂ©tation plus claire vis Ă vis de lui et de ce qui l'entoure, il sera aussi mieux armĂ© pour affronter les alĂ©as de la vie. Cela dĂ©pendra aussi de sa rĂ©action par rapport Ă un Ă©vĂ©nement, une situation, une interaction... Tout cela permet d'Ă©voluer et non de stagner sur un Ă©chelon de l'Ă©chelle Ă©volutive personnelle propre Ă chacun. Il arrive de faire du sur place pendant un temps, soit parce que l'on est pas prĂȘt, que l'on a pas compris ou que tout simplement, on se complaĂźt dans un Ă©tat. Je ne me permettrai pas de juger une personne qui n'avance pas, c'est que cela doit ĂȘtre..! Et surtout, c'est son chemin, son choix. Je trouve juste cela dommage. Avant, j' aurais dit " triste " mais j'ai dĂ©passĂ© ce cap pour ma propre mĂȘme, j'ai encore des passages assez compliquĂ©s et pourtant, il y a des annĂ©es que je pratique le dĂ©veloppement personnel ainsi que la mĂ©ditation et autre. Quand cela arrive, ce sont mes perceptions, mes Ă©motions qui ont tendance Ă prendre le dessus, parce qu'elles sont gĂ©rĂ©es par le mental qui Ă©coute lâego et non l'intuition qui elle est authentique. La seule chose Ă faire dans ce cas prĂ©cis est d' accepter le ressenti et surtout ne pas s'en vouloir. Et aussi de se dire si je me laisse aller, une fois, deux fois, çà passe mais pas trois sinon c' est beaucoup plus compliquĂ© de reprendre la rigueur instaurĂ©e. L' ego, essaiera par n'importe quel moyen de dĂ©stabiliser, de faire croire que l'on se trompe et si l' on ne rĂ©siste pas, il faut recommencer. Parfois, c'est mĂȘme trĂšs Ă©puisant de devoir reprendre oĂč on chute mais c' est le seul moyen pour pouvoir gravir la marche suivante de l'escalier ou de faire un autre pas en celui qui croit citation, c' est pour moi essayer d'avoir confiance en soi, de s' aimer, d' accepter ses parts d' ombre et de faire en sorte de s' amĂ©liorer au quotidien. De faire de son mieux et lĂ tout devient possible pour vivre une vie sereine. Mais attention, rien est acquis. Il y aura toujours des petits soucis et parfois des gros dans la vie. Celui qui croit ne veut pas dire non plus Ă mon sens, de faire partie d' une Ă©glise ou d' un autre genre de dogme ou l' on dit de croire Ă des choses reprises dans des Ă©crits et de croire en un dieu qui a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ© selon les perceptions des personnes qui ont Ă©crit ces ne dis pas qu'il ne faut pas les lire, ni accorder de l'importance Ă ce que l'on peut puiser comme informations dans ses lectures ou qu'il ne faut pas croire de cette maniĂšre. Toutefois, ce n'est pas la mienne. Tout çà fait partie de la connaissance et de vouloir savoir, je dirais plutĂŽt apprendre, et je dis simplement qu'il est bien de se faire son propre avis et non de se conformer Ă ce que quelqu'un dit par rapport Ă comment lui ou elle interprĂšte ses Ă©crits saints ou sacrĂ©s. Et d'un autre cĂŽtĂ©, je pense que tout ceci a Ă©tĂ© voulu par les grandes puissances qui dirigent ce monde, de faire croire que la seule façon de croire est d' obĂ©ir, se soumettre et se prosterner...De tout temps, il en a Ă©tĂ© ainsi mais quelques personnes hautement Ă©levĂ©es spirituellement et Ă©nergĂ©tiquement ont dĂ©montrĂ© en traversant les Ăšres qu' il y a une autre interprĂ©tation sur ce que l'on croit...Elles ont Ă©tĂ© des maĂźtres pour beaucoup de personnes les ayant sollicitĂ©. Au dĂ©part, un maĂźtre ou une maĂźtresse, ne se proclame pas en tant que tel. Ce sont les personnes qui s' intĂ©ressent Ă eux ou elles qui les nomment ainsi. D'ailleurs je terminerai par cette citation qui rĂ©sonne beaucoup dans mon ĂȘtre intĂ©rieur ou mon Ăąme. " Quand l'Ă©lĂšve est prĂȘt, le maĂźtre apparaĂźt ! " Oui apparaĂźt !*** Fabiana *** FsuQqU.