Notresteak hachĂ© ou rumsteak consiste donc essentiellement dans des vaches considĂ©rĂ©es comme "en fin de course" â puisqu'elles sont conduites Ă l'abattoir au terme de leur production
Rigueur et traçabilitĂ© sont les mots d'ordre chez Charal. L'industriel, qui n'utilise que de la viande française dans ses produits, ne lĂ©sine pas sur la qualitĂ© de son process industriel. Pour la premiĂšre fois, il a ouvert les portes de son usine de surgelĂ©s Ă Flers. Reportage. Des crochets, des esses, des poulies, une tempĂ©rature guĂšre supĂ©rieure Ă 5 °... Voici l'accueil, plutĂŽt glacial, rĂ©servĂ© aux 900 quartiers avant » de viande de boeuf qui arrivent tous les matins dans l'usine Charal de Flers Basse-Normandie. On y fabrique des steaks hachĂ©s, des burgers, des boulettes surgelĂ©s et des plats cuisinĂ©s frais. Sur chaque morceau, acheminĂ© par le groupe Bigard, une Ă©tiquette indique l'identitĂ© de la viande. Aujourd'hui, un animal qui n'a pas d'identitĂ© ne peut pas entrer dans le processus de fabrication. Nos produits sont tous issus de viande française », confie AndrĂ© Coutard, directeur de l'usine. 36 000 t de produits Ă marque Charal sortent chaque annĂ©e de l'usine de Flers 7 sites de production Le site de Flers produit des steaks hachĂ©s, des boulettes, des burgers surgelĂ©s et des plats cuisinĂ©s frais 31% de part de marchĂ© volume + 4 pts 50% des volumes de Charal se situent au rayon des surgelĂ©s 1 Mrd ⏠de chiffre d'affaires total Source Charal Les dĂ©sosseurs ouvrent le bal S'ouvre alors un long processus avant que les produits ne sortent surgelĂ©s sous forme de steaks hachĂ©s, de hamburgers ou encore de boulettes. Le bal commence avec les dĂ©sosseurs. VĂȘtus de cotte de mailles, de tablier, de gants de protection et Ă©quipĂ©s d'une batterie de couteaux, ils sĂ©lectionnent les morceaux, tous n'ayant pas vocation Ă faire les mĂȘmes produits, certains Ă©tant plus nobles que d'autres. Nous avons 0% de perte ; chaque partie est utilisĂ©e, mĂȘme le gras et les nerfs. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ce poste ne pourra jamais ĂȘtre automatisĂ©. En effet, les robots manqueraient de ri-gueur et laisseraient trop de minerai sur les os », prĂ©cise AndrĂ© Coutard. Les morceaux sĂ©lectionnĂ©s sont broyĂ©s pour un mĂ©lange homogĂšne avant d'ĂȘtre assaisonnĂ©s avec certains ingrĂ©dients, propres Ă Charal, en fonction de la recette. Puis ils traversent un tunnel de refroidissement, Ă - 1 °, avant d'ĂȘtre Ă nouveau broyĂ©s. Un lot retirĂ© en dix ans S'ensuit la phase de surgĂ©lation le froid mĂ©canique Ă l'ammoniaque Ă - 40° pendant douze Ă quatorze minutes en fonction de l'Ă©paisseur du produit. Avant que chaque lot de produit ne soit envoyĂ© chez les clients distributeurs, les palettes sont placĂ©es dans une zone logistique, entiĂšrement automatisĂ©e, en attendant les rĂ©sultats des analyses bactĂ©riologiques. Au niveau de chaque mĂ©langeur, nous opĂ©rons un prĂ©lĂšvement et le rĂ©sultat arrive le lendemain. Un systĂšme qui nous permet de ne libĂ©rer aucun stock avant d'avoir le rĂ©sultat des analyses, c'est le systĂšme de contrĂŽle libĂ©ratoire », explique AndrĂ© Coutard. Politique stricte mais encourageante l'industriel, qui sort plus de 36 000 tonnes de produits Ă marques 15 Ă 20% en plus concerne les MDD, n'a dĂ©truit qu'un seul lot en dix ans, et les retraits de produits avant l'envoi aux clients n'excĂšdent pas le 1% par an. Exemple Ă suivre... 1 Chaque jour, lâusine Charal de Flers Basse- Normandie reçoit 900 quartiers avant » de viande de boeuf, toutes issues de France. Les carcasses arrivent avec une carte dâidentitĂ© », systĂšme de traçabilitĂ© obligatoire pour lâindustriel, qui ne fait rentrer aucun animal sans cette information. 2 PremiĂšre Ă©tape du processus industriel, le dĂ©sossage. Les carcasses sont dĂ©coupĂ©es en fonction des besoins et des piĂšces produites qui requiĂšrent ou non des morceaux plus ou moins nobles. Cette fonction est 100 % manuelle afin de garantir aucune perte ; les robots laisseraient trop de produit sur les os. 3 Les diffĂ©rents morceaux de viande qui composent un steak hachĂ© surgelĂ© sont broyĂ©s pour une homogĂ©nĂ©isation, puis mĂ©langĂ©s et refroidis Ă - 1 ° pour aider Ă la formation. 4 Câest Ă ce stade que les steaks hachĂ©s sont surgelĂ©s par le systĂšme de froid mĂ©canique Ă lâammoniaque. Ils sont passĂ©s Ă - 40 ° pendant douze Ă quatorze minutes en fonction de lâĂ©paisseur du produit. Ils sont ensuite placĂ©s dans une zone logistique avant dâĂȘtre envoyĂ©s chez les distributeurs 5 La traçabilitĂ© et le contrĂŽle sont essentiels. Chaque mĂ©langeur subit un prĂ©lĂšvement et le lot nâest libĂ©rĂ© que lors que les rĂ©sultats des analyses sont favorables. En dix ans, Charal nâa dĂ©truit quâun seul lot sur les 36000 tonnes de produits Ă marque qui sortent chaque annĂ©e de lâusine
Unemorale douteuse et mensongĂšre. Fin de lâhistoire : Jocelyne, qui « tourne Ă plein rĂ©gime » a les cornes molles, le poil et les yeux ternes, et ses produits deviennent trĂšs mauvais. Dans la vraie vie, elle finirait avec les autres vaches de rĂ©forme dans un steak hachĂ©. Maman, il est trop gentil le fermier
PlanĂšte En France, 80 % de la consommation de viande bovine vient de vaches "rĂ©formĂ©es", arrivĂ©es au terme de leur production laitiĂšre ou de leur fonction de reproductrices, contre seulement 8 % de bĆuf. DerriĂšre la fraude sur les plats prĂ©parĂ©s, celle des carcasses de viande ? La question est posĂ©e alors qu'un agriculteur de la Manche a accusĂ©, mardi 26 fĂ©vrier, l'abattoir KermenĂ© groupe Leclerc, dans les CĂŽtes-d'Armor, d'avoir Ă©tiquetĂ© en juillet 2012 "race Ă viande" deux carcasses qu'il avait vendues comme "race laitiĂšre". Une "fraude" qui permet, selon l'agriculteur Yves Sauvaget, porte-parole de la ConfĂ©dĂ©ration paysanne lait pour la Manche et producteur de viande bio, de gagner jusqu'Ă 1 200 euros par bĂȘte, une race Ă viande Ă©tant vendue plus chĂšre au consommateur qu'une race laitiĂšre. L'Ă©leveur, qui possĂšde un troupeau de 55 vaches laitiĂšres et 10 vaches Ă viande Ă Saint-Ovin Manche, a alors dĂ©noncĂ© le "travail de sape fait par l'agroalimentaire" "Nous, Ă©leveurs, la traçabilitĂ© nous tient Ă cĆur. On est rigoureux. Ăa nous coĂ»te de l'argent, et eux, ils cassent tout." Le prĂ©sident du groupe Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a immĂ©diatement rĂ©pliquĂ© sur RTL "Je dĂ©mens, il n'y a absolument pas eu de tromperie, il n'y a pas eu de fraude, pas de surprofit. Sa viande a Ă©tĂ© achetĂ©e au prix du bio, a Ă©tĂ© transformĂ©e en steak bio, a Ă©tĂ© vendue comme bio, et ce n'Ă©tait absolument pas marquĂ© pour le consommateur race Ă viande pour de la race laitiĂšre." Au-delĂ d'un contentieux pour l'instant irrĂ©solu â tous deux assurent ĂȘtre en possession de "documents" prouvant leurs dires â, cette affaire interroge quant au type de viande que nous mangeons sous l'appelation de "bĆuf" â quand il s'agit bien de bovins et non de cheval. Race Ă viande, race laitiĂšre, vache, jeune bovin, gĂ©nisse quelles sont les diffĂ©rences et comment sont-elles indiquĂ©es ? Les mentions obligatoires d'Ă©tiquetage de la viande bovine morceau, poids et prix Depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990, plusieurs mentions sont imposĂ©es sur l'Ă©tiquette des viandes bovines par le code de la consommation le nom du morceau onglet, pavĂ©, basse cĂŽte, faux filet, etc., son poids, son prix au kg et son prix net, sa date d'emballage et sa date limite de consommation. En 2000 et 2002, la rĂšglementation europĂ©enne a imposĂ© trois indications supplĂ©mentaires L'origine de la viande. Si une seule origine est mentionnĂ©e, l'animal est nĂ©, a Ă©tĂ© Ă©levĂ© et abattu dans un mĂȘme pays. Dans le cas contraire, l'Ă©tiquette doit prĂ©ciser le pays de naissance, le pays d'Ă©levage et le pays d'abattage. Le numĂ©ro d'agrĂ©ment de l'abattoir, ainsi que le pays et le numĂ©ro d'agrĂ©ment de l'Ă©tablissement de dĂ©coupe de la carcasse, afin d'identifier les Ă©tablissements concernĂ©s. Le numĂ©ro de lot, qui permet de caractĂ©riser une piĂšce dans un lot de carcasses. S'il y a un problĂšme, ce numĂ©ro permet de remonter trĂšs vite Ă la source. Les mentions optionnelles race et catĂ©gorie de bovin Les Ă©tiquettes peuvent porter deux indications supplĂ©mentaires, optionnelles depuis 2002 aprĂšs avoir Ă©tĂ© obligatoires en 1997 aprĂšs la crise de la vache folle le type de race et la catĂ©gorie de l'animal. La dĂ©nomination "viande bovine" regroupe ainsi trois types de race diffĂ©rentes Les races laitiĂšres on compte ainsi 3,6 millions de vaches laitiĂšres en France fin 2011, principalement des Holstein, Normandes et MontbĂ©liardes, sĂ©lectionnĂ©es pour leur importante production de lait avec une moyenne de 7 000 litres par an. Les races Ă viande ou allaitantes. On en dĂ©nombre 4 millions, notamment des Charolaises, Limousines, Blondes d'Aquitaine, Aubrac ou Salers. Elles sont Ă©levĂ©es pour donner des veaux qui seront engraissĂ©s avant de donner de la viande ou de devenir de jeunes bovins. Ce sont des bĂȘtes Ă la plus faible production de lait mais au gabarit plus important. Les races mixtes. Ce sont des races laitiĂšres qui prĂ©sentent de "bonnes caractĂ©ristiques bouchĂšres", comme les Normandes et MontbĂ©liardes. Ces races comportent chacune plusieurs catĂ©gories d'animaux Les gĂ©nisses, des femelles n'ayant pas encore eu de veau ĂągĂ©es de 12 Ă 30 mois. Les vaches rĂ©formĂ©es, c'est-Ă -dire des femelles arrivĂ©es au terme de leur production de lait ou de leur capacitĂ© de reproduction, qui vont ĂȘtre engraissĂ©es avant d'ĂȘtre menĂ©es Ă l'abattoir et consommĂ©es pour leur viande. Les jeunes bovins, mĂąles non castrĂ©s Ă©levĂ©s jusqu'Ă 18 mois. Les bĆufs, mĂąles adultes castrĂ©s. Les taureaux, mĂąles adultes non castrĂ©s. La consommation française de viande bovine essentiellement des vaches rĂ©formĂ©es Sur les 1,6 million de tonnes-Ă©quivalent carcasse de viande bovine consommĂ©e en 2012 en France, 79 % venait de femelles 70 % de vaches et 9 % de gĂ©nisses et 21 % de mĂąles 13 % de jeunes bovins et taureaux et 8 % de bĆufs, selon les chiffres de l'Institut de l'Ă©levage. Notre steak hachĂ© ou rumsteak consiste donc essentiellement dans des vaches considĂ©rĂ©es comme "en fin de course" â puisqu'elles sont conduites Ă l'abattoir au terme de leur production laitiĂšre ou de leur fonction de reproductrices, c'est-Ă -dire au bout de 6 Ă 7 ans pour les premiĂšres et 7 Ă 10 ans pour les secondes â bien plus que des jeunes bovins ou bĆufs, Ă la viande a priori de meilleure qualitĂ©. Surtout, plus du tiers de cette consommation 35 % vient de vaches laitiĂšres rĂ©formĂ©es, qui se retrouvent plutĂŽt dans les produits de bas de gamme contrairement aux vaches allaitantes 65 %, issues de races sĂ©lectionnĂ©es pour faire de la viande. Lire la note de blog "D'oĂč il vient, ton steak ?" "Le marchĂ© français est plus demandeur de vache dans la mesure oĂč sa viande est plus rouge et moins claire que celle des jeunes bovins", explique GĂ©rard You, chef du service Ă©conomie des filiĂšres Ă l'Institut de l'Ă©levage. RĂ©sultat la France importe 373 000 tonnes de vache d'Allemagne et d'Irlande chaque annĂ©e pour satisfaire une demande supĂ©rieure Ă sa production. A l'inverse, elle exporte 268 000 tonnes de jeunes bovins, essentiellement Ă destination de l'Italie, qui manque de bĂȘtes pour faire tourner ses ateliers d'engraissage. Des fraudes possibles faute de contrĂŽles suffisants Actuellement, la vache allaitante est vendue en moyenne 4,30 euros le kilo Ă l'entrĂ©e Ă l'abattoir, contre 3,64 âŹ/kg pour la vache laitiĂšre. Avec des carcasses pesant entre 300 et 400 kg, un surclassement de la race â le fait de faire passer une viande standard en une autre de meilleure qualitĂ© â peut mettre de dĂ©gager une plus-value de 400 euros par bĂȘte, calcule GĂ©rard You. L'intĂ©rĂȘt commercial d'une telle fraude existe donc, tant pour l'abattoir que les distributeurs. La fraude est d'autant plus aisĂ©e que les contrĂŽles sont loin d'ĂȘtre systĂ©matiques Ă la sortie des abattoirs. "Nous contrĂŽlons 100 % des bovins sur pied avant et juste aprĂšs l'abattage. Mais ensuite, la carcasse est dĂ©coupĂ©e et traitĂ©e. Seule une trĂšs petite partie des lots est contrĂŽlĂ©e Ă la sortie de l'abattoir et dans les commerces, par sondage, explique Laurent Lasne, du Syndicat national des inspecteurs en santĂ© publique vĂ©tĂ©rinaire. Une fraude est donc possible dĂšs lors qu'il s'agit de bĂ©nĂ©ficier d'une mention valorisante, comme des races plus nobles, des labels ou des appelations contrĂŽlĂ©es." Audrey Garric Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. 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Dansle boeuf, les morceaux les plus gras se situeront dans la cĂŽte, la basse cĂŽte, lâentrecĂŽte, le faux filet ou le bifteck, voire le steak hachĂ© (Ă 15 ou 20% de MG). Cela dĂ©pendra aussi de la race de viande
Steaks hachĂ©s aux herbes, fondue de tomates Type de recette platsNote Temps de prĂ©paration DifficultĂ© Combien de personnes IngrĂ©dients pour Steaks hachĂ©s aux herbes, fondue de tomates400 g de steak hachĂ© maigre 1 kg de tomates 1/4 de botte de persil plat 1/2 botte de cerfeuil 1/4 de botte d'estragon 3 pincĂ©es de piment d'Espelette 4 oignons blancs 1 feuille de laurier 1 branche de thym 3 gousses d'ail 1 cuillĂšre Ă soupe d'huile d'olive Sel, poivre PrĂ©paration pour Steaks hachĂ©s aux herbes, fondue de tomatesLavez, sĂ©chez et effeuillez toutes les herbes. Ciselez les feuilles. Mettez-les dans un saladier, ajoutez le piment d'Espelette, du sel et du poivre du moulin. MĂ©langez bien. Ajoutez le steak hachĂ© dans le saladier. Avec une fourchette, pĂ©trissez la viande jusqu'Ă ce que toutes les herbes y soient bien mĂ©langĂ©es. Reformez les steaks. RĂ©servez au et Ă©pĂ©pinez les tomates. Coupez-les en morceaux. Ăpluchez les oignons blancs. Ciselez-la moitiĂ©. Coupez l'autre moitiĂ© en fines rondelles, une cuillĂšre Ă soupe d'huile dans une cocotte. Faites revenir les oignons ciselĂ©s pendant 5 minutes. Ajoutez les tomates, le laurier, le thym et les gousses d'ail non Ă©pluchĂ©es et Ă©crasĂ©es. Salez et poivrez. Cuisez Ă dĂ©couvert Ă feu moyen pendant 30 minutes en remuant griller les steaks hachĂ©s aux herbes, selon la cuisson que vous prĂ©fĂ©rez. Dressez-les sur les assiettes. Ajoutez les rondelles d'oignons rĂ©servĂ©es. Entourez de fondue de de publication PubliĂ© par Paule NeyratDate de mise Ă jour Notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir plus.
Steakau poivre . Choisissez une recette classique de steak, comme le steak au poivre, ou steak au poivre. Dans un petit bol, mélanger 1 c. poivre grossiÚrement moulu, deux gousses d'ail hachées, 2 c. de gros sel, 2 c. raifort préparé et 2 c. l'huile d'olive. Placer 2 lb steaks de surlonge dans un bol en verre et le frotter sur la marinade
Sommaire Valeurs nutritionnellesBienfaitsBien choisirPrĂ©parationContre-indications et allergiesHistoireLe bĆuf est la deuxiĂšme viande la plus consommĂ©e au monde, juste aprĂšs la volaille. Dans les pays dĂ©veloppĂ©s, nous avons mĂȘme tendance Ă le consommer en excĂšs, ce qui nâest pas sans consĂ©quences pour notre santĂ©. Pourtant, la viande de bĆuf consommĂ©e avec modĂ©ration et dans le cadre dâune alimentation variĂ©e et Ă©quilibrĂ©e pourrait avoir quelques avantages santĂ©. CaractĂ©ristique du bĆufRiche en protĂ©ines ;Excellente source de fer hĂ©minique ;Source de graisses saturĂ©es ;Doit ĂȘtre consommĂ© avec nutritionnelles et caloriques du bĆufQue vaut une portion » de bĆuf ?Poids/volumebĆuf hachĂ©, maigre, grillĂ©, bien cuit, 100 gRĂŽti de cĂŽtes croisĂ©es, piĂšce maigre, braisĂ©, 100 gBifteck dâintĂ©rieur de ronde, piĂšce maigre, grillĂ©, 100 gFoie de bĆuf braisĂ©, 100 gCalories252206163191ProtĂ©ines28,0 g34,8 g30,1 g29,1 gGlucides0,0 g0,0 g0,0 g5,1 gLipides14,7 g11,3 g3,9 g5,3 g-saturĂ©s5,8 g4,1 g1,3 g1,7 g-monoinsaturĂ©s6,8 g4,7 g1,5 g0,7 g-polyinsaturĂ©s0,4 g0,4 g0,2 g0,6 gCholestĂ©rol81 mg82 mg65 mg396 mgFibres alimentaires0,0 g0,0 g0,0 g0,0 gZoom sur la composition de la viande de bĆuf Le bĆuf est une des viandes les plus consommĂ©es au monde. Si le choix du morceau importe pour conserver une alimentation variĂ©e et santĂ©, toutes les piĂšces bĂ©nĂ©ficient globalement dâune teneur intĂ©ressante en vitamines et minĂ©raux. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer les suivants Phosphore le bĆuf est une excellente source de phosphore voir notre fichePalmarĂšs des nutriments Phosphore. Le phosphore constitue le deuxiĂšme minĂ©ral le plus abondant de lâorganisme aprĂšs le calcium. Il joue un rĂŽle essentiel dans la formation et le maintien de la santĂ© des os et des dents. De plus, il participe entre autres Ă la croissance et Ă la rĂ©gĂ©nĂ©rescence des tissus et aide Ă maintenir Ă la normale le pH du sang. Il est lâun des constituants des membranes cellulaires ;Fer le rĂŽti de cĂŽtes et le bifteck dâintĂ©rieur de ronde sont dâexcellentes sources de fer pour lâhomme et de bonnes sources pour la femme. Le bĆuf hachĂ© est lui aussi une excellente source de fer pour lâhomme, mais seulement une source pour la femme, car leurs besoins respectifs en ce minĂ©ral sont diffĂ©rents. Le foie de bĆuf est quant Ă lui une excellente source de fer. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minĂ©ral est essentiel au transport de lâoxygĂšne et Ă la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rĂŽle dans la fabrication de nouvelles cellules, dâhormones et de neurotransmetteurs les messagers dans lâinflux nerveux. Il est Ă noter que le fer contenu dans les aliments dâorigine animale est trĂšs bien absorbĂ© par lâorganisme, comparativement au fer des vĂ©gĂ©taux ;Zinc cette viande est une excellente source de zinc. Le zinc participe notamment aux rĂ©actions immunitaires, Ă la fabrication du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique, Ă la perception du goĂ»t, Ă la cicatrisation des plaies et au dĂ©veloppement du fĆtus. Le zinc interagit Ă©galement avec les hormones sexuelles et thyroĂŻdiennes. Dans le pancrĂ©as, il participe Ă la synthĂšse fabrication, Ă la mise en rĂ©serve et Ă la libĂ©ration de lâinsuline ;Cuivre le foie de bĆuf est une excellente source de cuivre. Le bifteck dâintĂ©rieur de ronde est quant Ă lui une bonne source de cuivre. Cependant, le bĆuf hachĂ© et le rĂŽti de cĂŽtes en sont seulement des sources. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nĂ©cessaire Ă la formation de lâhĂ©moglobine et du collagĂšne protĂ©ine servant Ă la structure et Ă la rĂ©paration des tissus dans lâorganisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent Ă©galement Ă la dĂ©fense du corps contre les radicaux libres ;SĂ©lĂ©nium le bĆuf est une excellente source de sĂ©lĂ©nium. Ce minĂ©ral travaille avec lâune des principales enzymes antioxydantes, prĂ©venant ainsi la formation de radicaux libres dans lâorganisme. Il contribue aussi Ă convertir les hormones thyroĂŻdiennes en leur forme active ;Vitamine B2 le foie de bĆuf, le bĆuf hachĂ© et le rĂŽti de cĂŽtes sont dâexcellentes sources de vitamine B2. Le bifteck dâintĂ©rieur de ronde est, pour sa part, une bonne source de cette vitamine, connue aussi sous le nom de riboflavine. Tout comme la vitamine B1, la riboflavine joue un rĂŽle dans le mĂ©tabolisme de lâĂ©nergie de toutes les cellules. De plus, elle contribue Ă la croissance et Ă la rĂ©paration des tissus, Ă la production dâhormones et Ă la formation des globules rouges ;Vitamine B3 le bĆuf est une excellente source de vitamine B3. AppelĂ©e aussi niacine, la vitamine B3 participe Ă de nombreuses rĂ©actions mĂ©taboliques et contribue particuliĂšrement Ă la production d'Ă©nergie Ă partir des glucides, des lipides, des protĂ©ines et de l'alcool que nous ingĂ©rons. Elle participe aussi au processus de formation de lâADN, permettant une croissance et un dĂ©veloppement normaux ;Acide pantothĂ©nique le foie de bĆuf est une excellente source dâacide pantothĂ©nique vitamine B5. Le bĆuf hachĂ© est pour sa part une bonne source dâacide pantothĂ©nique, tandis que le rĂŽti de cĂŽtes et le bifteck dâintĂ©rieur de ronde en sont des sources. Lâacide pantothĂ©nique fait partie dâune coenzyme clĂ© dans lâutilisation de lâĂ©nergie des aliments que nous consommons. Il participe aussi Ă plusieurs Ă©tapes de la synthĂšse des hormones stĂ©roĂŻdiennes, des neurotransmetteurs et de lâhĂ©moglobine ;Vitamine B6 le rĂŽti de cĂŽtes, le bifteck dâintĂ©rieur de ronde et le foie de bĆuf sont dâexcellentes sources de vitamine B6, tandis que le bĆuf hachĂ© en est une source. La vitamine B6, aussi appelĂ©e pyridoxine, fait partie de coenzymes qui participent au mĂ©tabolisme des protĂ©ines et des acides gras ainsi quâĂ la synthĂšse fabrication des neurotransmetteurs messagers dans lâinflux nerveux. Elle contribue Ă©galement Ă la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage dâoxygĂšne. La pyridoxine est aussi nĂ©cessaire Ă la transformation du glycogĂšne en glucose et elle contribue au bon fonctionnement du systĂšme immunitaire. Cette vitamine joue enfin un rĂŽle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses et dans la modulation de rĂ©cepteurs hormonaux ;Folate le foie de bĆuf est une excellente source de folate vitamine B9. Le folate participe Ă la fabrication de toutes les cellules du corps, dont les globules rouges. Cette vitamine joue un rĂŽle essentiel dans la production du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique ADN, ARN, dans le fonctionnement du systĂšme nerveux et du systĂšme immunitaire, ainsi que dans la cicatrisation des blessures et des plaies. Comme il est nĂ©cessaire Ă la production des nouvelles cellules, une consommation adĂ©quate est primordiale durant les pĂ©riodes de croissance et pour le dĂ©veloppement du foetus ;Vitamine B12 le bĆuf est une excellente source de vitamine B12. Cette vitamine travaille de concert avec lâacide folique vitamine B9 pour la fabrication des globules rouges dans le sang. Elle travaille aussi Ă lâentretien des cellules nerveuses et des cellules fabriquant le tissu osseux ;Vitamine A le foie de bĆuf est une excellente source de vitamine A, particuliĂšrement sous forme de rĂ©tinol, une des formes actives de la vitamine A dans lâorganisme. La vitamine A est lâune des vitamines les plus polyvalentes, jouant un rĂŽle dans plusieurs fonctions de lâorganisme. Elle favorise, entre autres, la croissance des os et des dents. Elle maintient la peau en bonne santĂ© et protĂšge contre les infections. De plus, elle joue un rĂŽle antioxydant et favorise une bonne vision, particuliĂšrement dans lâobscuritĂ© ;ManganĂšse le foie de bĆuf est une bonne source de manganĂšse. Le manganĂšse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de diffĂ©rents processus mĂ©taboliques. Il participe Ă©galement Ă la prĂ©vention des dommages causĂ©s par les radicaux libres ;Vitamine B1 le foie de bĆuf est une bonne source de vitamine B1. Le bĆuf hachĂ©, le rĂŽti de cĂŽtes et le bifteck dâintĂ©rieur de ronde en sont des sources. AppelĂ©e aussi thiamine, la vitamine B1 fait partie d'un coenzyme nĂ©cessaire Ă la production d'Ă©nergie principalement Ă partir des glucides que nous ingĂ©rons. Elle participe aussi Ă la transmission de l'influx nerveux et favorise une croissance normale ;Vitamine D. Le rĂŽti de cĂŽtes est une bonne source de vitamine D. Le bĆuf hachĂ©, le bifteck dâintĂ©rieur de ronde et le foie de bĆuf sont, quant Ă eux, des sources de cette vitamine. La vitamine D joue un rĂŽle primordial dans la santĂ© des os et des dents, en rendant disponible le calcium et le phosphore dans le sang, entre autres pour la croissance de la structure osseuse. Elle participe aussi Ă la maturation des cellules, dont les cellules du systĂšme bienfaits de la viande de bĆufConsommĂ©s avec modĂ©ration et dans le cadre dâune alimentation diversifiĂ©e et variĂ©e, certains morceaux du bĆuf contiennent des nutriments bĂ©nĂ©fiques Ă la santĂ©. Pour idĂ©e, les recommandations actuelles prĂ©conisent de limiter la consommation de viande rouge Ă deux portions par semaine et dâaugmenter, dans le mĂȘme temps, la consommation de produits de la mer et dâaliments sources de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales. Une source de lipides essentiels mais Ă consommer avec modĂ©rationLa consommation de viandes rouges, tel le bĆuf, entraĂźne inĂ©vitablement un apport plus Ă©levĂ© en lipides dans lâalimentation. Certaines Ă©tudes se sont penchĂ©es sur les liens pouvant exister entre la consommation de lipides et de viandes rouges et le risque de cancer. Une Ă©tude prospective rĂ©alisĂ©e par une Ă©quipe de chercheurs de renom a dĂ©montrĂ© que la consommation de lipides de sources animales provenant particuliĂšrement des viandes rouges Ă©tait associĂ©e Ă une incidence plus Ă©levĂ©e de cancers colorectaux. Plus rĂ©cemment, les auteurs dâun article de synthĂšse prĂ©sentant les rĂ©sultats de plusieurs recherches ont conclu que lâassociation positive observĂ©e entre lâapport en gras total de la diĂšte et le risque de cancer colorectal serait davantage attribuable Ă la consommation de viande rouge. Ce type dâaliment est associĂ© Ă une incidence accrue du cancer du cĂŽlon et de la prostate. Selon les auteurs, il y aurait donc lieu de recommander une diminution de la consommation de viande rouge, en particulier le bĆuf coupes grasses et les viandes froides plutĂŽt quâune diminution des gras dans la diĂšte surtout ceux dâorigine vĂ©gĂ©tale puisque la viande rouge nâapporterait aucun bĂ©nĂ©fice supplĂ©mentaire en ce qui a trait Ă la prĂ©vention du cancer. Des chercheurs ont aussi observĂ© que lâincidence de cancer colorectal augmentait seulement avec un apport de viandes riches en gras par exemple les saucisses, les viscĂšres et les viandes froides et quâelle diminuait avec la consommation de viandes rouges maigres. Comme les rĂ©sultats des Ă©tudes sont contradictoires et que plusieurs autres facteurs pourraient ĂȘtre en cause, lâimplication rĂ©elle des lipides dans lâincidence des cancers, particuliĂšrement du cancer colorectal, nâest pas encore en acide linolĂ©ique conjuguĂ© ALCLes ALC sont un groupe dâacides gras polyinsaturĂ©s, dĂ©rivĂ©s de lâacide linolĂ©ique. Produits entre autres durant le processus de digestion des ruminants, les ALC sont prĂ©sents exclusivement dans la viande obtenue de ces animaux bĆuf, agneau, mouton, cerf, ainsi que dans le lait et les produits laitiers. Le bĆuf contient des quantitĂ©s relativement Ă©levĂ©es dâALC. Ces acides gras sont connus pour leurs effets bĂ©nĂ©fiques potentiels contre le cancer, lâathĂ©rosclĂ©rose et le diabĂšte, de mĂȘme que sur le systĂšme immunitaire et la composition corporelle. Comme la recherche sur les ALC a davantage Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e chez lâanimal et que les mĂ©canismes par lesquels ces acides gras exercent leurs effets demeurent obscurs, les chercheurs demeurent prudents quant Ă lâĂ©mission de recommandations claires concernant leur consommation. De plus, la majoritĂ© des Ă©tudes ont Ă©tĂ© effectuĂ©es Ă partir de supplĂ©ments dâALC, ainsi, lâeffet des ALC naturellement prĂ©sents dans le bĆuf reste Ă dĂ©terminer. Il est tout de mĂȘme intĂ©ressant de savoir que les diffĂ©rentes coupes de bĆuf contiendraient de 0,01 g Ă 0,06 g dâALC par 100 g de viande, selon leur teneur en matiĂšres grasses. Dans les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es Ă partir de supplĂ©ments, des effets thĂ©rapeutiques ont Ă©tĂ© remarquĂ©s Ă des doses quotidiennes de 3,5 g Ă 7 g dâALC voir notre fiche Acide linolĂ©ique conjuguĂ©.Fer hĂ©miniqueLa viande rouge contient des quantitĂ©s plus Ă©levĂ©es de fer hĂ©mique que la viande blanche. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que le fer hĂ©mique pourrait causer des dommages Ă la muqueuse du cĂŽlon et promouvoir la croissance de cellules cancĂ©reuses dans les Ă©tudes animales. Le fer hĂ©mique favorise Ă©galement la formation de composĂ©s N-nitrosĂ©s potentiellement bĆuf maigre, meilleur pour le coeurDĂšs les annĂ©es 1940, des chercheurs ont remarquĂ© que les protĂ©ines dâorigine animale possĂ©daient un effet hypercholestĂ©rolĂ©miant, contrairement aux protĂ©ines vĂ©gĂ©tales qui ont davantage tendance Ă diminuer le cholestĂ©rol sanguin. Plus rĂ©cemment, une Ă©tude dâobservation rĂ©alisĂ©e auprĂšs de plus de 6 000 participants a permis de constater que plus la consommation de protĂ©ines de viande, de poisson et de volaille Ă©tait Ă©levĂ©e, plus les concentrations sanguines de cholestĂ©rol et dâapolipoprotĂ©ine-B protĂ©ine attachĂ©e aux particules de cholestĂ©rol-LDL, communĂ©ment appelĂ© mauvais » cholestĂ©rol des participants Ă©taient Ă©levĂ©es. De plus, une consommation Ă©levĂ©e de bĆuf Ă©tait spĂ©cifiquement reliĂ©e Ă des concentrations plus Ă©levĂ©es de ces deux paramĂštres sanguins, qui sont des facteurs de risque de la maladie cardiovasculaire, comparativement aux participants qui en consommaient le moins. Une rĂ©cente Ă©tude dont le but Ă©tait de rĂ©viser plus de 50 recherches rĂ©alisĂ©es sur le sujet a plutĂŽt permis de conclure que la viande rouge maigre, dĂ©pourvue de son gras visible, nâaugmentait pas le cholestĂ©rol total ni le cholestĂ©rol-LDL mauvais » cholestĂ©rol dans le sang. Ces rĂ©sultats laissent penser que la consommation modĂ©rĂ©e de bĆuf maigre peut faire partie dâune alimentation Ătats-Unis comme au Canada, les recommandations pour la santĂ© cardiovasculaire suggĂšrent de diminuer la consommation dâacides gras de type saturĂ©, Ă©tant donnĂ© leurs effets nĂ©fastes sur les concentrations sanguines de cholestĂ©rol. Selon la coupe de viande utilisĂ©e, 30 % Ă 40 % des lipides du bĆuf proviennent des gras saturĂ©s. Par contre, il faut prĂ©ciser que la consommation dâacide stĂ©arique, un acide gras qui reprĂ©sente environ le tiers du contenu total en acides gras saturĂ©s du bĆuf sauf pour le foie de bĆuf, dans lequel il reprĂ©sente plus des deux tiers, entraĂźne des effets diffĂ©rents sur le profil lipidique sanguin comparativement aux autres acides gras saturĂ©s. En effet, lâacide stĂ©arique diminuerait lĂ©gĂšrement le rapport cholestĂ©rol total sur cholestĂ©rol-HDL bon cholestĂ©rol », cet effet Ă©tant un facteur protecteur de la maladie cardiovasculaire. Bien que ces rĂ©sultats dĂ©montrent que les acides gras saturĂ©s ne sont pas tous nuisibles, leur remplacement par des acides gras insaturĂ©s monoinsaturĂ©s et polyinsaturĂ©s est tout de mĂȘme souhaitable puisquâil a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que cela permettait de diminuer le risque de maladies rĂ©sultats singuliers ont Ă©tĂ© observĂ©s lors dâune Ă©tude Ă©valuant lâeffet de la consommation de lipides et de protĂ©ines animales sur les accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux AVC. En analysant lâalimentation de plus de 85 000 femmes, les auteurs ont constatĂ© que celles ayant un plus faible apport en protĂ©ines animales Ă©taient plus Ă risque de souffrir dâune hĂ©morragie intraparenchymateuse un type dâAVC, comparativement Ă celles ayant un apport plus Ă©levĂ©. Les auteurs ont soulevĂ© que cette observation pourrait expliquer lâincidence Ă©levĂ©e de ce type dâAVC dans certains pays dâAsie oĂč la consommation de viande est bonne source de vitamines et minĂ©raux malgrĂ© toutDes composĂ©s protecteurs contre le cancer seraient aussi prĂ©sents dans la viande rouge, comme le bĆuf. Certaines Ă©tudes ont observĂ© une relation inverse entre les concentrations sanguines de zinc et de sĂ©lĂ©nium et lâincidence de certains cancers. Ces deux minĂ©raux sont prĂ©sents en grande quantitĂ© dans la viande rouge en plus dâĂȘtre hautement biodisponibles. De plus, le foie de bĆuf est une source exceptionnelle de vitamine A et de folate vitamine B9. Le folate a Ă©tĂ© associĂ© Ă la diminution du risque de certains mot du nutritionnisteLe bĆuf est une viande rouge nutritive pouvant faire partie dâune alimentation saine. Il contient des vitamines particuliĂšrement des vitamines du groupe B et plusieurs minĂ©raux prĂ©sents en grande quantitĂ© sĂ©lĂ©nium, zinc, fer, cuivre. Les personnes ne consommant pas de bĆuf ou dâautres viandes rouges doivent porter une attention particuliĂšre Ă lâintĂ©gration quotidienne des substituts de la viande Ă leur alimentation afin de sâassurer que leurs besoins en ces diffĂ©rents minĂ©raux et vitamines soient terme viande bovine sert Ă dĂ©signer la chair comestible de la vache, du taureau, du veau, de la gĂ©nisse et du bĆuf. La viande de bĆuf est une des viandes les plus consommĂ©es Ă travers le monde juste aprĂšs la volaille, dans les pays dĂ©veloppĂ©s particuliĂšrement. Toutefois, tous les morceaux ne se valent pas et il convient de savoir faire les bons choix afin de conserver un Ă©tat de santĂ© optimal. Carte d'identitĂ©Famille bovinĂ©sSaison dĂ©cembre Ă marsCouleur brun rougeSaveur douce Une cuisson Ă maĂźtriserPour profiter de façon optimale des propriĂ©tĂ©s santĂ© du bĆuf, il importe de le cuire de façon adĂ©quate afin dâĂ©viter la formation de composĂ©s potentiellement cancĂ©rogĂšnes. Il faut Ă©viter de carboniser ou de trop cuire la viande et utiliser moins souvent la friture et la cuisson sur le grill ou au de cuisson Ă mesurer avec un thermomĂštre Ă viandeRĂŽti 57 Ă 60 ÂșC 135-140 ÂșF. Laisser reposer 15 minutes aprĂšs la cuisson. La tempĂ©rature interne augmentera encore de 3 Ă 5 degrĂ©s ;Steak 63 ÂșC 145 ÂșF. Enfoncer le thermomĂštre Ă l'horizontale dans la viande ;BĆuf hachĂ© 72 ÂșC 160 ÂșF.Faut-il laisser reposer la viande avant cuisson ?Il n'est plus recommandĂ© aujourd'hui de laisser reposer la viande sur le comptoir le temps qu'elle atteigne la tempĂ©rature de la piĂšce; il est prĂ©fĂ©rable de la faire passer directement du rĂ©frigĂ©rateur Ă la casserole ou au astuces pour bien cuisiner le bĆuf et Ă©viter les intoxicationsSi possible, hacher soi-mĂȘme sa viande juste avant de l'apprĂȘter, Ă l'aide d'un large couteau ou d'un hache-viande; les risques de prolifĂ©ration bactĂ©rienne s'en trouveront grandement plus grande vigilance s'impose quant Ă l'entretien des ustensiles, rĂ©cipients, assiettes, planches Ă dĂ©couper qui se trouvent en contact avec de la viande crue. Les laver Ă l'eau chaude et savonneuse tout de suite aprĂšs lâutilisation. Frotter rĂ©guliĂšrement la surface de travail avec du vinaigre ou un demi-citron privĂ© de son lâon veut faire cuire des morceaux de bĆuf Ă la mijoteuse crock pot ou slow cooker, dont les tempĂ©ratures de cuisson restent trĂšs basses, les faire d'abord revenir Ă haute tempĂ©rature afin de dĂ©truire les bactĂ©ries qui pourraient ĂȘtre prĂ©sentes Ă la morceaux les moins tendres gagneront Ă mariner un Ă cinq jours au rĂ©frigĂ©rateur dans une prĂ©paration comprenant nĂ©cessairement une substance acide jus d'agrumes, vin, cidre, vinaigre ou yogourt. Ajouter les aromates de son choix, une bonne huile d'olive, de la sauce soja ou Worcestershire, du miel, piĂšces Ă rĂŽtir peuvent ĂȘtre saumurĂ©es 24 heures dans de l'eau additionnĂ©e de sucre et de sel. Laisser ensuite reposer la viande une journĂ©e au rĂ©frigĂ©rateur. Elle sera nettement plus tendre aprĂšs ce traitement. Laisser reposer une piĂšce rĂŽtie 15 ou 20 minutes Ă la sortie du four, permet une bonne rĂ©partition des jus dans la chair. La recouvrir d'une feuille de papier dâaluminium pour la garder chaude. Enfin, autant que possible, acheter rĂŽtis et morceaux Ă braiser avec les os. Ils donnent Ă la chair plus de saveur et l'empĂȘchent de trop se rĂ©tracter Ă la des abatsLangue pour la dĂ©barrasser de ses impuretĂ©s, la mettre Ă rincer sous un filet d'eau froide pendant une heure, ou la laisser simplement tremper en changeant l'eau Ă quelques reprises ;Foie retirer la membrane transparente qui le recouvre, puis le mettre Ă tremper dans du lait afin de lui enlever un peu de son amertume ;Tripes fraĂźches, elles exigent une longue cuisson une douzaine d'heures, et mĂȘme plus. Il est prĂ©fĂ©rable de les acheter partiellement cuites pour les apprĂȘter ensuite en suivant la recette de son bĆuf sert dâingrĂ©dients de base Ă de nombreuses recettes traditionnelles et classiques. Dâailleurs, chaque continent possĂšde sa spĂ©cialitĂ© en matiĂšre de viande de bĆuf. Une fois le morceau choisi, il convient de respecter quelques bons conseils de cuisson et il ne reste plus quâĂ se rĂ©galer. Les grands classiques Ă base bĆufL'incontournable hamburger peut se prĂ©parer avec de l'ail et des oignons Ă©mincĂ©s, du thym, du persil, ou d'autres herbes au choix. Pour une expĂ©rience gustative inusitĂ©e, ajouter des olives noires hachĂ©es. Si le mĂ©lange n'est pas assez homogĂšne, ajouter un Ćuf cru et de la chapelure. Bien mĂ©langer les ingrĂ©dients et faire revenir Ă la poĂȘle ou griller au four. Napper d'un coulis de poivron rĂŽti ;Le bifteck tartare, qui aurait Ă©tĂ© inventĂ© au XIVe siĂšcle par les Tartares, se prĂ©pare avec le filet, qu'il faut d'abord couper en tranches, puis en cubes et enfin Ă©mincer. Incorporer un jaune d'Ćuf, une Ă©chalote hachĂ©e trĂšs finement, du sel, du poivre, un peu d'huile de tournesol, du persil hachĂ© et, si lâon veut ajouter un peu d'aciditĂ©, quelques gouttes de vin blanc ;La rĂ©ussite du carpaccio, ce plat de viande crue, créé en hommage Ă un peintre de la Renaissance vĂ©nitienne, tient Ă la finesse de ses tranches. Pour le rĂ©ussir, mettre le morceau de filet au congĂ©lateur une dizaine de minutes, il sera nettement plus facile Ă trancher. Assaisonner de sel et de poivre le fond d'une assiette. Y dĂ©poser les tranches de viande et assaisonner de nouveau de sel et de poivre. Napper d'une vinaigrette Ă base de jus de citron et d'huile d'olive. DĂ©corer d'une julienne de zeste de citron blanchi et servir avec une salade de roquette et des croĂ»tons de pain ;La daube se prĂ©pare avec de la viande prise dans l'Ă©paule et coupĂ©e en cubes, que l'on fait cuire dans une cocotte Ă©paisse avec du vin rouge, de l'ail en chemise, une feuille de laurier, quelques clous de girofle, des Ă©corces d'agrumes sĂ©chĂ©es. Ajouter un morceau de lard non salĂ©. La cuisson dure 3 ou 4 heures au four ou 8 Ă 10 heures dans une mijoteuse rĂ©glĂ©e Ă basse anti-gaspillage Servir les restes de bĆuf en salade tiĂšde avec la chair d'une aubergine frite, des Ă©chalotes, du jus de limette et une pincĂ©e de sucre. Ajouter du piment fort si sa viande sĂ©chĂ©e maisonPour les excursions ou les expĂ©ditions, la charqui viande sĂ©chĂ©e n'a pas son pareil. On peut s'en procurer dans le commerce, mais elle est gĂ©nĂ©ralement traitĂ©e aux nitrites et souvent faite de viande hachĂ©e reconstituĂ©e. La vĂ©ritable charqui n'est jamais hachĂ©e. On peut la faire soi-mĂȘme en coupant d'abord la viande en fines tranches dans le sens contraire des fibres. Jeter les tranches dans de l'eau ou une marinade qui mijote et les retirer dĂšs que le liquide a retrouvĂ© son point d'Ă©bullition. Mettre ensuite les tranches Ă sĂ©cher dans un dĂ©shydrateur ou au four rĂ©glĂ© de 60 Ă 72ÂșC 160ÂșF pendant 7 Ă 12 heures, jusqu'Ă ce que la viande soit sĂšche, mais non les abats pour Ă©pater vos convivesLe cĆur est servi en tranches de 1 Ă 1,5 cm d'Ă©paisseur que l'on fait cuire jusqu'Ă ce qu'elles soient d'un beau rose saignant. On peut aussi le garder entier et le farcir avant de le mettre au four Ă feu lent. Ou le cuire dans du lait et un fond blanc, ou dans un mĂ©lange de fond brun et de vin rouge ;Pocher la langue prĂ©parĂ©e voir la section Abats ci-dessus dans un court-bouillon composĂ© d'eau, d'oignons, de poireaux, de carottes, d'ail, de cĂ©leri, d'un bouquet garni, de baies de geniĂšvre, de sel et de poivre que l'on aura prĂ©alablement fait cuire 45 minutes. Mijoter jusqu'Ă ce que la langue soit bien cuite. Enlever la peau blanche qui la recouvre, puis la couper en belles tranches que l'on servira nappĂ©es d'une sauce gribiche ;Faire mijoter longuement la queue dans un bouillon de lĂ©gumes et la servir en soupe. Ou la prĂ©parer en la mettant dans de l'eau froide amener Ă Ă©bullition, Ă©cumer; ajouter des pieds de veau, des oignons, du poivre, une ou deux branches de cĂ©leri, une ou deux carottes, une tĂȘte d'ail et un bouquet garni; cuire Ă frĂ©missement jusqu'Ă ce que la chair se dĂ©tache bien des os; effilocher la viande et servir avec le bouillon rĂ©duit et une purĂ©e de pommes de grĂące au bĆufEn Asie, on apprĂȘte le bĆuf dans des currys que l'on sert sur du riz ou des nouilles de riz. Les ThaĂŻlandais le font mijoter doucement dans du lait et de la crĂšme de noix de coco. Les Chinois le font sauter au wok avec quantitĂ© de lĂ©gumes des suggestions de recettes BĆuf bourguignon ;Langue de bĆuf ;BĆuf aux carottes ;CĂŽte de et allergiesDans les pays dĂ©veloppĂ©s, la consommation de viande rouge a tendance Ă ĂȘtre excessive. Pourtant, cette surconsommation nâest pas sans consĂ©quences et il est important dâen connaĂźtre les risques sur le long terme. Un risque accru de cancer Lâeffet de la consommation de viande rouge sur lâincidence de divers cancers est controversĂ©. Plusieurs Ă©tudes effectuĂ©es dans diffĂ©rents pays ont rapportĂ© une association entre la consommation Ă©levĂ©e de viande rouge et lâincidence plus Ă©levĂ©e de cancer colorectal autant chez lâhomme que chez la femme. Tandis que certaines Ă©tudes nâont pu dĂ©montrer dâassociation entre la consommation de viande rouge et le risque de cancer du cĂŽlon, des chercheurs ont observĂ© une diminution des cancers colorectaux chez les consommateurs de bĆuf maigre. De plus, cette relation serait particuliĂšrement observĂ©e dans le cas dâune consommation quotidienne supĂ©rieure Ă 140 g de viande rouge. Une diminution de la consommation de viande chez des gens ayant dĂ©jĂ un adĂ©nome colorectal ne semble pas diminuer le risque de rĂ©currence de la consommation de viande rouge et de gras animal a aussi Ă©tĂ© associĂ©e Ă une augmentation des cancers du sein dans certaines Ă©tudes, tandis quâaucune association nâa Ă©tĂ© observĂ©e dans dâautres. De plus, la consommation de viande rouge ou de bĆuf a Ă©tĂ© reliĂ©e Ă un risque plus Ă©levĂ© dâautres cancers, tels le cancer du pancrĂ©as, du poumon, de la vĂ©sicule biliaire, de lâestomac et de lâoesophage et de certains types de cancers de la prostate. Il est Ă noter que toutes ces Ă©tudes nâont pas utilisĂ© les mĂȘmes mĂ©thodes de cueillette de donnĂ©es, ce qui a pu entraĂźner des biais quant Ă lâĂ©valuation de la consommation rĂ©elle de viandes donnĂ© lâeffet controversĂ© de la consommation de viande rouge sur les risques de cancer, certains auteurs ont voulu nuancer la polĂ©mique. Des chercheurs ont soulignĂ© le fait que dans certains pays, mĂȘme si la consommation de viande rouge tend Ă diminuer avec les annĂ©es, lâincidence de cancer colorectal tend Ă augmenter. Une des raisons proposĂ©es pour expliquer cette observation est la faible consommation dâaliments protecteurs » contre le cancer tels les fruits et lĂ©gumes souvent associĂ©e Ă une alimentation riche en viandes rouges. La viande rouge ne serait donc pas directement en cause, mais plutĂŽt le dĂ©ficit en composĂ©s protecteurs prĂ©sents dans les vĂ©gĂ©taux. Dâautres Ă©tudes se sont penchĂ©es plus spĂ©cifiquement sur de tels composĂ©s protecteurs ou non potentiellement impliquĂ©s dans ces effets Ă la sur-cuissonCertains composĂ©s potentiellement cancĂ©rogĂšnes sont formĂ©s lorsque la viande est cuite Ă des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es, par exemple les amines hĂ©tĂ©rocycliques AHC et les hydrocarbones aromatiques polycycliques HAP. La formation de ces composĂ©s dĂ©pend de la mĂ©thode, de la tempĂ©rature et du degrĂ© de cuisson. La cuisson sur le grill et au barbecue ainsi que la friture produisent de grandes quantitĂ©s de ces composĂ©s cancĂ©rogĂšnes, tandis que la cuisson au four, les rĂŽtis ou les mijotĂ©s nâen forment que des quantitĂ©s nĂ©gligeables. Plusieurs Ă©tudes ont observĂ© un lien entre la cuisson excessive des viandes et diffĂ©rents types de cancer. Par exemple, le brunissement ou la carbonisation de la partie externe de la viande devrait ĂȘtre Ă©vitĂ©s, tout en sâassurant de cuire suffisamment la viande afin de tuer les sa consommation pour Ă©viter lâinflammationUne nouvelle Ă©tude a dĂ©montrĂ© qu'une molĂ©cule de sucre nommĂ©e la Neu5Gc acide N-glycolylneuraminic qui se retrouve dans la chair du bĆuf, de lâagneau et du porc mais aussi des produits laitiers dĂ©clencherait une rĂ©ponse immunitaire qui peut conduire Ă une inflammation chronique des tissus et ainsi contribuer Ă la croissance de tumeur cancĂ©reuse. L'exposition Ă long terme Ă ce sucre chez la souris a augmentĂ© de cinq fois le risque de dĂ©velopper un cancer. La consommation de viande et dâabats a souvent Ă©tĂ© associĂ©e Ă une augmentation de lâinflammation chez les gens atteints de maladies inflammatoires. RĂ©cemment, des chercheurs ont observĂ© que les gens qui consommaient plus de 58 g de viande par jour prĂ©sentaient un risque presque deux fois plus Ă©levĂ© de souffrir de polyarthrite rhumatoĂŻde. La prĂ©sence de plusieurs composĂ©s dans la viande pourrait partiellement expliquer ces associations dont les types de lipides, les protĂ©ines, le fer et les nitrites de la viande, mais davantage dâĂ©tudes seront nĂ©cessaires afin dâidentifier prĂ©cisĂ©ment les composĂ©s alimentaires impliquĂ©s. Les donnĂ©es disponibles actuellement ne permettent pas de conclure hors de tout doute que la consommation de viande augmente lâincidence de maladies inflammatoires. Il est tout de mĂȘme recommandĂ© aux gens Ă risque ou souffrant dâarthrite de limiter ou diminuer leur consommation de viandes, afin de bĂ©nĂ©ficier des effets positifs qui y sont risque accru de diabĂšte de type 2 ?Une Ă©tude dâobservation a permis de constater que les femmes qui consommaient du bĆuf ou du jambon plus de deux fois par semaine avaient un risque plus Ă©levĂ© dâĂȘtre atteintes de diabĂšte de type 2, comparativement aux femmes qui en consommaient moins dâune fois par semaine. Le cholestĂ©rol, les protĂ©ines et le fer contenus dans le bĆuf sont des facteurs alimentaires qui pourraient expliquer en partie cette association avec lâincidence du diabĂšte de type 2. De plus, deux grandes Ă©tudes ont observĂ© quâune alimentation de type western » caractĂ©risĂ©e entre autres par une consommation Ă©levĂ©e de viandes rouges et transformĂ©es, de produits laitiers riches en matiĂšres grasses, de sucres raffinĂ©s et de desserts Ă©tait associĂ©e davantage Ă une augmentation du risque de diabĂšte de type 2 chez lâhomme et la femme, comparativement Ă une alimentation dite prudente » caractĂ©risĂ©e par une consommation Ă©levĂ©e de fruits, de lĂ©gumes, de poisson, de volaille et de grains entiers. Chez la femme, ces Ă©tudes ont permis de dĂ©montrer quâune consommation Ă©levĂ©e de viande rouge Ă©tait reliĂ©e Ă lâaugmentation du de toxi-infections alimentairesLe bĆuf hachĂ© peut ĂȘtre responsable de toxi-infections alimentaires. Escherichia coli E. coli est une bactĂ©rie qui se trouve Ă lâĂ©tat naturel dans les intestins du bĂ©tail et il arrive quâelle contamine la surface de la viande au moment de lâabattage. Lorsque la viande est hachĂ©e, le processus peut rĂ©partir la bactĂ©rie dans toute la viande. Par contre, des mesures de salubritĂ© peuvent prĂ©venir une toxi-infection alimentaire. En plus du lavage des mains et des surfaces de travail, il est important dâĂ©viter toute contamination croisĂ©e de la viande crue avec dâautres aliments ou surfaces et de sâassurer de la cuisson suffisante du bĆuf. Les tempĂ©ratures internes de cuisson sont disponibles sur le site Internet de lâAgence canadienne dâinspection des aliments ACIA. Une toxi-infection alimentaire se manifeste par des crampes dâestomac, des nausĂ©es, des vomissements, de la diarrhĂ©e et de la et anecdotesUn peu dâhistoireLe terme bĆuf », qui est apparu dans la langue en 1155, est dĂ©rivĂ© du latin bos. Bien qu'elle ne vienne pas d'Europe, on donne souvent Ă l'espĂšce Bos taurus le nom de bĆuf europĂ©en », la diversitĂ© des cultures et l'Ă©loignement gĂ©ographique des rĂ©gions sur ce continent ayant conduit Ă la sĂ©lection de nombreuses races aux caractĂ©ristiques bien dĂ©finies et qui forment l'essentiel des Ă©levages modernes dans le bĆuf europĂ©en et le zĂ©bu sont les deux principales espĂšces de bovidĂ©s domestiquĂ©s. Ils ont pour ancĂȘtre commun le monumental aurochs que l'ĂȘtre humain chassait depuis des temps immĂ©moriaux. Lâaurochs aurait Ă©tĂ© domestiquĂ© il y a 7 000 ou 8 000 ans dans le sud-ouest de l'Asie et, peut-ĂȘtre Ă la mĂȘme Ă©poque, dans le nord de lâ bĆuf a d'abord Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un animal sacrĂ© destinĂ© aux sacrifices rituels, au cours desquels on rejouait symboliquement la mort de la dĂ©esse Lune, quâil reprĂ©sentait avec ses cornes en forme de lyre. Puis, avec lâapparition de l'agriculture, il est devenu un symbole de fertilitĂ©. En MĂ©sopotamie, en Ăgypte et dans la vallĂ©e de l'Indus, il prend une importance phĂ©nomĂ©nale. On le vĂ©nĂšre et le reprĂ©sente dans des statues tandis que, dans la GrĂšce et la Rome antiques, on lâoffre en sacrifices dĂ©couvre rapidement l'utilitĂ© du bĆuf comme animal de trait, que ce soit pour tirer les chariots sacrĂ©s ou, plus tard, la charrue de bois, dont il a suivi l'expansion vers l'ouest. DĂšs le IVe millĂ©naire avant notre Ăšre, le mĂąle castrĂ© est harnachĂ© et mis Ă l' saviez-vous ? Le goĂ»t pour la chair de bĆuf est rĂ©cent, historiquement parlant. En GrĂšce et Ă Rome, seule la classe riche en mange, situation qui prĂ©vaudra jusqu'Ă la fin du Moyen Ăge, Ă©poque oĂč les EuropĂ©ens se dĂ©couvriront un appĂ©tit immodĂ©rĂ© pour cette viande rouge. Selon certains, c'est le dĂ©sir de trouver des Ă©pices et des assaisonnements pour l'apprĂȘter et la conserver qui les lancera sur les mers Ă la conquĂȘte du le Moyen Ăge, Ă la campagne, le bĆuf est d'abord un animal de trait et une source de lait. On ne l'abat que lorsqu'il est Ă©puisĂ© par les travaux, les nombreuses lactations ou l'Ăąge. Il faudra donc faire preuve de beaucoup d'imagination pour apprĂȘter la chair coriace de ces bĂȘtes, que l'on qualifiait, et qualifie toujours en France, de vieilles marraines ». C'est ainsi que naĂźtront la daube et le pot-au-feu de mĂȘme que, en Angleterre, les ragoĂ»ts et plats de viande braisĂ©e ou bouillie qui restent, malgrĂ© tout, l'apanage des riches, les pauvres devant gĂ©nĂ©ralement se contenter des abats tripes, rognons, mou poumon, langue, queue, tout passe Ă la premiers bĆufs font leur entrĂ©e en AmĂ©rique lors du deuxiĂšme voyage de Christophe Colomb en 1494, tandis qu'il fonde, sur l'Ăźle d'Hispaniola aujourd'hui HaĂŻti et RĂ©publique dominicaine, le premier Ă©tablissement europĂ©en du continent. Les animaux se multiplieront et vivront plus ou moins Ă l'Ă©tat sauvage, si bien qu'on les chassera plutĂŽt qu'on ne les Ă©lĂšvera. Il faudra peu de temps avant que le bĆuf ne se retrouve sur tout le continent amĂ©ricain, depuis le nord jusqu'au bĆuf aujourdâhuiEncore aujourdâhui, dans plusieurs rĂ©gions du monde, le bĆuf continue dâĂȘtre un instrument de travail en plus de fournir un cuir solide pour la fabrication de tambours, de boucliers, de vĂȘtements et de literie, et des os pour façonner des grattoirs et des ustensiles de cuisine. Son fumier est souvent employĂ© comme combustible et comme ciment, et son urine sert au lavage et au tannage des que quelques races seulement dominent le marchĂ©, des centaines ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es au fil des siĂšcles. Aujourd'hui, les sĂ©lectionneurs recherchent de nouveau ces anciennes races au bagage gĂ©nĂ©tique plus Ă©tendu afin d'amĂ©liorer les troupeaux modernes, souvent trĂšs sensibles aux maladies et aux parasites ou dont les femelles prĂ©sentent des difficultĂ©s au moment du et environnementContrairement Ă celui de la volaille, le systĂšme digestif des ruminants est mal adaptĂ© au grain que, dans la nature, ils ne consomment qu'en petites quantitĂ©s. Et pourtant, dans les Ă©levages modernes, les bovins mangent de moins en moins d'herbe et de plus en plus de grains et de concentrĂ©s. Des chercheurs ont dĂ©montrĂ© que la chair du bĆuf Ă©levĂ© sur pĂąturage contenait moins de gras saturĂ©s et Ă©tait moins calorifique 100 calories de moins dans un steak de 170 grammes que celle du bĆuf Ă©levĂ© au grain. De plus, elle contient plus de vitamine E, d'acides gras omĂ©ga-3 deux Ă six fois plus et d'acide linolĂ©nique outre, les intestins des ruminants qui consomment peu d'herbe hĂ©bergent 300 fois plus de bactĂ©ries que ceux des animaux Ă©levĂ©s sur pĂąturage. Ă la longue, ces bactĂ©ries deviennent rĂ©sistantes Ă l'aciditĂ© gastrique de l'animal et, lorsqu'elles sont accidentellement transmises Ă l'ĂȘtre humain, elles survivent aux fortes doses d'aciditĂ© prĂ©sentes dans son estomac et lui sont, par consĂ©quent, beaucoup plus article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?Ă lire aussi
Combiende grammes est une tasse de boeuf hachĂ©? 16 onces d'eau correspondent Ă 16 onces liquides. 16 onces liquides est 2 tasses. Alors un Coupe d'eau pĂšse 227 grammes. Le bĆuf hachĂ© est lĂ©gĂšrement plus dense donc il y aurait un peu plus (1-3%) que 227 g dans un Coupe. Combien y a-t-il d'onces de viande dans une livre ? 16 onces
La race Angus originaire d'Ecosse est exclusivement destinĂ©e Ă produire de la viande. De par ses origines elle s'engraisse trĂšs facilement Ă l'herbe. Ainsi la viande est gĂ©nĂ©reusement persillĂ©e sans utiliser de cĂ©rĂ©ales supplĂ©mentaires rĂ©duisant ainsi son impact sur notre environnement. La viande, d'un rouge vif contraste bien avec le persillage. La proportion viande / gras est parfaitement Ă©quilibrĂ©e faisant ressortir des arĂŽmes subtils de viande d'Angus est maintenant prĂ©sente sur les meilleures tables Française. Il ne faut pas confondre la race Angus avec la marque amĂ©ricaine Black Angus qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre Ă©levĂ©e dans des conditions intensives.
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combien de steak haché dans une vache