Lescoureurs de la Grande Boucle s'élancent, ce mercredi, de Sorgues pour rallier Malaucène par une double ascension (pour la première
Sport Tour de France 2022 Chronique Nicolas Lepeltier Alexandre Pedro envoyé spécial sur les routes pyrénéennes du Tour Entre l’étape du jour, nos pronostics, le carnet de bord de nos envoyés spéciaux et un œil dans le rétro, retrouvez chaque matin l’actualité de la 109ᵉ édition de la Grande Boucle. Publié le 20 juillet 2022 à 06h30 - Mis à jour le 20 juillet 2022 à 08h46 Temps de Lecture 4 min. L’étape du jour Saint-Gaudens - Peyragudes 129,7 kilomètres Ça va piquer dans les mollets, mercredi, lors de la 17e étape entre Saint-Gaudens et Peyragudes, premier des deux gros rendez-vous du Tour avec les Pyrénées. Si, la veille, le Mur de Péguère a constitué un bel échauffement, que dire du menu du jour ? Une étape courte, de 129,7 kilomètres seulement, à travers les routes de Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées. Mais une étape qui promet d’être très nerveuse avec programmés, dans les 76 derniers kilomètres de course, quatre ascensions et 4 000 mètres de dénivelé. Dans l’ordre, le col d’Aspin 1re catégorie ; 12 kilomètres à 6,5 %, un classique de la Grande Boucle soixante-quatorze passages, suivi de la Hourquette d’Ancizan 2e catégorie ; 8,2 kilomètres à 5,1 %, assez roulante, du col de Val-Louron-Azet 1re catégorie ; 10,7 kilomètres à 6,8 % et de l’ascension finale vers l’altiport de Peyragudes 1re catégorie ; 8 kilomètres à 7,8 % où le maillot jaune Jonas Vingegaard et son dauphin au classement, Tadej Pogacar, vont pouvoir se mesurer dans les tout derniers kilomètres. Et dire que, le lendemain, ils remettent ça, en plus raide encore… Lire aussi Tour de France 2022 Houle s’impose à Foix et c’est le Canada qui tangue Les pronos LA RAISON Et s’il tuait tout suspense sur ce Tour, vingt-quatre heures plus tôt que prévu ? Alors que tout le monde s’attend à la grande explication avec Tadej Pogacar, jeudi, dans l’ascension du Hautacam, Jonas Vingegaard place une attaque franche dans le dernier kilomètre, à 16 % de l’ascension, après un gros travail de Wout van Aert, l’homme à tout faire de la Jumbo-Visma, au pied de Peyragudes. Résultat le Slovène est distancé dans les derniers hectomètres et repoussé au classement général. Le lendemain, le Danois n’a plus qu’à coller Pogi » aux basques pour s’assurer la victoire finale. LE CŒUR Mal récompensé de ses efforts jusqu’à présent, Romain Bardet s’échappe dans la descente d’Azet, très raide et technique, avec le Britannique Thomas Pidcock, qui excelle dans l’exercice. Les deux hommes attaquent l’ascension de Peyragudes avec une grosse minute d’avance sur le groupe maillot jaune. L’Auvergnat lâche son compagnon d’échappée pour aller cueillir sur l’altiport de la station la première victoire française sur ce Tour. Un succès qui le replace à la deuxième place au général et qui entretient l’espoir d’un premier triomphe tricolore sur les Champs depuis Bernard Hinault en 1985. Lire aussi Tour de France 2022 Romain Bardet, les bienfaits du détachement La décla Cela ne nous est jamais arrivé de terminer à trois un Tour de France. C’est un Tour tristounet pour nous » Vincent Lavenu, le manageur de l’équipe AG2R, était un peu désappointé mardi matin au départ de la 16e étape, à Carcassonne. Deux de ses coureurs, les Français Mikaël Cherel et Aurélien Paret-Peintre, diagnostiqués positifs au Covid-19, ont été contraints de quitter le Tour de France. Leur retrait est venu s’ajouter aux abandons de l’Australien Ben O’Connor, blessé, et du Belge Oliver Naesen, malade, ainsi qu’au départ du Français Geoffrey Bouchard dès le 9 juillet, lui aussi reconnu positif. Heureusement que Bob Jungels nous a remporté une très belle étape [à Châtel, en Haute-Savoie]. C’est la satisfaction de ce Tour 2022 », a choisi de philosopher Vincent Lavenu, tout en ajoutant qu’ il nous reste encore quelques jours pour batailler ». Les trois rescapés, le Luxembourgeois Bob Jungels, le Français Benoît Cosnefroy et le Belge Stan Dewulf savent ce qu’il leur reste à faire. Détour du Tour Le peloton, accablé par les fortes chaleurs de ces derniers jours, pourrait y piquer une tête. Mais les eaux cristallines du lac de Payolle, qui se découvre au kilomètre 73,1 de cette 17e étape, entre le col d’Aspin et la Hourquette d’Ancizan, pourraient n’être qu’une tentation tant la course promet d’être nerveuse. Passer si près d’un petit paradis, sans pouvoir y goûter une torture pour des hommes qui ont déjà parcouru plus de 2 700 kilomètres depuis Copenhague. Les suiveurs du Tour pourraient, eux, trouver matière à relaxation dans ce coin de verdure perché à 1 139 mètres d’altitude, surnommé le Petit Canada », avec les sommets des Pyrénées en arrière-plan. Le Britannique Steve Cummings avait, lui, signé sur les rives du lac de Payolle l’une des plus belles victoires de sa carrière, en remportant la 7e étape du Tour 2016, un an après avoir martyrisé les Français Romain Bardet et Thibaut Pinot sur l’aérodrome de Mende. Dans le rétro Située à proximité des Pyrénées, Saint-Gaudens a déjà été à quatorze reprises ville-départ du Tour. Le 14 juillet 1970, le peloton s’élance de la sous-préfecture de Haute-Garonne, direction La Mongie. Bernard Thévenet découvre l’épreuve à 22 ans. Le coureur de l’équipe Peugeot a déjà montré quelques qualités de grimpeur, mais il est déjà bien heureux lors de cette 18e étape de suivre les Merckx, Van Impe et Zoetemelk dans la montée finale, surtout après sa chute plus tôt dans la journée. Mais un homme vient lui glisser quelques mots à l’oreille. Il s’agit de Robert Chapatte. Viré de l’ORTF après la grève de 1968, l’ex-cycliste commente la course depuis la moto d’Europe 1. Chapatte lance au jeune Thévenet d’attaquer Regarde, ils sont tous cuits, attaque, tu vas gagner l’étape ! » Le Français s’exécute – pour moi, c’était Chapatte quand même » – et s’en va cueillir sa première victoire d’étape. Cinq ans plus tard, le journaliste retrouve le micro d’Antenne 2 et commente le premier Tour remporté par Thévenet qui sera suivi d’un second en 1977. La voiture-balai Il a fait chaud sur la route du Tour ce mardi, mais pas que sur la route. A Foix, le centre de presse a pris des allures de sauna sous le toit du club de tennis local. Des corps transpirants, des mains moites et des ordinateurs en surchauffe. Après un déjeuner dont nous avons salué la qualité et la générosité dans le live magnifique cuisson au barbecue de l’épaule d’agneau, certains confrères un rien repus et accablés par la chaleur ont déplacé tables et télés pour organiser une sorte de contre-journée » à l’extérieur du hangar. L’occasion de suivre presque à la fraîche la belle victoire de Hugo Houle ou de souffrir avec Romain Bardet, le tout avec la rivière Ariège en contrebas. Certaine s se sont même laissée s tenter par un petit bain de pieds. Foix remporte les mains en haut du guidon le titre de l’étape la plus bucolique de ce Tour de 2022. Promis, on revient très vite. Notre sélection d’articles sur le Tour de France 2022 Aude Lasjauniasenvoyée spéciale sur les routes pyrénéennes du Tour, Nicolas Lepeltier et Alexandre Pedroenvoyé spécial sur les routes pyrénéennes du Tour Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Depuisle début du Tour, j'ai la chance de sillonner la France à bord d'une voiture. L'objectif est qu'à chaque départ, le plus grand nombre de coureurs, professionnels du cyclismeTroisième événement sportif le plus suivi au monde, le Tour de France est un incontournable de l’été. À travers tout le pays, et au-delà de nos frontières, les foules se massent sur le bord des routes pour apercevoir la caravane publicitaire, puis les cyclistes. L’ambiance est festive et doit le rester. C’est pourquoi le dispositif de sécurité est conséquent. Au sein de la gendarmerie, c’est le Lieutenant-colonel LCL Joël Scherer, également officier de liaison sur le Tour, qui est en charge de sa construction. Pendant le Tour de France, la route est mise à disposition des organisateurs. Tout doit être hermétique », explique l’officier. Ainsi, le long des 3 349,8 km du parcours, les forces de l’ordre seront présentes. 90 % du tracé est dans la zone de compétence géographique de la gendarmerie, avec également quatre départs et neuf arrivées. Cela nécessite donc un fort engagement des gendarmes. » La préparation du dispositif commence donc dès le mois de novembre, une fois l’itinéraire de course dévoilé. © GGD 78 - GND Vermeere La sécurité, un enjeu majeurSi le dispositif est d’ampleur chaque année, c’est parce que la sécurité lors du Tour de France est un enjeu majeur. D’une part, la sécurité routière. La grande crainte lors du Tour de France est qu’une personne traverse la route et se fasse renverser. Lors du passage de la caravane, cela peut vite arriver. Les personnes se ruent parfois pour avoir des goodies, sans faire attention à ce qui se passe autour », explique le LCL Scherer. Maintenir le public dans les zones prévues est donc une priorité, car la sécurité des coureurs est également en jeu. Tout le monde se souvient en effet de la spectatrice qui, lors de l’étape entre Brest et Landerneau, en 2021, a brandi une pancarte devant le peloton et en a fait tomber une bonne partie. C’est pourquoi, afin de limiter les risques, la caravane de la gendarmerie diffuse en amont des messages de prévention. Sur la route de la caravane du Tour Le 1er juillet, les cyclistes prennent le départ de la Grande Boucle. C’est toutefois la caravane publicitaire du Tour qui foulera la première l’itiné.. Lire la suite... D’autre part, il s’agit d’éviter les atteintes aux personnes. La presse est très présente sur le Tour, qui en plus est diffusé en direct. Une atteinte aux personnes, comme un attentat terroriste pour prendre le cas le plus extrême, aurait donc un écho médiatique important. Le risque existe donc, et nous devons faire en sorte que rien ne se produise. »L’engagement de nombreuses unitésCette année, 27 Groupements de gendarmerie départementale GGD sont concernés par la Grande Boucle. En plus des gendarmes départementaux, issus de brigades, de Pelotons de surveillance et d’intervention de gendarmerie PSIG ou de l’Escadron départemental de sécurité routière EDSR, et des réservistes, les GGD reçoivent le renfort de deux Escadrons de gendarmerie mobile EGM. Un troisième EGM est aussi présent, afin de sécuriser le départ et l’arrivée. Même les élèves gendarmes participent au jalonnement lors de six étapes. © SIRPA - Pour garantir la sécurité aux abords du village du Tour, une équipe cynophile REXPEMO Recherche d’explosifs sur personnes en mouvement, ainsi que des militaires du peloton d’intervention de la garde républicaine longent les flux de personnes. Par ailleurs, depuis les attentats de 2015, des membres de la Force intervention du GIGN sont également intégrés au dispositif, au sol et dans les airs, grâce à l’appui des Forces aériennes de arpentent aussi les routes, françaises comme étrangères, les motocyclistes de la garde républicaine, aussi surnommés les anges bleus » du Tour. © SIRPA - À noter les gendarmes de l’escadron motocycliste de la garde républicaine accompagnent le Tour de France depuis 1953. Comme l’an passé, 33 motocyclistes sont engagés 11 pour assurer la sécurité de la caravane et 22 celle des coureurs. Incontournables de la Grande Boucle, ils encadrent la course, préviennent les coureurs des dangers et transmettent des éléments d’ambiance, permettant d’adapter le dispositif aux événements. Un dispositif d’ampleur donc, associant un grand nombre d’unités de la gendarmerie. L’ensemble est coordonné par l’officier de liaison, qui fait le lien entre la gendarmerie et le centre de coordination présent à chaque arrivée. Car même si la manœuvre est prévue à l’avance, un incident peut nécessiter une réarticulation du dimension internationaleLe Tour de France est un événement sportif mondialement connu. Si bien que, depuis quelques années, certaines étapes se déroulent, en partie ou entièrement, à l’étranger. Cette année, le départ se fait au Danemark, indique le LCL Scherer. Afin de voir comment les étapes du Tour étaient organisées, des représentants danois sont venus sur le parcours de l’édition 2021. Ensuite, tout au long de la préparation, des réunions ont été organisées pour construire le dispositif de sécurité. Par exemple, le commandant de l’escadron motocycliste de la garde républicaine, qui mettra à disposition ses militaires, est directement allé sur place. » Pour les étapes franco-suisses, des motocyclistes suisses ont été associés à la sécurité. Ils prendront donc, par exemple, le départ à Dole, aux côtés des motocyclistes de la garde républicaine. Il en est de même pour les étapes franco-belges. © SIRPA - © SIRPA - La renommée internationale du Tour nécessite également de prendre en compte le public étranger, présent sur les routes de France. Ainsi, lors des étapes de montagne, il n’est pas rare de croiser un certain nombre de Hollandais. Tout le public doit respecter les règles de sécurité mais, pour cela, il doit les comprendre. On fait donc venir des policiers néerlandais sur place, afin de faciliter le contact », indique le LCL Scherer. L’UOFA, composée de gendarmes français et allemands, est également engagée dans les lieux où afflue la population allemande, comme à La Super Planche des Belles Filles. © SIRPA -
Sports Le champion cycliste est le troisième vainqueur de la compétition à décéder cet hiver. Il a également gagné le Tour d'Espagne en 1969. Roger Pingeon est décédé d'une crise cardiaque à l'âge de 77 ans dans l'Ain. © AFP/STAFF Roger Pingeon, l'ancien champion cycliste et vainqueur du Tour de France 1967, est mort dans la nuit de samedi à dimanche d'une crise cardiaque à l'âge de 77 ans à son domicile dans l'Ain, a appris l'Agence France-Presse auprès de ses proches. C'est le troisième vainqueur de la Grande Boucle à décéder cet hiver après le Suisse Ferdi Kübler 97 ans, vainqueur en 1950 le 30 décembre, puis Roger Walkowiak 89 ans, vainqueur en 1956 le 7 février. Vingt-trois vainqueurs du Tour sont encore en vie, dont le doyen est l'Espagnol Federico Bahamontes 88 ans, vainqueur en 1959. Roger Pingeon "a été foudroyé ce matin vers 4 heures par une crise cardiaque", a indiqué à l'Agence France-Presse le maire de Beaupont dans l'Ain, Georges Gouly. "L'échassier" Depuis les années 2000, l'ancien champion était revenu dans l'Ain, en terres bressanes, à Beaupont, 700 habitants, à une centaine de kilomètres de sa ville natale de Hauteville-Lompnes, aux confins du Jura. "Il allait très bien, je l'avais encore vu hier matin. C'était quelqu'un d'une grande humilité, qui avait su très bien s'intégrer à la vie du village et notamment à la vie associative. Cette année, il fêtait le 50e anniversaire de sa victoire", a ajouté le maire, manifestement affecté. Pingeon est entré dans l'histoire du Tour par son échappée solitaire du côté de Jambes en Belgique, qui lui a permis de gagner l'édition 1967. Surnommé "l'échassier" en référence à ses longues jambes, ce coureur de grande classe au moral fragile a terminé deuxième du Tour 1969, seulement devancé par l'imbattable champion belge Eddy Merckx. La même année, il a gagné le Tour d'Espagne. Pur-sang du peloton 1,82 m pour 72 kg doté d'une remarquable intelligence de course, il était en proie à des sautes d'humeur et redoutait le mauvais temps et la fringale. Pourtant, en 1967, ce fut dans le froid et sous la pluie qu'il garda son maillot jaune dans l'étape de la Chartreuse après que Raymond Poulidor se fut rangé à son service dans le Galibier sous le maillot de l'équipe de France. Après sa carrière cycliste, Roger Pingeon avait été consultant à la Télévision suisse romande. Coups de tête et états d'âme Coureur de grande classe, Pingeon était né le 28 août 1940 aux confins du froid Jura. Il y avait pratiqué le ski de fond à l'adolescence avant de se découvrir une arythmie cardiaque à 17 ans. Après deux ans passés en Algérie pour son service militaire, il entra dans la carrière tardivement 1965. Fragile et attachant "Pinpin" ! En proie à des sautes d'humeur, il s'inquiétait facilement pour ses bronches, ses sinus, ses tendons. Dans le Tour, il remporta quatre étapes et termina à trois reprises dans les cinq premiers 5e en 1968. Cette année-là , il mena une échappée victorieuse de... 193 kilomètres entre Font-Romeu et Albi. Capable de coups de tête, sujet aux états d'âme, il annonça plusieurs fois son retrait Paris-Nice et Dauphiné 1966. Il alla jusqu'à jeter pendant la course son vélo dans le ravin au désespoir de Gaston Plaud, son directeur sportif de Peugeot, jurant de redevenir plombier-zingueur, son métier d'origine. Car cet homme secret et timide ne faisait rien comme les autres. Le jour de repos du Tour, il restait en position allongée sans toucher au vélo. Il modifiait son menu, renonçait aux sucres et aux viandes, et prenait le soir un bain chaud... et salé, complété de quelques litres de vinaigre. La combinaison de sel et de vinaigre, assurait-il, était un défatiguant. Professionnel jusqu'en 1974, il a ensuite longtemps été consultant pour la Télévision suisse romande. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Roger Pingeon, vainqueur du Tour de France en 1967, est décédé 1 Commentaire Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.