Surla zone Atlantique nord-est, le homard breton apprĂ©cie les endroits accidentĂ©s oĂč il peut se nourrir de petites proies : crabes, vers, mollusques et quelques petits poissons. On les trouve Ă  la limite de la marĂ©e basse et jusqu’à 50 mĂštres de profondeur. Étant donnĂ© que l’élevage du homard est peu maitrisĂ© encore de nos jours, la pĂȘche reste le moyen privilĂ©giĂ©
AgriculturePĂȘche et aquaculture Premium Statistiques Premium Les Statistiques Premium prĂ©sentent des donnĂ©es techniques par branche obtenues grĂące Ă  nos partenariats exclusifs et Ă  des recherches profiter d'un accĂšs illimitĂ©, un compte payant est requis. Volume de capture de la pĂȘche française en Atlantique Nord-Est 2013-2017 Cette statistique montre le volume de pĂȘche de capture française annuelle totale en Atlantique Nord-Est, entre 2013 et 2017, en tonnes poids vif. On peut y lire que la France a pĂȘchĂ© plus de 416 mille tonnes poids vif de produits Ă  sa sortie de l'eau c'est-Ă -dire avant transformation, en 2016, dans la rĂ©gion maritime Atlantique Nord-Est. Volume de la pĂȘche française de capture annuelle totale dans l'Atlantique du Nord-Est entre 2013 et 2017 en tonnes poids vif CaractĂ©ristiqueEn tonnes poids vif- Le meilleur de nos statistiques Vous avez besoin d'un compte Statista pour un accĂšs illimitĂ© AccĂšs complet Ă  1 million de statistiques Sources comprises TĂ©lĂ©charger sous formats PNG, PDF, XLS AccĂšs Ă  des statistiques sur thĂšmes Ă  partir de468 $US / annĂ©e708 $US / annĂ©eSourcePlus d'infosPĂ©riode d’enquĂȘte2013 - 2017 Notes complĂ©mentaires La source ajoute l’information suivante Captures annuelles totales par les États membres de l'UE, l'Islande et la NorvĂšge, ainsi que par les principaux autres pays de pĂȘche dans l'Atlantique du Nord-Est. Cette rĂ©gion de l'Atlantique correspond en gros Ă  la zone situĂ©e Ă  l'Est de la longitude de 42° Ouest et au Nord de la latitude de 36° Nord. Elle comprend les eaux de la mer Baltique. Les donnĂ©es sont exprimĂ©es en Ă©quivalent poids vif des produits dĂ©barquĂ©s. Ce poids est celui du produit Ă  sa sortie de l'eau c'est-Ă -dire avant transformation ; il exclut cependant les produits qui ne sont pas dĂ©barquĂ©s pour des raisons diverses. » *DonnĂ©es provisoiresStatistiques complĂ©mentaires sur le thĂšme P. Godoy Hilario Research expert real estate and logistics Contactez-nous Votre accĂšs illimitĂ© Ă  Statista pour 468 $US / annĂ©e seulement Compte Standard Apprenez Ă  connaĂźtre StatistaAccĂšs limitĂ© aux statistiques standard. 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2012-2017QuantitĂ© de cĂ©phalopodes frais consommĂ©e par les mĂ©nages français 2012-2017EspĂšces aquatiques volume de vente en France 2013Les statistiques les plus importantesIndice des prix Ă  la consommation des poissons et fruits de mer en France 2020-2022Prix dĂ©boursĂ© par les mĂ©nages français pour un kilo de poisson frais 2012-2017Prix moyen pour un kilo de crustacĂ©s frais en France 2012-2017Prix moyen pour un kilo de coquillages frais en France 2012-2017Prix moyen pour un kilo de cĂ©phalopodes frais en France 2012-2018Les statistiques les plus importantesPrĂ©fĂ©rence des Français entre la viande et le poisson 2016, selon la rĂ©gionFrĂ©quence d'achat de produits de la pĂȘche ou de l'aquaculture en France 2016Lieu d'achat de produits de la pĂȘche ou de l'aquaculture en France 2016FrĂ©quence de consommation Ă  domicile de produits maritimes en France 2016FrĂ©quence d'achat de produits maritimes frais y compris vivants en France 2016FrĂ©quence d'achat de produits maritimes surgelĂ©s en France 2016FrĂ©quence d'achat de produits maritimes fumĂ©s, salĂ©s, sĂ©chĂ©s en France 2016FrĂ©quence d'achat de produits maritimes en conserve en France 2016Volume de capture de la pĂȘche finlandaise en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche irlandaise en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche belge en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche norvĂ©gienne en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche lituanienne en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche islandaise en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche lettonne en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche estonienne en Atlantique Nord-Est 2013-2018Volume de capture de la pĂȘche portugaise en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche allemande en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche polonaise en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche danoise en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche britannique en Atlantique Nord-Est 2013-2018Volume de capture de la pĂȘche espagnole en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche suĂ©doise en Atlantique Nord-Est 2013-2018EntrĂ©es potentielles des Franciliens pour le repas de NoĂ«l 2015EntrĂ©es potentielles pour le repas de NoĂ«l en France 2015Plats de rĂ©sistance potentiels pour le repas de NoĂ«l en France 2015Plats principaux possibles pour le repas de NoĂ«l dans le Sud-Est de la France 2015Contenu supplĂ©mentaire Cela pourrait Ă©galement vous intĂ©resser StatistiquesVolume de capture de la pĂȘche finlandaise en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche irlandaise en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche belge en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche norvĂ©gienne en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume de capture de la pĂȘche lituanienne en Atlantique Nord-Est 2013-2017Volume 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2015 Votre accĂšs illimitĂ© Ă  Statista pour 468 $US / annĂ©e seulement DĂ©couvrez comment Statista peut aider votre entreprise.
RĂ©gionV – Atlantique au large. La RĂ©gion V est dominĂ©e par la haute mer. Sa gestion efficace exige donc une coopĂ©ration internationale. Seul l’archipel des Açores est peuplĂ©, sa population s’élevant Ă  250 000 habitants. La plus grande partie des fonds marins au-delĂ  du talus continental est une plaine abyssale. Un article de Aller Ă  Navigation, Rechercher Sommaire 1 La pĂȘche dans le monde La pĂȘche moderne vide les mers de leurs poissons La disparition des gros poissons SurpĂȘche des gros poissons La pĂȘche mondiale en 2012 Le rĂ©chauffement diminue la taille des poissons L'estimation des stocks surexploitĂ©s par la FAO en juillet 2012 Les ravages de la pĂȘche pĂ©lagique La pĂȘche, une industrie en surcapacitĂ© 2 La pĂȘche en France L'industrie et la politique de la pĂȘche en France Principales espĂšces de poissons pĂȘchĂ©es en France Les quantitĂ©s pĂȘchĂ©es en France Les Zones de pĂȘche pour la France La pĂȘche moderne est une industrie en surcapacitĂ© La pĂȘche et la surpĂȘche ravagent les grands fonds Les bateaux usines vident les ocĂ©ans La technologie de la pĂȘche supplĂ©e au pillage Le plus grand filet de pĂȘche du monde La surpĂȘche dans le monde, fille des subventions La pĂȘche en Europe La politique de la pĂȘche Ă  partir de 2013 La surpĂȘche de la Chine en Afrique La surpĂȘche de l'Europe .... en Afrique La surpĂȘche pose un vrai dĂ©fi Ă©conomique et Ă©cologique OcĂ©ans les espĂšces de poisson menacĂ©es 3 Les poissons qu'il faut Ă©pargner et ne pas consommer Les navires de la surpĂȘche Les labels Ă©cologiques et la surpĂȘche Les chiffes de la surpĂȘche SurpĂȘche des navires industriels de plus en plus grands 4 La politique europĂ©enne de la pĂȘche La pĂȘche europĂ©enne paralysie politique PĂȘche - La dĂ©pendance europĂ©enne Bilan de la rĂ©forme de la lĂ©gislation europĂ©enne de la pĂȘche La surpĂȘche en Europe bilan 2011 La pĂȘche en Europe en 2010 juin 2011 la rĂ©forme de la politique commune de la pĂȘche La question du rejet des poissons morts Avis du CESE sur la politique europĂ©enne de la pĂȘche L'aquaculture au secours des ocĂ©ans ? Juin 2011 ; un rapport annonce que les ocĂ©ans se vident Le potentiel Ă©conomique d'une pĂȘche durable pour l'Europe A lire Ă©galement au sujet de la pĂȘche mondiale et de la surpĂȘche La pĂȘche dans le monde La pĂȘche moderne vide les mers de leurs poissons Les ocĂ©ans sont en grave danger.... tout le monde le sait, peu agissent. La mer est grande, sombre et hostile. Nous savons peu de choses des abysses, nous connaissons moins bien le fond de la mer que la lune. Nous savons pourtant que la mer ne va pas bien. C’est une malade dont la maladie ne cesse de progresser et pourtant personne ne la prend au sĂ©rieux», a dĂ©clarĂ© Nikolaus Gelpke, Ă©diteur de la revue allemande Mare Selon la FAO, l’organisation des Nations Unies pour l’agriculture, 7 des 10 plus importantes espĂšces de poisson sont au bord du dĂ©peuplement total. Avec les progrĂšs technologiques congĂ©lation de la ressource, bateaux performants, utilisation des radars et des satellites et la demande de consommation de poissons qui s’est accrue dans les pays dĂ©veloppĂ©s, la consommation de poisson a augmentĂ© de 2% par an dans les pays occidentaux. >> Le poisson est la seconde source de protĂ©ine la plus consommĂ©e, juste derriĂšre le porc. 130 millions de tonnes de poissons sont capturĂ©es chaque annĂ©e dans le monde ; cette quantitĂ© n'augmente plus depuis plusieurs annĂ©es et seule la pisciculture permettra de compenser la baisse annoncĂ©e des quantitĂ©s pĂȘchĂ©es. Directement ou indirectement, la vie de plus de 500 millions de personnes dans les pays en voie de dĂ©veloppement dĂ©pend des pĂȘcheries et de l’aquaculture. PrĂšs de 90% des prises capturĂ©es Ă  l’état sauvages dans le monde viennent des ocĂ©ans et des mers, par opposition aux eaux intĂ©rieures. Ces prises marines sont restĂ©es relativement stables depuis le milieu des annĂ©es quatre-vingt-dix, passant de Ă  tonnes. Un petit nombre d’espĂšces maintiennent la plupart des pĂȘcheries du monde. Ces espĂšces incluent le hareng, la morue, les anchois, le thon, le flet, le rouget, le calmar, la crevette, le saumon, le crabe, le homard, les huĂźtres et les coquilles Saint-Jacques. Tous, sauf les 4 derniers, ont assurĂ© une prise mondiale de bien plus de tonnes en 1999, le Hareng et les Sardines ayant fourni ensemble plus de tonnes en 1999. Plus de 40 % des ocĂ©ans sont trĂšs endommagĂ©s et trĂšs peu d’eaux marines restent vierges. Selon le secrĂ©tariat de la Convention sur la diversitĂ© biologique, qui dĂ©pend de l’ONU, les zones mortes cĂŽtiĂšres ont pratiquement doublĂ© chaque dĂ©cennie depuis 1960. Les zones les plus touchĂ©es sont la Mer du Nord, le sud et l’est de la mer de Chine, le bassin des CaraĂŻbes, la cĂŽte est de l’AmĂ©rique du Nord, la MĂ©diterranĂ©e, la Mer Rouge, le Golfe Persique, la mer de BĂ©ring et plusieurs rĂ©gions occidentales du Pacifique. Les Ă©cosystĂšmes ocĂ©aniques les mieux prĂ©servĂ©s sont ceux des rĂ©gions polaires. "Mais ces sanctuaires sont menacĂ©s de dĂ©gradation rapide par la disparition grandissante de la calotte glaciaire rĂ©sultant du rĂ©chauffement climatique et de la propagation des activitĂ©s humaines dans ces rĂ©gions", explique un scientifique qui a participĂ© Ă  au projet d’atlas planĂ©taire. Selon la FAO en 2010, 2/3 des espĂšces sont surexploitĂ©es dans le monde. On estime qu’une espĂšce s’effondre quand les prises de pĂȘche ont diminuĂ© de 90%, ce qui Ă©tait le cas de 29% des espĂšces en 2003. Greenpeace soutient que ce sont 40% de la surface mondiale des ocĂ©ans sur lesquelles il faudrait arrĂȘter de pĂȘcher complĂštement et soustraire Ă  toute activitĂ© humaine. Seuls 0,6% sont exempts d’intervention humaine aujourd’hui. La disparition des gros poissons Une Ă©quipe de l'Institut de recherche pour le dĂ©veloppement IRD et des scientifiques europĂ©ens et canadiens ont Ă©tudiĂ© l'Ă©volution de la ressource halieutique entre 1880 et 2007. Pour rĂ©aliser des estimations du nombre de poissons, les chercheurs ont compilĂ© des donnĂ©es concernant 3000 espĂšces de poissons et construit des modĂšles simulant les Ă©cosystĂšmes marins. SurpĂȘche des gros poissons En tout, les scientifiques ont ainsi obtenu estimations de la biomasse des poissons Ă  diffĂ©rentes Ă©poques sur l'ensembles des mers et ocĂ©ans. Leurs rĂ©sultats confirment que les espĂšces les plus grosses sont toutes en dĂ©clin. Et ce, en raison de la surpĂȘche pratiquĂ©e en sont victimes thons, mĂ©rous, raies, requins ou espadons. Ces poissons sont les prĂ©fĂ©rĂ©s des consommateurs, ce qui augmente donc leur valeur Ă©conomique. SARDINES. C'est Ă  partir des annĂ©es 70 et la pleine expansion de la pĂȘche industrielle que le nombre de gros poissons a commencĂ© Ă  chuter fortement 54% de la biomasse a disparu en 40 ans. Et de nombreuses espĂšces sont classĂ©es Ă  risque d'extinction aujourd'hui. Dans la revue Marine Ecology Progress Series, les chercheurs estiment que la disparition des gros poissons affecte toute la chaĂźne alimentaire et empĂȘche la rĂ©gulation des populations par leurs proies habituelles. Ainsi, les sardines et les anchois ont vu leurs effectifs doubler, il en va de mĂȘme pour d'autres animaux comme les mĂ©duses. Au 20e siĂšcle, les chercheurs constatent donc un changement des Ă©cosystĂšmes marins, passant d’ocĂ©ans peuplĂ©s pour une large part de grandes espĂšces Ă  des espaces dominĂ©s par les petits poissons. Pourtant des mesures de prĂ©servation peuvent corriger ce constat. source La pĂȘche mondiale en 2012 source le live Home, http // Le rĂ©chauffement diminue la taille des poissons L'un des facteurs majeurs qui dĂ©termine la taille des poissons et invertĂ©brĂ©s marins est leur plus ou moins grands leurs besoins Ă©nergĂ©tiques si l'ecosystĂšme n'e peut plus les satisfaire, les poissons ne grandissent plus. C'est simple. Or, une des consĂ©quences du rĂ©chauffement climatique produit exactement cet effet comme viennent de le montrer des mesures menĂ©e par des universitaires. et publiĂ©es dans la revue britannique Nature Climate Change. Le rĂ©chauffement rarĂ©fie l'oxygĂšne dans l'eau des ocĂ©ans ; or l'oxygĂšne dissous dans l'eau est pour les poisson une source importante d'Ă©nergie. Selon Daniel Pauly, biologiste au Fisheries Centre de l'UniversitĂ© de Colombie Britannique, Obtenir assez d'oxygĂšne pour grandir est un dĂ©fi constant pour les poissons, et plus un poisson est gros, pire c'est", "Un ocĂ©an plus chaud et moins oxygĂ©nĂ©, comme prĂ©dit avec le changement climatique, compliquera la tĂąche des poissons les plus gros, ce qui signifie qu'ils cesseront de grandir plus tĂŽt". Les universitaires ont cherchĂ© Ă  modĂ©liser l'impact du rĂ©chauffement sur plus de 600 espĂšces de poissons Ă  partir de 2 scĂ©narios climatiques trĂšs souvent utilisĂ©s par les climatologues pour la pĂ©riode 2001-2050. Leurs conclusions sont claires le rĂ©chauffement moyen au fond des ocĂ©ans du globe reste minime quelques centiĂšmes de degrĂ©s par dĂ©cennie de mĂȘme que la baisse de la concentration en oxygĂšne. Toutefois, "les variations qui en rĂ©sultent en termes de poids corporel maximal sont Ă©tonnamment importantes", s'alarment-ils dans leur rapport, p Dans l'ensemble, le poids maximal moyen des poissons pris en compte devrait diminuer de 14% Ă  24% entre 2001 et 2050, estiment-ils. Soit l'Ă©quivalent de 10 Ă  18kg pour un homme moyen pesant 77 kg. C'est l'ocĂ©an Indien qui serait le plus touchĂ© 24%, suivi de l'Atlantique 20% et du Pacifique 14%, qu'il s'agisse des zones tropicales ou tempĂ©rĂ©es. "Cette Ă©tude indique que, faute de rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, les consĂ©quences seront vraisemblablement plus lourdes que prĂ©vu sur les Ă©cosystĂšmes marins", avertissent les chercheurs, d'autant que "d'autres impacts des activitĂ©s humaines, comme la surpĂȘche et la pollution, risquent d'exacerber le phĂ©nomĂšne". L'estimation des stocks surexploitĂ©s par la FAO en juillet 2012 Selon le rapport publiĂ© par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO le, juillet 2012, la filiĂšre pĂȘche et de l’aquaculture a produit 148 millions de tonnes de poisson en 2010, dont 128 Mt pour la consommation humaine, soit 18,4 kilogrammes par personne. Cela correspond Ă  un CA de 217,5 milliards de dollars 177 Md€ et confirme, malgrĂ© la surexploitation des espĂšces, une tendance Ă  la hausse. La pĂȘche et l’aquaculture devraient atteindre 154 Mt en 2011 dont 131 Mt pour l’alimentation +2,3%. Et cette hausse devrait continuer dans les annĂ©es Ă  venir. Globalement, l’offre gĂ©nĂ©rale de poisson a enregistrĂ© une hausse record en 50 ans, avec un taux moyen de croissance de 3,2% pour la pĂ©riode 1961-2009 alors que la population mondiale n’a progressĂ© que de 1,7% sur la mĂȘme pĂ©riode. Les stocks halieutiques marins restent soumis Ă  de fortes pressions prĂšs de 30% des populations de poissons sont surexploitĂ©s et 57% sont pleinement exploitĂ©s c’est-Ă -dire que les prises atteignent ou sont proches du rendement constant maximal. Seulement 13% des stocks de poisson ne sont pas pleinement exploitĂ©s. "La plupart des stocks des dix principales espĂšces pĂȘchĂ©es, qui reprĂ©sentent environ 30 pour cent de la production mondiale des captures marines, sont pleinement exploitĂ©s et n’offrent donc aucune possibilitĂ© d’accroissement de la production; en revanche, l’augmentation de la production de certains stocks surexploitĂ©s serait envisageable si des plans efficaces de reconstitution des ressources Ă©taient mis en Ɠuvre. Les deux principaux stocks d’anchois du PĂ©rou du Pacifique Sud-Est, les stocks de lieus d’Alaska du Pacifique Nord et ceux de merlans bleus dans l’Atlantique sont pleinement exploitĂ©s, tout comme les stocks de harengs de l’Atlantique dans l’Atlantique Nord-Est et l’Atlantique Nord-Ouest. Les stocks d’anchois japonais dans le Pacifique Nord-Ouest et de chinchards du Chili dans le Pacifique Sud-Est sont jugĂ©s surexploitĂ©s. Les stocks de maquereaux espagnols du Pacifique Est et du Pacifique NordOuest sont pleinement exploitĂ©s. En 2009, on estimait que le stock de poissons-sabres Ă©tait surexploitĂ© dans la principale zone de pĂȘche du Pacifique en 2009, on estimait qu’un tiers des sept principales espĂšces de thonidĂ©s Ă©taient surexploitĂ©es, 37,5 % pleinement exploitĂ©es et 29% non pleinement exploitĂ©es. Les captures de bonites ont continuĂ© d’augmenter jusqu’en 2009, mais toute augmentation de la production devrait faire l’objet d’un suivi attentif, car elle pourrait avoir une incidence nĂ©gative sur les stocks de thons obĂšses et de thons Ă  nageoire jaune pĂȘche plurispĂ©cifique. À long terme, la dĂ©tĂ©rioration de l’état des stocks de thonidĂ©s et, par consĂ©quent, du niveau des captures risque de s’aggraver si rien n’est fait pour amĂ©liorer sensiblement la gestion de ces stocks. Ce problĂšme est dĂ» Ă  la forte demande de thon et Ă  la surcapacitĂ© considĂ©rable des flottilles de pĂȘche thoniĂšre. Étant donnĂ© la baisse des captures marines mondiales observĂ©e ces derniĂšres annĂ©es, l’augmentation du pourcentage de stocks surexploitĂ©s et la diminution du pourcentage d’espĂšces non pleinement exploitĂ©es dans le monde, un constat s’impose la situation mondiale des pĂȘches de capture marines s’est aggravĂ©e et a eu un impact nĂ©gatif sur la production. La surexploitation des stocks a non seulement des consĂ©quences Ă©cologiques dĂ©favorables, mais entraĂźne aussi une baisse de la production halieutique qui n’est pas sans incidences sur les plans Ă©conomique et social." L’OcĂ©anie reste le continent le plus consommateur de poissons, avec une consommation de 24,6 kg/hab en 2009. L’AmĂ©rique du Nord en consomme Ă  peu prĂšs autant 24,1 kg/hab, devant l’Europe 22 kg/hab, et l’Asie 20,7. Plus loin, se trouvent l’AmĂ©rique latine et les CaraĂŻbes 9,9 kg/hab et l’Afrique 9,1 kg/hab. La pĂȘche et l’aquaculture jouent bien sĂ»r un rĂŽle vital dans l’économie mondiale. Elles assurent un moyen d’existence, direct ou indirect, Ă  12% de la population mondiale. En 2010, prĂšs de 55 millions de personnes travaillaient dans le secteur primaire de la pĂȘche capture et aquaculture. Elles reprĂ©sentent par ailleurs la principale source de protĂ©ines pour 17% des Terriens. La filiĂšre pĂȘche et aquaculture fait face Ă  de nombreux problĂšmes , explique la FAO [[Une mauvaise gouvernance, des rĂ©gimes d’amĂ©nagement des pĂȘches prĂ©caires, des conflits sur l’utilisation des ressources naturelles, le recours persistant Ă  de mauvaises pratiques, sans oublier le manque d’intĂ©gration des droits des petites communautĂ©s de pĂȘcheurs et les injustices liĂ©es Ă  la discrimination des femmes et au travail des enfants»]]. Or les pĂȘches artisanales font travailler 90% des pĂȘcheurs du monde. Les femmes reprĂ©sentent au moins 50% de la main d’Ɠuvre des pĂȘches occidentales et vendent jusqu’à 60% des fruits de mer en Asie et en Afrique de l’Ouest. Les ravages de la pĂȘche pĂ©lagique La pĂȘche pĂ©lagique assistĂ©e des moyens modernes de dĂ©tection des bancs de poissons vident les ocĂ©ans Les capacitĂ© reproductrices des stocks halieutiques sont Ă©valuĂ©es en comparant la biomasse des reproducteurs et la mortalitĂ© par pĂȘche Ă  des seuils de prĂ©caution. Dans les zones de pĂȘche de l’Atlantique nord-est Mer du Nord, Mer Baltique, Golfe de Gascogne et PĂ©ninsule ibĂ©rique gĂ©rĂ©es par l’Union europĂ©enne, les poissons Ă  forte valeur commerciale tels que le cabillaud, le merlan, la lotte, le carrelet, ou encore la sole, sont les plus menacĂ©s... En Europe, nous engloutissons en 189 jours les rĂ©serves prĂ©vues pour 365, selon plusieurs ONG en juillet 2010 La pĂȘche, une industrie en surcapacitĂ© "Aujourd'hui, la flotte europĂ©enne est capable de pĂȘcher 2,5 fois en volume ce que nos mers sont en mesure de nous donner", estime Greenpeace Pourtant, on le sait, le poisson est sain et nous avons tous envie d’en consommer. Nous en mangeons deux fois plus qu’en 1995 soit 16,3 kilos par habitant, soit 132 millions de tonnes. Depuis 2002, l’humanitĂ© en consomme 84 millions de tonnes par an contre 20 millions en 1950. Alors comment faire ? Faut-il continuer Ă  acheter du cabillaud, de la dorade rose en voie de disparition ? L’accroissement de la population mondiale et le changement des habitudes alimentaires ont entrainĂ© une surexploitation importante des principaux stocks de poissons, coquillages et crustacĂ©s au niveau mondial depuis une trentaine d’annĂ©es. Certaines mĂ©thodes de pĂȘche, comme le chalutage, sont dĂ©criĂ©es parce que peu sĂ©lectives. La capture des poissons est peu ciblĂ©e et les poissons ne correspondant pas Ă  l’objectif de pĂȘche sont rejetĂ©s en mer, la plupart du temps morts poissons cibles juvĂ©niles, poissons non recherchĂ©s ou non consommables. Selon la FAO, ces rejets pourraient reprĂ©senter 15 Ă  50 % des pĂȘches mondiales. Par ailleurs, des mammifĂšres marins peuvent ĂȘtre pris accidentellement. Suite Ă  l’adoption du rĂšglement europĂ©en CE n°812/2004, des rapports nationaux doivent ĂȘtre rĂ©digĂ©s rĂ©guliĂšrement pour estimer les prises accidentelles de cĂ©tacĂ©s. Le dernier rapport du ministĂšre en charge de la pĂȘche indique que les captures de cĂ©tacĂ©s par les bateaux français sont essentiellement dues au chalutage pĂ©lagique en bƓuf deux bateaux trainant un chalut entre eux, principalement pour la pĂȘche au bar et au thon et aux filets calĂ©s. Plusieurs centaines d’individus auraient Ă©tĂ© concernĂ©s en 2007. Enfin, les passages rĂ©pĂ©tĂ©s des chaluts de fond et des dragues ont Ă©galement un effet destructeur sur l'Ă©cosystĂšme marin en raclant le sol et les habitats benthiques. La pĂȘche en France La France, une puissance maritime forte, crĂ©atrice d'emplois Forte de ses 11 millions de km2 de surface maritime, de ses 564 ports maritimes et 360 millions de tonnes de marchandises qui y transitent chaque annĂ©e, la France a une zone Ă©conomique exclusive prĂ©sente sur tous les ocĂ©ans sauf l'Arctique. De fait, son secteur maritime est l'un des secteurs d'activitĂ©s les plus prometteurs avec 300 780 emplois directs et une valeur de production qui s'Ă©lĂšve Ă  51 milliards d'euros. Il emploie plus de personnes que l'industrie aĂ©ronautique emplois en 2011, que le secteur des tĂ©lĂ©communications emplois en 2011 ou que l'industrie automobile en 2011, Ă©quipementiers compris, emplois. La seule industrie maritime hors tous services est supĂ©rieure en valeur de production Ă  l'industrie aĂ©ronautique 38,5 Mrds d'€ en 2011 ou encore au secteur des tĂ©lĂ©communications 44,1 Mrds d'€ en 2011. L'industrie et la politique de la pĂȘche en France En France, le secteur de la pĂȘche reprĂ©sente 1,1 milliard d’euros de chiffre d’affaires, autant que le secteur de la tomate. Mais la filiĂšre pĂȘche perçoit 875 millions € de subventions. En France, le secteur maritime reprĂ©sente plus de 600 000 emplois directs et indirects et 53,7 milliards de valeur produites. La France mĂ©tropolitaine est divisĂ©e en 36 quartiers maritimes de pĂȘche dont 15 en Bretagne. Elle dispose de 40 halles Ă  marĂ©e criĂ©es totalisant plus 210 000 tonnes vendues en 2008. En mĂ©tropole, le nombre de bateaux a chutĂ© de 55 % entre 1983 et 2007, sous la pression des mesures de rĂ©duction de la flotte mises en place par l’Union europĂ©enne. On en compte 5 190 en 2010. La majoritĂ© de la flotte - 76 % des bateaux - se compose de petites unitĂ©s de moins de 12 m. Les unitĂ©s de 12 Ă  25 mĂštres reprĂ©sentent 19 % des bateaux et assurent l’essentiel des dĂ©barquements. Les bateaux industriels de plus de 25 m ne forment, quant Ă  eux, que 5 % de la flotte, leur nombre a moins baissĂ© que celui des deux autres catĂ©gories de navires. PrĂšs de 80 % des bateaux pratiquent la petite pĂȘche absence du port infĂ©rieure Ă  24 heures Ă  proximitĂ© des cĂŽtes et concentrent les deux tiers des effectifs de marins embarquĂ©s. Tous ces bateaux emploient 16 500 marins en 2008. Leur nombre est en baisse constante depuis des annĂ©es, plus de 10 % entre 1999 et 2008. En 2006, pour ces espĂšces, la moitiĂ© des captures Ă©tait rĂ©alisĂ©e sur des stocks au-delĂ  des seuils de prĂ©caution. La situation est moins tendue pour des espĂšces plus courantes comme le maquereau et le hareng. Les espĂšces utilisĂ©es pour l’alimentation industrielle deviennent aussi nettement surexploitĂ©es de l’ordre de 33 % de prises en trop en 2006. En France, une Ă©valuation de l'Ă©tat des stocks halieutiques est rĂ©alisĂ©e chaque annĂ©e par l'Ifremer. 184 espĂšces sont suivies dans le sud de la Mer du Nord, la Manche orientale, la Mer Celtique, le Golfe de Gascogne et le Golfe du Lion. Partant de surexploitations des espĂšces commerciales ou d'intensitĂ© de pĂȘches fortes ou trĂšs fortes, avec des espĂšces rarĂ©fiĂ©es dorade rose, langouste.., En 2007, globalement pas d'aggravation de l'effet des pĂȘches. Toutefois sur les annĂ©es rĂ©centes les stocks de hareng et de merlan apparaissaient fortement plus faibles dans le sud de la mer du Nord et ceux de morue cabillaud continuent Ă  diminuer. Dans le golfe de Gascogne plusieurs espĂšces voient leur situation s'amĂ©liorer. Les principales zones de pĂȘche des bateaux mĂ©tropolitains sont l’Atlantique du Nord-Est, les eaux tropicales de l’ocĂ©an Atlantique et de l’ocĂ©an Indien et la MĂ©diterranĂ©e. En 2008, les ventes des pĂȘches maritimes françaises reprĂ©sentaient 437 200 tonnes hors algues, soit environ 10 % des ventes europĂ©ennes. De 1998 Ă  2007, la consommation de produits aquatiques a augmentĂ© de prĂšs de 40 % en France mĂ©tropolitaine pour atteindre 35 kg par personne et par an. Les espĂšces les plus achetĂ©es sont la moule, l’huitre, le saumon, le cabillaud, le lieu, la coquille-Saint-Jacques et la truite. Ce fort niveau de consommation induit des importations Ă©levĂ©es. En 2008, elles reprĂ©sentaient 2,2 millions de tonnes en poids vif pour prĂšs de 4 milliards d’euros essentiellement saumon, crevette, thon. En 2008, les 5 principaux quartiers maritimes de vente de pĂȘche fraĂźche Boulogne-sur-Mer, le Guilvinec, Cherbourg, Lorient et Saint-Brieuc fournissent plus de la moitiĂ© des quantitĂ©s vendues. Plus du tiers des marins embarquĂ©s plus de 3 mois en 2008 l’ont Ă©tĂ© dans des bateaux immatriculĂ©s en Bretagne. Les pĂȘches fraĂźches sont constituĂ©es majoritairement de poissons 74 % des tonnages, mais aussi de coquillages 14 %, de cĂ©phalopodes et autres invertĂ©brĂ©s 7% et de crustacĂ©s 5 %. Quant aux pĂȘches congelĂ©es, elles sont composĂ©es aux 2/3 par des thons tropicaux. Les principales espĂšces vendues sont les diffĂ©rentes espĂšces de thon albacore, listao, germon, obĂšse ou rouge, reprĂ©sentant Ă  elles seules prĂšs du quart des ventes, puis la sardine, la coquille Saint-Jacques, le hareng et le lieu noir. Principales espĂšces de poissons pĂȘchĂ©es en France Par ordre dĂ©croissant des tonnages vendus en 2008 > EspĂšce - QuantitĂ© en tonnes* - Valeur des ventes en M€ Thons albacore, bonite, germon, obĂšse ou rouge 100 772 158,7 Sardine communes 32 672 18,4 Coquille Saint-Jacques 22 101 53,4 Hareng commun 21 514 nd Lieu noir 21 207 20,09 Baudroies 21 136 97,5 Maquereau commun 15 580 8,7 Note * Equivalent poids vif. Source FranceAgriMer, 2009 Les quantitĂ©s pĂȘchĂ©es en France Les quantitĂ©s de poissons pĂȘchĂ©es annuellement par la flotte mĂ©tropolitaine diminuent nettement depuis 2003. Les ventes totales reprĂ©sentent prĂšs de 440 000 tonnes en poids vif en 2008, contre plus de 600 000 tonnes en 2000. La part de la pĂȘche fraiche varie peu. Elle reprĂ©sente les deux tiers des quantitĂ©s vendues annuellement. > RĂ©partition gĂ©ographique des pĂȘches françaises Les Zones de pĂȘche pour la France Part de la zone tonnages capturĂ©s - Principales espĂšces pĂȘchĂ©es en tonnage Atlantique Nord-Est / Mer du Nord 75 % - Hareng, lieu noir, maquereau, sardine, chinchard, seiche et merlan Eaux tropicales de l’Atlantique et de l’ocĂ©an Indien 21% - Thon tropical MĂ©diterranĂ©e 4 % - Thons, anchois et sardine Source Eurostat, 2008 La pĂȘche moderne est une industrie en surcapacitĂ© La flotte mondiale de bateaux de pĂȘche atteint plus de 1,3 million de bateaux en 2010, contre en 1970. La FAO, elle, estime que la flotte de pĂȘche compte 3,8 millions de navires dans le monde en 1995 80 000 navires de pĂȘche en Europe en 2009. Une grave surcapacitĂ© , soit un trop grand nombre de navires de pĂȘche, est apparu dĂšs la rĂ©volution industrielle vers 1820, avec la forte rĂ©duction des du nombre de baleines et de saumons. Depuis les annĂ©es 1950, la surpĂȘche s’est gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  la plupart des espĂšces pĂȘchĂ©es. Un groupe d'experts de l'UniversitĂ© allemande de Kiel a fait une Ă©tude sur la pĂȘche et la dĂ©sertification en cours des ocĂ©ans bilan accablant ! Actuellement, seules 3 espĂšces de poisson sur 54 ont un "stock" Ă  la taille requise, c'est Ă  dire une taille suffisante pour permettre reconstituer ou maintenir la population de poissons. Conclusion, il sera impossible de reconstituer les populations de poissons pour assurer une pĂȘche durable avant 2040 ... et encore, uniquement si on arrĂȘte le dĂ©lire de la surpĂȘche. > Sur l'impact Ă©conomique de la surpĂȘche SurpĂȘche, 100 000 emplois Ă  la mer La pĂȘche et la surpĂȘche ravagent les grands fonds Voir les dossier consacrĂ© aux dĂ©gĂąts causĂ©s par la pĂȘche dans les grands fonds La pĂȘche en eaux profondes Les Ă©cosystĂšmes des grands fonds ocĂ©aniques sont encore en grande partie inconnus des scientifiques. "La recherche en ocĂ©anographie profonde, c’est le Far West" affirme Claire Nouvian, fondatrice de l’association de conservation marine Bloom. "A ce jour, les scientifiques n’ont cartographiĂ© qu’une surface Ă©quivalente Ă  celle de Paris et considĂšrent que ces Ă©cosystĂšmes abritent entre 10 et 30 millions d’espĂšces encore inconnues. A titre de comparaison, on a aujourd'hui recensĂ© sur Terre environ 1 300 000 espĂšces". Seule certitude ces Ă©cosystĂšmes fragiles ont une trĂšs faible capacitĂ© Ă  se rĂ©gĂ©nĂ©rer aprĂšs le passage d’un chalut. La biodiversitĂ© qu’ils abritent est composĂ©e de coraux et de poissons dits "Ă  croissance lente", c’est-Ă -dire pouvant vivre trĂšs longtemps jusqu’à 160 ans pour le poisson empereur ou plus de 4000 ans pour certains coraux. > en savoir plus Les profondeurs, si peu connues, si fragiles "Le principe de prĂ©caution devrait inciter Ă  arrĂȘter de pĂȘcher ces espĂšces tant que les connaissances scientifiques restent faibles" estime Emmanuel Buovolo, chargĂ© de campagne OcĂ©ans Ă  Greenpeace. Les chiffres communiquĂ©s par le Conseil international pour l’exploration de la mer CIEM, l’instance scientifique chargĂ©e de mesurer l’état des stocks de poissons, sont particuliĂšrement prĂ©occupants. Depuis 2003, le chalutage des grands fonds dans l’Atlantique Nord-Est a entraĂźnĂ© une baisse de 75% des stocks de grenadiers, de 67% des lingues bleues et de 65% des sabres noirs. Les bateaux usines vident les ocĂ©ans De nombreux bateaux de pĂȘche sont de vĂ©ritables usines des mers et plus simplement les traditionnels chalutiers familiaux,. De plus, en dehors des premiers 200 milles nautiques qui dĂ©limitent le littoral national et donc la zone d’exclusivitĂ© pour les pĂȘcheurs d’un pays, la pĂȘche, mĂȘme massive, n'est pas rĂ©glementĂ©. Du fait de cette absence de contrĂŽle et de rĂšgle du jeu, il y a une vĂ©ritable surexploitation des ressources et un nombre de bateaux beaucoup trop important de bateaux dans certaines zones de pĂȘche. La technologie de la pĂȘche supplĂ©e au pillage Les logiciels cartographiques des fonds marins - tel que Picatus 3D - reprĂ©sentent la derniĂšre trouvaille technologique pour les chalutiers - une industrie qui progresse aussi vite que l’industrie logicielle. Picatus 3D associe la technologie informatique moderne avec le traditionnel Ă©cho-sondeur pour obtenir encore plus d’informations Ă  partir des sons qu’il Ă©met et reçoit des fonds marins. Le pĂȘcheur peut ainsi voir les profondeurs de façon virtuelle. C’est donc pour cela que les poissons haĂŻssent les pĂȘcheurs. La notice fournie avec Piscatus explique "Nous avons dĂ©veloppĂ© un outil de pĂȘche complet Ă  trois dimensions qui vous montre avec exactitude tout ce qui se passe pendant que vous pĂȘchez. Vous pouvez voir votre bateau, les fonds marins, les poissons, votre Ă©quipement en temps rĂ©el, un paysage animĂ© en 3D c’est un mĂ©lange entre la guerre des Ă©toiles et une simulation de vol ... les seuls qui soient effrayĂ©s par notre technologie, ce sont les poissons". VoilĂ  ce que dit la brochure. La technologie sert aussi parfois Ă  surveiller les pĂȘcheurs plutĂŽt que le poisson la plupart des navires de pĂȘche commerciale sont aujourd’hui Ă©quipĂ©s de balises de suivi par satellite transmettant, en temps rĂ©el, leurs positions aux administrations chargĂ©es du contrĂŽle et de la surveillance des pĂȘcheries. C’est le cas de la flottille de pĂȘche exploitant l’anchois du PĂ©rou Engraulis ringens qui constitue la plus grande pĂȘcherie monospĂ©cifique au monde Le plus grand filet de pĂȘche du monde Gloria est le plus grand filet de pĂȘche au monde et l’on s’en sert habituellement pour attraper des rougets communs sur les surfaces du milieu de l’ocĂ©an Atlantique. Le rouget commun est un nageur solitaire qui ne se constitue pas en bancs, d’oĂč l’intĂ©rĂȘt d’utiliser un immense filet. Le tout dernier, en vente Ă  Vigo, a une ouverture de 35 800 mĂštres carrĂ©s. Assez grand pour contenir une dizaine d’avions 747 ou plus. Pendant l’exposition, Halli Stefanson - un pĂȘcheur islandais qui a Ă©migrĂ© en Nouvelle-ZĂ©lande et est actuellement capitaine d’un navire de tonnes et long de 85 mĂštres qui attrape des hoplostĂštes oranges- explique que ces poissons de fond ont tendance Ă  se rassembler en une nuĂ©e sur le sommet des chaĂźnes montagneuses des fonds marins. GrĂące aux derniers outillages informatisĂ©s de monitorage des chaluts, voici le procĂ©dĂ© qui permet de les attraper "Il vous suffit d’amener le filet sur le rocher. C’est une rĂ©volution pour nous. On tente de lĂącher le filet le plus prĂšs possible du sommet montagneux ; avec de la chance, il suffit de 5 minutes de pĂȘche. C’est typique de la pĂȘche au hoplostĂšte orange. Mais on peut en attraper jusqu’à 17 tonnes en deux minutes de pĂȘche La surpĂȘche dans le monde, fille des subventions Des subventions estimĂ©es Ă  environ 27 milliards de dollars par an ont gĂ©nĂ©rĂ© une capacitĂ© de pĂȘche 2 fois supĂ©rieure aux possibilitĂ©s de reproduction des poissons. Le rapport du PNUE 2011 propose d'engager les politiques publiques et les investissements sur la voie du dĂ©veloppement durable dans la perspective de Rio +20 Le rapport suggĂšre d'investir dans le renforcement de la gestion de la pĂȘche, y compris par la crĂ©ation de zones marines protĂ©gĂ©es, la mise hors service de certains navires, la rĂ©duction de la capacitĂ© des flottes et la formation Ă  d'autres mĂ©tiers, pour permettre de reconstituer les ressources halieutiques de la planĂšte. . Un tel investissement adossĂ© Ă  des mesures de politiques se traduirait par une augmentation des prises de 80 millions de tonnes actuellement Ă  90 millions de tonnes en 2050 en dĂ©pit d'une baisse initiale jusqu'en 2020. La valeur actuelle des bĂ©nĂ©fices du verdissement du secteur de la pĂȘche est estimĂ©e Ă  environ 3 Ă  5 fois celle de l'investissement nĂ©cessaire », indique le rapport. . Il serait possible de limiter les pertes d'emploi Ă  court et moyen terme en ciblant les baisses de capacitĂ© sur un petit nombre de grandes flottes industrielles plutĂŽt que sur les petites flottes artisanales. . Les emplois dans la pĂȘche devraient recommencer Ă  augmenter en 2050, une fois les stocks reconstituĂ©s. La pĂȘche en Europe En Europe, la puissance de pĂȘche augmente toujours plus. Selon le rapport du 9 juillet de la Commission europĂ©enne, la capacitĂ© de la flotte de pĂȘche europĂ©enne se rĂ©duit tout doucement. Elle a baissĂ© de - 2% en puissance de moteur et de - 4% en tonnages en 2010. A ce rythme, la rĂ©duction de la surcapacitĂ© sera trĂšs lente, d’autant que le progrĂšs technologique compense en partie cette baisse», explique la Commission. Entre 1992 et 2009, la flotte de pĂȘche de l’Union europĂ©enne Ă©tait la plus puissante elle gagnait 3% par an en puissance rĂ©elle de pĂȘche » grĂące Ă  des amĂ©liorations techniques permanente sur les bateaux ou en matĂ©riels de dĂ©tection Ă©lectronique. Ce gain s'est rĂ©alisĂ© malgrĂ© la baisse du nombre de bateaux de pĂȘche europĂ©ens de 105 Ă  80 000 navires sur la pĂ©riode qui ne fournissaient que 4 millions de tonnes de poissons, soit seulement 38% des 10,7 millions de tonnes de poissons consommĂ©s par les EuropĂ©ens. MalgrĂ© tout, la flotte de pĂȘche, avec 4 millions de tonnes de prises, n’arrive pas Ă  satisfaire la demande toujours plus grande des EuropĂ©ens qui consomment 23,1 kg de poisson par an en 2007, soit 10,7 millions de tonnes de poisson. En Europe, 23% des poissons pĂȘchĂ©s sont rejetĂ©s les pĂȘcheurs rejettent les prises de faible valeur, les poissons trop petits, les espĂšces interdites, ... malheureusement les poissons rejetĂ©s ainsi ne survivent que rarement. Les 2/3 des rejets sont des poissons qui n'ont pas atteint la taille - lĂ©gale - de reproduction ces prises contribuent donc elles aussi Ă  accentuer la dĂ©sertification des mers. En vingt ans, l’Union europĂ©enne a dĂ©pensĂ© 3,5 milliards d’euros pour rĂ©duire ses flottes. En vain. On a cassĂ© les petits bateaux qui ne faisaient pas de mal aux stocks, pour les remplacer par des bateaux-usines gigantesques», analyse StĂ©phan Beaucher, conseiller de l’ONG OcĂ©an 2012. La future PCP ne laisse aucune place Ă  la petite pĂȘche ou Ă  la pĂȘche artisanale», dĂ©plore François Chartier, chargĂ© du dossier Ă  Greenpeace, et qui plaide pour une pĂȘche moins prĂ©datrice. En dix ans, le secteur a perdu 20 000 emplois. La politique de la pĂȘche Ă  partir de 2013 La politique commune des pĂȘches PCP, qui doit entrer en vigueur en 2013 aura pour premier objectif de sauver les ressources et notamment l’interdiction des rejets de pĂȘche en mer, le dĂ©veloppement de l’aquaculture grande innovation, l’attribution aux pĂȘcheurs d’un quota individuel transfĂ©rable, qui permettrait aux flottes d’atteindre le rendement maximal durable de tous les stocks en 2015 pĂȘcher au maximum de 20 Ă  30% des adultes, selon l’espĂšce. Tout pĂȘcheur pourra vendre ou exploiter ce droit de pĂȘche. La surpĂȘche de la Chine en Afrique Selon une Ă©tude de 2013, la Chine dĂ©clarerait moins d’ 1/10Ăšme des prises de poissons que ses navires de pĂȘche rĂ©alisent hors de ses eaux territoriales. Ce constat est basĂ© sur des estimations obtenues aprĂšs une longue enquĂȘte. L’Afrique de l’Ouest serait la principale victime de cette surpĂȘche. Les pays disposant de flottes de pĂȘche doivent chaque annĂ©e dĂ©clarer leurs prises Ă  l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture ou FAO, pour Food and Agriculture Organization of the United Nations. La RĂ©publique populaire de Chine n’échappe pas Ă  la rĂšgle, mais elle semble avoir quelques problĂšmes avec les chiffres. Daniel Pauly, de l’universitĂ© de Colombie-Britannique, s’en Ă©tait dĂ©jĂ  rendu compte voilĂ  12 ans lorsqu’il a trouvĂ©, en compagnie de Reg Watson, que ce pays dĂ©clarait bien plus de produits de la mer pĂȘchĂ©s dans ses eaux domestiques que la rĂ©alitĂ©. L’excĂ©dent avait alors Ă©tĂ© estimĂ© Ă  six millions de tonnes. La Chine se targue actuellement d’avoir la plus grande flotte de pĂȘche hauturiĂšre du monde. C’est pourquoi de nombreux spĂ©cialistes s’étonnent face aux faibles tonnages de prises non domestiques dĂ©clarĂ©s entre 2000 et 2011, qui ne s’élĂšvent qu’à tonnes par an. Daniel Pauly et une dizaine d’autres scientifiques ont cherchĂ© Ă  en savoir plus Ă  ce sujet. Ils viennent de livrer leurs conclusions dans la revue Fish and Fisheries les quantitĂ©s dĂ©clarĂ©es seraient 12 fois moins importantes que celles rĂ©ellement pĂȘchĂ©es. La Chine aurait ainsi rĂ©coltĂ© 4,6 millions de tonnes de poissons, mollusques et crustacĂ©s par an, toujours pour la pĂ©riode de 2000 Ă  2011, et en dehors de ses eaux. C’est un vĂ©ritable travail de fourmi qu’ont dĂ» rĂ©aliser les chercheurs, notamment pour quantifier les prises rĂ©alisĂ©es en Afrique de l’Ouest, la premiĂšre rĂ©gion concernĂ©e par cette surpĂȘche. En effet, la flotte chinoise y aurait pĂȘchĂ© 2,9 millions de tonnes de produits de la mer par an depuis 2000. Les prises de pĂȘche peuvent ĂȘtre sous-dĂ©clarĂ©es pour diffĂ©rentes raisons, par exemple quand elles ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en dehors de tout cadre lĂ©gal. Dans d’autres cas, dĂ©clarer moins de prises permet tout simplement de payer moins de redevances au pays d’accueil. Les chercheurs ont essayĂ© de rĂ©colter un maximum d’informations sur le nombre et la taille des navires ayant opĂ©rĂ© dans les eaux de 93 contrĂ©es ou territoires. Ils ont pour cela rĂ©alisĂ© des entretiens sur le terrain, mais aussi recherchĂ© des renseignements dans la littĂ©rature scientifique, les journaux locaux ou des rapports publiĂ©s en ligne, le tout dans 14 langues diffĂ©rentes. Un problĂšme particuliĂšrement Ă©pineux n’a pas facilitĂ© leur tĂąche certains navires de pĂȘche affrĂ©tĂ©s par des compagnies chinoises battent pavillons des pays exploitĂ©s. Au final, environ 900 bateaux de pĂȘche ont Ă©tĂ© identifiĂ©s, dont 345 vaisseaux opĂ©rant le long de la cĂŽte ouest de l’Afrique. Parmi ceux-lĂ  256 Ă©taient Ă©quipĂ©s pour tirer des chaluts de fond qui raclent littĂ©ralement les fonds marins, causant donc de nombreux dĂ©gĂąts, y compris dans des zones interdites Ă  la pĂȘche. DĂ©tail rĂ©vĂ©lateur, des navires ont Ă©tĂ© vus en train de pĂȘcher dans des eaux territoriales oĂč aucune prise n’a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e Ă  la FAO. Des estimations basĂ©es sur la taille des navires de pĂȘche Les scientifiques se sont basĂ©s sur la taille des navires et sur leurs capacitĂ©s de pĂȘche pour estimer, car il s’agit bien d’estimations, les prises annuelles chinoises. L’Asie et l’OcĂ©anie viennent complĂ©ter le podium des zones de pĂȘche non domestiques les plus exploitĂ©es par l’Empire du Milieu. Respectivement et tonnes de produits de la mer y ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©es par an, entre 2000 et 2011. Cette Ă©tude a reçu un accueil mitigĂ©. Certains scientifiques jugent les rĂ©sultats tout Ă  fait plausibles, notamment car ils pourraient expliquer pourquoi certains efforts visant Ă  reconstruire des stocks de poissons, mollusques ou crustacĂ©s ne sont pas payants dans certaines rĂ©gions du globe. D’autres experts pensent cependant que les chiffres avancĂ©s sont surestimĂ©s, sans pour autant nier la surpĂȘche pratiquĂ©e par les navires hauturiers chinois. Les chiffres me surprennent un peu, car ils sont plus importants que ce que l’on imaginait. [
] Mais le cas de la Chine illustre Ă  l’extrĂȘme une situation gĂ©nĂ©ralisĂ©e source futura-sciences La surpĂȘche de l'Europe .... en Afrique Les pĂȘcheurs europĂ©ens, limitĂ©s dans leurs eaux, vont pratiquer la pĂȘche intensive au large des cĂŽtes africaines... Extrait de "L’élĂ©ment le plus frappant dans cet accord entre l’Union EuropĂ©enne et le SĂ©nĂ©gal, c’est qu’il n’y aucun quota imposĂ© pour prĂ©server les stocks. Ce que cet accord fixe par contre, c’est le tonnage total des vaisseaux qui peuvent pĂȘcher dans les eaux sĂ©nĂ©galaises et ce sans limites de durĂ©e. Les chalutiers de 150 Ă  250 tonnes qui se trouvent dans le port de Dakar peuvent attraper autant de poissons qu’ils le veulent, Ă  condition qu’ils utilisent la bonne taille de mailles pour leurs filets, qui sont plus petites et moins sĂ©lectives que celles que l’on trouve dans des pĂȘcheries Ă©quivalentes de l’Union EuropĂ©enne. La flotte EuropĂ©enne dĂ©clare tonnes de prises par an mais cette dĂ©claration est largement mise en doute. Des rapports effectuĂ©s pour le WWF estiment que les prises EuropĂ©ennes se rapprocheraient plutĂŽt de Ă  tonnes par an - plus de 8 fois le total dĂ©clarĂ©. Ceci ne reprĂ©sente le poids que du poisson ramenĂ© Ă  terre, omettant ce qui est laissĂ© de cĂŽtĂ©. La pĂȘche Ă  la crevette entraĂźne aussi la capture d’un certain nombre de poissons ce que l’on appelle dans le mĂ©tier les prises accidentelles. Les chalutiers qui pĂȘchent les crevettes destinĂ©es aux paellas espagnoles reconnaissent qu’elles ne reprĂ©sentent qu’environ 15% de leurs prises. Les 85% restants sont des poissons ; certains sont vendus localement, beaucoup ne sont pas vendables du tout. Le Vidal Bonanegra Cuarto pĂȘche avec un filet dont les mailles sont de 40 mm et ils peuvent escompter attraper par heure 20 kg de crevettes - grosses crĂ©atures qui peuvent atteindre 20 cm de long - et 50 kg de poissons vendables. Ce bateau peut escompter attraper la mĂȘme quantitĂ© de crevettes de trop petite taille, de poissons n’ayant pas atteint leur maturitĂ© ainsi que d’espĂšces non comestibles tels que les oursins et certains crustacĂ©s qui seront rejetĂ©s Ă  la mer. Jacques Marec, le patron français d’une flotte de pĂȘche basĂ©e Ă  Dakar sous le drapeau sĂ©nĂ©galais, observe que, dans l’ensemble, les prises de crevettes diminuent de 300 tonnes par an. En 1983, chaque chalutier attrapait 150 tonnes de crevettes - un chiffre qui est aujourd’hui descendu Ă  40 tonnes. " La surpĂȘche pose un vrai dĂ©fi Ă©conomique et Ă©cologique L’industrie de la pĂȘche emploie environ 200 millions de personnes dans le monde. La surpĂȘche entraĂźne une offre de poissons plĂ©thorique une surabondance de poissons Ă  la vente, qui tire leur prix vers le bas, et ensuite, dans la durĂ©e, une pĂ©nurie de certaines espĂšces et baisse des quantitĂ©s de poissons pĂȘchĂ©es, qui tire les prix vers le haut mais sur une offre restreinte. OcĂ©ans les espĂšces de poisson menacĂ©es Globalement, 1 espĂšce de poisson sur 3 est menacĂ©e d’extinction et la moitiĂ© parvient tout juste Ă  se renouveler. 7% des espĂšces marines ont disparu depuis 1950. 29% des 600 espĂšces pĂȘchĂ©es dans le monde sont en voie d’extinction totale autrement dit, leur niveau est descendu Ă  10% de celui de 1950. C’est le cas au Canada de la Morue, du saumon, du marsouin commun, du fouille-roche gris, de la raie tachetĂ©e, du colin de l’églefin, etc. Depuis 2000, les quantitĂ©s de poisson ont diminuĂ© de 5%, non du fait d’une moindre pĂȘche mais plutĂŽt de ressources qui s’épuisent. Dans la mer du Nord, le cabillaud, trĂšs prisĂ© en France, a vu le nombre de poissons adultes en Ăąge de se reproduire divisĂ© par 5 en 20 ans. La pĂȘche Ă  la morue est quasiment un fait du passĂ© du fait que 85% des morues pĂȘchĂ©es Ă©taient trop jeunes pour avoir eu le temps de se reproduire. Alors, si on pose la question du point de vue de la prĂ©servation de la biodiversitĂ© et des espĂšces marines, il faut se rĂ©fĂ©rer aux listes des poissons en danger et de ceux relativement Ă©pargnĂ©s. Du point de vue de contamination au mercure, il faut prĂ©fĂ©rer les poissons marins. Pourquoi ? Parce que les poissons de mer sont moins contaminĂ©s que les poissons de riviĂšre, notamment ceux qui sont proches des zones d'orpaillage clandestin alimentation. alerte au mercure dans les poissons Il est souvent recommandĂ© aux enfants et aux femmes enceintes de ne pas choisir des poissons carnivores de longue durĂ©e de vie mammifĂšres marins, daurade, thon, espadon, daurade, le requin. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il faut choisir des poissons avec des forts taux d'acides gras pour rĂ©duire les risques. Les poissons qu'il faut Ă©pargner et ne pas consommer Pour connaĂźtre les poissons qu'on peut ou pas consommer ou bien consommer avec parcimonie, reportez-vous Ă  au "Guide d'achat poissons", trĂšs dĂ©taillĂ©e espĂšce par espĂšce. Les navires de la surpĂȘche Les navires de pĂȘche sont de vraies usines qui ratissent les ocĂ©ans. Ils peuvent repĂ©rer les bancs de poissons par satellite, les pĂȘcher avec des filets dĂ©rivants qui font 60 km de long et sont Ă©quipĂ©s de lignes de milliers d’hameçons pouvant atteindre 120 km de long. Les navires de pĂȘche peuvent traiter les poissons pĂȘchĂ©s, les congeler et les emballer avec des capacitĂ©s de stockage en mer Ă©quivalentes Ă  12 Airbus pour les plus gros chalutiers de 170 mĂštres de long. Les labels Ă©cologiques et la surpĂȘche En 2011, des scientifiques dĂ©noncent le laxisme et l'inefficacitĂ© du label MSC censĂ© protĂ©ger les ressources marines > voir l'article [[MSC]] Les chiffes de la surpĂȘche La National Oceanic and Atmospheric Administration NOAA est un administration amĂ©ricaine qui fait de la recherche mais qui a aussi un rĂŽle de "gendarme" sur les eaux territoriales amĂ©ricaines. En 2010, la NOAA avait interdit les sorties de chalutiers dans certaines zones du golfe du Mexique, suite Ă  la marĂ©e noire de la plate-formeDeepwater Horizon. La NOAA publie un rapport attendu sur le respect de la lĂ©galitĂ© en matiĂšre de pĂȘche et pointe du doigt les pays "pirates" selon le rapport de janvier 2010, les mauvais Ă©lĂšves sont la Colombie, Équateur, l’Italie, le Panama, le Portugal et le Venezuela. Les chalutiers de ces pays ont Ă©tĂ© pris en flagrant dĂ©lit de pĂȘche illĂ©gale en 2009 et 2010. RĂ©sultat selon la Banque Mondiale, le manque Ă  gagner de la pĂȘche mondiale s’élĂšve aujourd’hui Ă  51 milliards de dollars pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 85 milliards de dollars. En 2009, selon la NOAA, les pays mauvais Ă©lĂšves Ă©taient la Chine, la France, l’Italie, la Libye, le Panama et la Tunisie. Ces pays ont fait des progrĂšs en contrĂŽlant mieux leurs pĂȘcheurs "pirates". La France avait laissĂ©, entre 2007 et 2008, 81 thoniers senneurs, battant pavillon tricolore, pĂȘcher le thon rouge en utilisant des filets dĂ©rivants. Cette pratique lui avait valu une forte rĂ©probation car elle est interdite par la Commission internationale pour la conservation des thonidĂ©s de l'Atlantique Iccat. Ce que confirme Maria Damanak, la Commissaire europĂ©enne aux affaires maritimes et Ă  la pĂȘche. Dans un discours sur la pĂȘche illĂ©gale, la Commissaire a confirmĂ© que, du fait des ses subventions ou via des importations, l’Union europĂ©enne n’a pas toujours Ă©tĂ© une sainte » et qu'elle a largement profitĂ© de la pĂȘche illĂ©gale. 16 % de la consommation communautaire de produits de la mer en Europe a Ă©tĂ© fourni par la pĂȘche illĂ©gale dans les annĂ©es passĂ©es, ce qui a correspondu Ă  des importations annuelles de "1,1 milliard d’euros de poissons pĂȘchĂ©s illĂ©galement », selon la commissaire aux affaires maritimes europĂ©enne. Depuis la fin des annĂ©es 1980, les stocks de poissons stagnent ou s’épuisent, malgrĂ© l’augmentation de l’effort de pĂȘche pour rĂ©pondre Ă  la demande. Un exemple. Dans les annĂ©es 1960, 1,5 million de tonnes de sardines Ă©taient pĂȘchĂ©es au large des cĂŽtes namibiennes, contre seulement deux sardines en 2007
 SurpĂȘche des navires industriels de plus en plus grands Les NorvĂ©giens ont construit l'Atlantic Dawn, un super chalutier gigantesque, pour les Irlandais ce navire de pĂȘche reprĂ©sent Ă  lui seul 15% des capacitĂ©s de pĂȘche d'Irlande en 2005! Ses sennes coulissantes sont 2 fois le volume du dome du millĂ©naire de Londres et il peut traiter jusque 700 tonnes de poisson par jour ! Ce type de navire peut capturer jusque 80 % de poissons qu'il ne recherche pas et les recherche Ă  l'eau, mort, avec de nombreux dauphins, requins et tortues qui se trouvent Ă©galement pris dans leurs filets. Un massacre de trĂšs grande Ă©chelle. Les super chalutiers ravagent les Ă©cosystĂšmes de la mer du Nord, de l'Atlantique, etc. mais continuent Ă  ĂȘtre subventionnĂ©s par l'Union EuropĂ©enne. La politique europĂ©enne de la pĂȘche La pĂȘche europĂ©enne paralysie politique Lors de la confĂ©rence de Cancun sur le climat, le biologiste marin suisse Nikolaus Gelpke, a tirĂ© un cri d'alarme La politique de pĂȘche de l’Union europĂ©enne UE a Ă©tĂ© si dĂ©sastreuse ces derniĂšres annĂ©es que beaucoup d’espĂšces de poissons ont disparu ou disparaĂźtront bientĂŽt. De plus, les quotas de pĂȘche de l’UE ne sont pas respectĂ©s au large des cĂŽtes ouest-africaines, oĂč les grandes flottes de pĂȘche europĂ©enne se rendent quand elles ont atteint leurs quotas plus au nord . Elles Ă©cument la mer, si bien que les pĂȘcheurs autochtones n’ont plus de travail», constate Nikolaus Gelpke. La Commission europĂ©enne, qui voudrait changer de cap pour stopper la surpĂȘche est impuissante face Ă  la volontĂ© des lobbys de la pĂȘche français, espagnols ou portugais. PĂȘche - La dĂ©pendance europĂ©enne Si on considĂšre que l’Union europĂ©enne consomme des ressources halieutiques provenant uniquement de ses propres eaux, elle a manquĂ© de poisson dĂšs le 2 juillet 2011. En 2010, c’était le 9 juillet. Cela montre une baisse de tonnes de produits de la mer sur 12 mois », indique la NEF dans le rapport 2011 sur la JournĂ©e de la dĂ©pendance aux poissons», ou Fish dependance day FDD» en anglais. La France commencera pour sa part Ă  dĂ©pendre des importations Ă  partir du 13 juin contre le 20 juin l’annĂ©e derniĂšre. C’est 6 semaines plus tĂŽt qu’en 2000. Seulement trois pays l’Estonie, l’Irlande, et les Pays-Bas sont auto-suffisants. Le cas du Danemark est particulier. Il y a 5 ans, ce pays Ă©tait encore autosuffisant toute l’annĂ©e et exportait beaucoup. Mais sa politique de pĂȘche minotiĂšre industrielle se concentrant sur 2 ou 3 espĂšces pour la production de farines animales a rendu le pays dĂ©pendant des importations sur 4 mois de l’annĂ©e. Les niveaux d’autosuffisance des Etats europĂ©ens sont calculĂ©s sous forme de rapport entre l’offre nationale production et la demande nationale consommation. L’offre nationale comprend le total des dĂ©barquements dĂ©clarĂ©s par Etat membre pour les eaux communautaires, la production aquacole et la balance commerciale les importations soustraites aux exportations. La demande nationale quant Ă  elle comprend le total des dĂ©barquements dĂ©clarĂ©s dans toutes les rĂ©gions, auquel on ajoute les importations et on soustrait les exportations Le jour de la dĂ©pendance Ă  l’égard du poisson est ensuite calculĂ© en multipliant le niveau d’autosuffisance par 365, puis en trouvant la date correspondante dans l’annĂ©e calendaire. > "overshoot day" notre quota annuel de ressources naturelles est dĂ©jĂ  Ă©puisĂ© Globalement, les poissons pĂȘchĂ©s aujourd’hui en Europe sont plus petits et moins nombreux, leur capture demande un effort plus important, et par consĂ©quent, d’autres espĂšces, plus vulnĂ©rables, sont ciblĂ©es Ă  leur tour. SurpĂȘche, quotas inappropriĂ©s, mĂ©thodes peu sĂ©lectives, subventions distribuĂ©es trop facilement pour la construction de bateaux, nombreuses sont les raisons qui ont amenĂ© cette situation. Le cas de la MĂ©diterranĂ©e n’échappe pas Ă  la tendance. Bilan de la rĂ©forme de la lĂ©gislation europĂ©enne de la pĂȘche La surpĂȘche en Europe bilan 2011 Selon la la New Economics Foundation, dans le rapport Jobs lost at sea" Emplois Ă  la mer, le centre de recherche anglais, la surpĂȘche qui sĂ©vit en Europe depuis des dizaines d’annĂ©es coĂ»te trĂšs cher Ă  l’UE La surpĂȘche en Europe entraĂźnerait la perte de plus de emplois par an, dont dans les 27 États de l’Union. Selon cette Ă©tude, restaurer les stocks de 43 espĂšces de poissons -parmi les 150 prĂ©sentes en Europe- Ă  leur taux maximal d’exploitation durable » permettrait d’augmenter de 3,5 millions de tonnes le volume de poissons disponibles sur le marchĂ©. Cette opĂ©ration permettrait en outre d’économiser l'Ă©quivalent de 3 fois le montant total des aides europĂ©ennes, soit 3,2 milliards € en Europe et notamment 1,8 Mds € pour les 27 États membres de l’UE. La pression excessive sur les stocks de poissons entraine la baisse de leur taille et fait que de moins en moins de poissons sont capturĂ©s. Cela crĂ©e une toujours plus grande dĂ©pendance des pĂȘcheurs aux subventions et aux aides financiĂšres de l’Union. Les poissons qui perdent le plus de potentiel au global; restaurer les stocks permettrait d’augmenter la valeur des prises de 81% dans l’Union et de doubler cette valeur pour la plupart des pays. La morue cabillaud est l’espĂšce la plus menacĂ©e par la surpĂȘche, avec une perte de tonnes par an par rapport au volume qui pourrait ĂȘtre pĂȘchĂ© si les stocks Ă©taient correctement gĂ©rĂ©s. L’églefin est Ă©galement trĂšs menacĂ© et perd t/an, Le hareng perd t/an, Le merlan perd t/an. La premiĂšre solution proposĂ©e par Jobs lost at sea consiste Ă  rĂ©duire le volume des captures rĂ©guler les captures permettrait aux pĂȘcheurs de gagner plus avec moins de travail et surtout de protĂ©ger les poissons de la surexploitation. Il faut savoir que reconstituer les stocks de poissons est d’ores et dĂ©jĂ  une obligation lĂ©gale. Cette obligation est inscrite par la loi sur la mer de la convention des Nations unies et le plan d’application du sommet de Johannesburg de 2002, signĂ© par la CommunautĂ© europĂ©enne et par la Russie, l’Islande, la NorvĂšge, avec des objectifs Ă  atteindre d’ici 2015. Il ne reste donc plus qu’à l’appliquer. La pĂȘche en Europe en 2010 L’UE importe 80% des produits de la mer consommĂ© source CESE PĂȘche europĂ©enne = 6% des prises mondiales France 1% seulement Le nombre de pĂȘcheurs diminue Ă©galement mĂȘme s’ils sont environ 150 000 au niveau communautaire et qu’ils gĂ©nĂšrent au total prĂšs de emplois. En 1 an en 2010, 14 refus d’importation de produits de la mer illĂ©gaux ont Ă©tĂ© notifiĂ©s Ă  la Commission, . 228 inspections de pays-tiers ont Ă©tĂ© effectuĂ©es par les autoritĂ©s espagnoles, danoises, portugaises et britanniques. . PrĂšs de inspections de navires europĂ©ens ont Ă©tĂ© menĂ©es, donnant lieu Ă  la constatation de 240 infractions. . Bruxelles a interdit l’importation de produits de la pĂȘche en provenance de pays accordant des pavillons de complaisance et ne respectant pas les rĂšgles de pĂȘche responsables. . Bruxelles est favorable Ă  l’établissement d’un systĂšme mondial de certification des produits de la mer. . La gestion des stocks communautaires de poissons sera assurĂ©e, collĂ©gialement, par les États membres riverains d’une zone spĂ©cifique et non plus par Bruxelles. Le 12 dĂ©cembre 2011 Ă  Bruxelles, la Cour des comptes europĂ©enne a publiĂ© un rapport dĂ©montrant l’échec coĂ»teux du Fonds europĂ©en pour la PĂȘche de 2007 Ă  2013 visant initialement Ă  l’élimination de la surpĂȘche en Europe. milliards d’euros qui devaient promouvoir la pĂȘche durable ont contribuĂ© Ă  la surpĂȘche les milliards d’euro du Fonds EuropĂ©en pour la PĂȘche FEP destinĂ©s Ă  rĂ©tablir les activitĂ©s de pĂȘche Ă  des niveaux durables ont au contraire contribuĂ© Ă  l’augmentation de la capacitĂ© de pĂȘche. Les armateurs ont trouvĂ© des moyens dĂ©tournĂ©s pour recevoir des subventions et augmenter la capacitĂ© de capture de leurs navires, augmentant ainsi la capacitĂ© de pĂȘche de la flotte europĂ©enne. La faible part de l’argent effectivement utilisĂ©e pour les plans de sortie de flotte a surtout servi Ă  financer la sortie de trĂšs vieux navires ou de navires n’étant dĂ©jĂ  plus en activitĂ©. La France ne fait pas exception. En 2008 un navire français s’est vu attribuer une subvention de plus d’un million d’euros dont la moitiĂ© provenait du FEP pour ĂȘtre dĂ©classĂ© et sortir d’activitĂ©, alors que son permis de navigation avait expirĂ© en juillet 2006 et qu’il Ă©tait restĂ© inactif durant toute l’annĂ©e 2007. juin 2011 la rĂ©forme de la politique commune de la pĂȘche Le constat sur la pĂȘche en Europe est Ă©vident pour rĂ©pondre Ă  une demande qui augmente de 2% par an, il faut une pĂȘche beaucoup plus durable, qui respecte les limites biologiques du poisson. La coalition Ocean 2012 123 membres, créée peu aprĂšs la publication du Livre vert de la Commission europĂ©enne d’avril 2009 sur la rĂ©forme de la PCP, critique la vision Ă©conomique Ă  court terme menĂ©e depuis 25 ans par l’UE. La PCP visait l’autonomie en ce qui concerne la consommation de poisson des EuropĂ©ens. La Fish dependence day montre l’échec de cette stratĂ©gie», selon StĂ©phan Beaucher. La rĂ©forme, attendue pour le 1er janvier 2013, devrait Ă©tablir la durabilitĂ© Ă©cologique» comme principe fondamental. Le Conseil et le Parlement devraient, selon Ocean 2012, dĂ©finir les critĂšres Ă©cologiques et sociaux Ă  prendre en compte dans le cadre de l’attribution d’accĂšs aux ressources de la pĂȘche. Les organes scientifiques, de leur cĂŽtĂ©, sont Ă  mĂȘme de dĂ©terminer les ressources disponibles de poisson et par consĂ©quent les quantitĂ©s que l’on peut pĂȘcher. Il est donc prĂ©conisĂ© de mieux Ă©couter leurs recommandations. La question du rejet des poissons morts La commissaire Ă  la pĂȘche Maria Damanaki veut avancer sur la question de l’interdiction des rejets en mer des poissons morts. Pour Ă©viter les gĂąchis qui existent sur les navires de pĂȘche, il s'agit de rendre valorisable tous les poissons pĂȘchĂ©s et de laisser les transformateurs agir pour rĂ©cupĂ©rer les produits de la mer et en faire du consommable Mais d’un autre cĂŽtĂ©, la commissaire europĂ©enne va ĂȘtre obligĂ©e de cĂ©der sur certains points, comme les quotas individuels et transfĂ©rables[1]. Se pose la question de la privatisation. Certains pensent que le systĂšme des quotas individualisĂ©s peut ĂȘtre efficace pour prĂ©server les ressources, mais comme pour tout systĂšme de ce genre il peut y avoir des effets pervers Ă  cause de la spĂ©culation. La proposition officielle doit sortir le 13 juillet prochain, le dĂ©bat va ensuite durer 6 mois, c’est la premiĂšre fois qu’il y aura une procĂ©dure de co-dĂ©cision entre le Parlement et le conseil PĂȘche sur ces questions. L’entrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme est attendue pour le 1er janvier 2013. [1] Dans ce cadre, le quota est distribuĂ© individuellement Ă  un pĂȘcheur ou Ă  une coopĂ©rative, plutĂŽt que globalement au pays. Cela revient Ă  privatiser les stocks de pĂȘche en considĂ©rant les allocations comme des actions, avec des Ă©changes de quotas possibles. source le journal de l'environnement Avis du CESE sur la politique europĂ©enne de la pĂȘche - La s i t u a t i o n d u s e c t e u r e u r o p Ă© e n d e l a p ĂȘ c h e e s t tr Ăš s p r Ă© o c c u p a n t e m a l g r Ă© l e f o r m i d a b l e p o t e n t i elh a l i e u t i q u e q u e r e p r Ă© s e n t e l ’ i m m e n s e z o n e Ă©conomique exclusive dont dispose les États-membres prĂšs de 24 M kmÂČ au total dont plus d’un tiers pour notre pays. En effet , l a produc t ion annuel le diminue cons t amment nous consommons donc de plus en plus de produi t s impor tĂ©s et le dĂ©f i c i t de l a ba l ance commerc i a le du secteur s’accroĂźt sans cesse alors que l’autosuffisance alimentaire est un des objectifs de la PCP. ParallĂšlement, le nombre de pĂȘcheurs diminue Ă©galement mĂȘme s’ils sont environ 150 000 au niveau communautaire et qu’ils gĂ©nĂšrent au total prĂšs de emplois. La future PCP telle que la conçoit la Commission devrait s’articuler autour de six grandes prioritĂ©s la durabilitĂ© ; l’avenir du secteur pĂȘche et aquaculture et de ses emplois ; la satisfaction des besoins et des attentes des consommateurs ; une meilleure gouvernance via la rĂ©gionalisation ; un financement plus ciblĂ© et plus efficace et enfin la diffusion des principes de la PCP au niveau international. Nul ne conteste le caractĂšre pertinent et Ă©quilibrĂ© d’une telle plateforme. En revanche, les mesures concrĂštes envisagĂ©es et leurs poids respectifs qui se fondent sur la conviction que la surcapacitĂ© de pĂȘche des flottilles constitue la cause essentielle des problĂšmes constatĂ©s, suscitent interrogations et inquiĂ©tudes lĂ©gitimes. En effet, ces principales dispositions atteinte du rendement maximum durable RMD pour toutes les espĂšces dĂšs 2015, interdiction totale des rejets le zĂ©ro rejet » ou encore mise en place d’un systĂšme de concessions de pĂȘche transfĂ©rables apparaissent difficilement compatibles avec la pĂ©rennitĂ© d’une pĂȘche Ă  la fois, socialement, Ă©conomiquement et Ă©cologiquement durable, y compris dans les rĂ©gions ultramarines. Toutefois d’autres propositions comme l’instauration de plans pluriannuels de gestion, de modes de gouvernance plus rĂ©gionalisĂ©s ainsi que le dĂ©veloppement de l’aquaculture constituent des avancĂ©es indiscutables, mĂȘme si leurs modalitĂ©s de mise en Ɠuvre restent encore Ă  prĂ©ciser. Le CESE estime que la future PCP doit viser trois grandes prioritĂ©s dĂ©velopper les connaissances sur l’état des ressources halieutiques afin de mieux protĂ©ger et gĂ©rer celles-ci, amĂ©liorer la rentabilitĂ© Ă©conomique du secteur et, enfin, prĂ©server l’emploi, amĂ©liorer les conditions de travail et prĂ©venir les consĂ©quences sociales de la rĂ©forme. De plus, une attention particuliĂšre doit ĂȘtre portĂ©e sur la situation des rĂ©gions ultrapĂ©riphĂ©riques ainsi que des PTOM qui ne font pas partie de l’UE. JoĂ«lle PREVOT-MADERE GĂ©rante des Transports Yves PREVOT Membre du groupe des entreprises Membre de la section de l’agriculture, de la pĂȘche et de l’alimentation Vice-prĂ©sidente de la dĂ©lĂ©gation Outre-mer L'aquaculture au secours des ocĂ©ans ? Depuis 20 ans,beaucoup se persuadent que l’aquaculture va prendre le relais de la pĂȘche en pleine mer. Contrairement Ă  ce que l’on peut croire, l’aquaculture a seulement ralenti, et non pas enrayĂ©, l’augmentation de la dĂ©pendance de l'Europe vis-Ă -vis du poisson importĂ© du reste du monde. L'aquaculture peut ĂȘtre une solution dĂ©vastatrice cf les dĂ©gĂąts causĂ©s par les fermes de saumons sur les cĂŽtes des Ăźles Chiloe au Chili ; l’élevage n’est d’ailleurs pas la panacĂ©e usage intensif d’antibiotiques, dĂ©veloppement d’algues qui dĂ©truisent toute forme de vie sous les cages, etc.Mais les effets de l'aquaculture sont dĂ©sastreux, tant pour l’environnement que pour les poissons eux-mĂȘmes. Il faut 5 kg de poissons sauvages pour nourrir 1 kg de poisson d’élevage. Les cages sont surpeuplĂ©es par manque de place et les bactĂ©ries prolifĂšrent. Au Chili, une Ă©pidĂ©mie a dĂ©cimĂ© 80% du cheptel de saumons. De plus, l’aquaculture n’est pas pourvoyeuse d’emplois. Comme on ne maĂźtrise pas la reproduction du poisson sauvage, il faut ĂȘtre beaucoup plus respectueux de ces stocks qui reprĂ©sentent un bien commun. > En savoir plus sur l''Aquaculture' L'aquaculture, fausse solution Tous les articles sur l'aquaculture Juin 2011 ; un rapport annonce que les ocĂ©ans se vident Selon un rapport rĂ©digĂ© par des experts de 6 pays et rendu public le 20 juin 2011 par 27 experts rĂ©unis en avril dernier Ă  l'universitĂ© d'Oxford sous la direction d'Alex Rogers, directeur scientifique du Programme international sur l'Ă©tat des OcĂ©ans Ipso pour l'Union internationale pour la conservation de la nature UICN et la Commission mondiale des aires protĂ©gĂ©es CMAP Les chercheurs dressent un tableau trĂšs inquiĂ©tant aprĂšs avoir Ă©tudiĂ© les effets cumulĂ©s de toutes les pressions exercĂ©es sur les ocĂ©ans rĂ©chauffement climatique, surpĂȘche et pollution. Les ocĂ©ans du monde entier risquent fortement d'entrer dans une phase d'extinction des espĂšces marines», Ă©crivent-ils. En considĂ©rant l'effet cumulatif de ce que l'humanitĂ© fait subir aux ocĂ©ans, nous nous sommes aperçus que les consĂ©quences sont bien plus graves que ce dont chacun de nous s'Ă©tait rendu compte de son cĂŽté», poursuit-il. Au cours des derniĂšres 500 millions d'annĂ©es, 5 extinctions de masses sont survenues aprĂšs des calamitĂ©s naturelles, au cours desquelles plus de 50% des espĂšces ont disparu. La combinaison des pressions exercĂ©es actuellement crĂ©e des conditions qui se retrouvent lors de chacune des prĂ©cĂ©dentes extinctions. Parmi ces facteurs le rĂ©chauffement des ocĂ©ans et leur acidification qui entraĂźnent l'hypoxie faibles niveaux d'oxygĂšne. les niveaux de carbone absorbĂ© par les ocĂ©ans sont dĂ©jĂ  bien plus Ă©levĂ©s aujourd'hui qu'Ă  l'Ă©poque de la derniĂšre extinction de masse d'espĂšces marines, il y a environ 55 millions d'annĂ©es, lorsque prĂšs de 50% de certains groupes d'animaux d'eau profonde furent exterminĂ©s. Le rapport montre du doigt la surpĂȘche, qui a causĂ© une rĂ©duction de certains stocks halieutiques commerciaux de plus de 90%, ou encore de l'Ă©coulement de nutriments agricoles qui ont dĂ©jĂ  causĂ© un dĂ©clin spectaculaire de l’état des ocĂ©ans. De nouvelles recherches montrent que des polluants, parmi les retardateurs de flamme et les muscs s Accueil» Zones de pĂȘche Atlantique Nord-Est (CIEM)*. * CIEM = Conseil International pour l'Exploration de la Mer (ICES, IROZ) (Cliquez sur les cartes pour les agrandir) Guide des espĂšces publiĂ© par Ethic Ocean. Traduction, adaptation pour la Belgique, maintenance et dĂ©veloppement site par VLIZ.
C'est notre expert poissonnier en magasin qui prĂ©pare votre poisson, Ă  la commande, puis le livre dans votre drive dans le respect de la chaĂźne du froid. Vous n'avez plus qu'Ă  le rĂ©cupĂ©rer avec le reste de votre commande et vous rĂ©galer. La disponibilitĂ© des produits de notre poissonnerie peut varier suivant l'arrivage du jour et les retours de pĂȘche, et ce afin de garantir la qualitĂ© fraĂźcheur optimale des produits que nous vous savoir +1kg Vous voulez connaĂźtre le prix de ce produit ? FraisC'est notre expert poissonnier en magasin qui prĂ©pare votre poisson, Ă  la commande, puis le livre dans votre drive dans le respect de la chaĂźne du froid. Vous n'avez plus qu'Ă  le rĂ©cupĂ©rer avec le reste de votre commande et vous rĂ©galer. La disponibilitĂ© des produits de notre poissonnerie peut varier suivant l'arrivage du jour et les retours de pĂȘche, et ce afin de garantir la qualitĂ© fraĂźcheur optimale des produits que nous vous scientifiqueSardina pilchardusInformations_pratiquesMode d'emploiĂ  consommer avant la date limite de consommation DLC indiquĂ©e sur l'Ă©tiquette 48h en moyenneConditions particuliĂšres de conservationA conserver au frais entre 0 et 2°COrigineMĂ©thode de productionPĂ©chĂ©eSous-zone de pĂȘcheManche et Mers CeltiquesMention d'origine gĂ©ographiquepĂȘchĂ©es en Atlantique Nord EstDĂ©nomination lĂ©gale de ventesardinesRĂ©f / EAN 361457 / 2030503614570 Sardines pĂȘchĂ© en Atlantiques Nord estSoyez le premier Ă  donner votre avisDonnez votre avisPour votre santĂ©, Ă©vitez de manger trop gras, trop sucrĂ©, trop salĂ©.
LaFĂ©dĂ©ration du saumon atlantique prĂ©sente une mise Ă  jour de sa carte indiquant l’état des riviĂšres Ă  saumon de tout l’est de l’AmĂ©rique du Nord. Prix des cartes de pĂȘche 2022RĂ©ciprocitĂ©Offre d’automne Paiement par ChĂšque-VacancesDĂ©positaires de cartes de pĂȘche les points de vente Prix des cartes de pĂȘche 2022 La carte de pĂȘche est obligatoire pour pratiquer la pĂȘche de loisir. Les droits de pĂȘche appartiennent soit Ă  l’Etat , soit aux propriĂ©taires riverains; ils sont rĂ©trocĂ©dĂ©s majoritairement aux 18 Associations Agréées de PĂȘche et de Protection du Milieu Aquatique AAPPMA du dĂ©partement . Tableau des prix des cartes Carte Hebdomadaire Carte Hebdomadaire 33 € Cette carte de pĂȘche est valable 7 jours consĂ©cutifs, du 1er janvier au 31 dĂ©cembre. PĂȘche en 1Ăšre et 2Ăšme catĂ©gorie Ă  tous modes de pĂȘche –. Doit y figurer expressĂ©ment les jours de validitĂ©. Carte journaliĂšre Carte journaliĂšre 13 € Cette carte est disponible du 1er janvier au 31 dĂ©cembre. PĂȘche en 1Ăšre et 2Ăšme catĂ©gorie Ă  tous modes de pĂȘche. Pas de rĂ©ciprocitĂ© entre dĂ©partement Doit y figurer expressĂ©ment le jour de validitĂ©. Timbre migrateur Le timbre migrateur 50 € Ce timbre est dĂ©livrĂ© aux pĂȘcheurs titulaires d’une carte de pĂȘche avec CPMA pour la pĂȘche du saumon et de la truite de mer sur les riviĂšres et suivant la pĂ©riode oĂč la pĂȘche est autorisĂ©e. Ce timbre est dĂ©livrĂ© uniquement chez les dĂ©positaires Migrateurs ». RĂ©ciprocitĂ© La rĂ©ciprocitĂ© dĂ©partementale 17 AAPPMA sur 18* ont passĂ© des accords de rĂ©ciprocitĂ© entre elles , c’est Ă  dire qu’il vous suffit d’acheter une carte de l’une de ces 17 AAPPMA pour pouvoir pĂȘcher sur l’ensemble de leurs lots . *1 AAPPMA est non rĂ©ciprocitaire l’ » Association des PropriĂ©taires Riverains de la Nive. Par ailleurs , seule la carte de pĂȘche dĂ©livrĂ©e par l’ autorise la pĂȘche dans le secteur d’Iraty Pas de rĂ©ciprocitĂ© sur ce territoire. La rĂ©ciprocitĂ© nationale La FĂ©dĂ©ration de pĂȘche des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques Ă©tant membre du Club Halieutique InterdĂ©partemental, les membres des 17 AAPPMA rĂ©ciprocitaires peuvent pĂȘcher dans 91 dĂ©partements français lorsqu’ils sont titulaires d’une carte interfĂ©dĂ©rale personne majeure » au prix unique de 100 € ou de la carte personne majeure » en rajoutant l’option vignette du »Club Halieutique » au tarif de 35 € de la carte hebdomadaire » de la carte personne mineure » moins de 18 ans de la carte dĂ©couverte » moins de 12 ans de la carte dĂ©couverte femme » Quels sont les 91 dĂ©partements ? Les 37 dĂ©partements du Club Halieutique InterdĂ©partemental ALPES DE HAUTE-PROVENCE, ALPES-MARITIMES, ARIEGE, AUDE, AVEYRON, BOUCHES-DU-RHONE, CANTAL, CHARENTE, CHARENTE-MARITIME, CORREZE, CORSE HAUTE-CORSE ET CORSE DU SUD, CREUSE, DORDOGNE, DROME, GARD, HAUTE-GARONNE, GERS, GIRONDE, HERAULT, ISERE, LANDES, LOIRE, HAUTE-LOIRE, LOT, LOT-ET-GARONNE, PUY-DE-DOME, PYRENEES-ATLANTIQUES, HAUTES-PYRENEES, PYRENEES-ORIENTALES, RHONE, TARN, TARN-ET-GARONNE, VAR, VAUCLUSE, HAUTE-VIENNE ET L’ILE DE LA REUNION. Les 37 dĂ©partements de l’Entente Halieutique du Grand Ouest AIN, ALLIER, CALVADOS, CHER, COTES D’ARMOR, COTE D’OR, EURE, EURE ET LOIR, ESSONNE, FINISTERE, ILLE ET VILAINE, INDRE, INDRE ET LOIRE, LOIR ET CHER, LOIRE ATLANTIQUE, LOIRET, MAINE ET LOIRE, MANCHE, MAYENNE, MORBIHAN, NIEVRE, ORNE, HAUTE-SAONE, SAONE ET LOIRE, SARTHE, DEUX SEVRES, VENDEE, VIENNE, PARIS PARIS, HAUTS DE SEINE, SEINE-SAINT-DENIS ET VAL-DE-MARNE, SEINE-ET-MARNE, VAL D’OISE, YONNE, YVELINES et TERRITOIRE DE BELFORT. Les 17 dĂ©partements de l’Union RĂ©ciprocitaire du Nord Est AISNE, ARDENNES, AUBE, DOUBS, MARNE, HAUTE-MARNE, MEURTHE-ET-MOSELLE, MEUSE, MOSELLE, NORD, OISE, PAS-DE-CALAIS, BAS-RHIN, HAUT-RHIN, SEINE-MARITIME, SOMME et VOSGES. Domaine public Il est a rappelĂ© que tout membre d’une AAPPMA titulaire d’une carte de pĂȘche et ayant acquittĂ© un timbre CPMA a le droit de pĂȘche sur l’ensemble du domaine public en France Ă  une seule ligne . Offre d’automne La FĂ©dĂ©ration Nationale de la PĂȘche en France FNPF propose une offre promotionnelle d’automne de -50% pour les pĂȘcheurs souhaitant acquĂ©rir une carte de pĂȘche en cette fin d’annĂ©e. Cette offre est disponible dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et concerne uniquement la carte de pĂȘche Personne Majeure ». Cette carte est valable du 1er septembre au 31 dĂ©cembre 2022 au tarif de 38€50 au lieu de 77€ . Pour l’obtenir connectez-vous Ă  partir du 1er septembre sur le site ou rendez-vous chez les dĂ©positaires de cartes de pĂȘche habituels ! A noter que la rĂ©duction ne s’applique pas sur les options et sur la rĂ©ciprocitĂ© interdĂ©partementale CHI-EHGO-URNE. Paiement par ChĂšque-Vacances Payez votre carte de pĂȘche avec votre solde de ChĂšque-Vacances Connect La FĂ©dĂ©ration Nationale de la PĂȘche en France et l’ANCV – Agence Nationale pour les ChĂšques Vacances ont conventionnĂ© pour permettre aux structures associatives de la pĂȘche de rejoindre le rĂ©seau des professionnels du tourisme et des loisirs acceptant cette facilitĂ© de rĂšglement. L’acquisition des cartes de pĂȘche entre par consĂ©quent dans le cadre des dĂ©penses Ă©ligibles au paiement par ChĂšque Vacances exclusivement par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e. Ce nouveau moyen de paiement est disponible uniquement sur le site Les bĂ©nĂ©ficiaires doivent disposer d’un smartphone iPhone ou Android permettant de tĂ©lĂ©charger l’application ChĂšque-Vacances Connect, d’activer, de gĂ©rer leur compte et surtout de valider leurs dĂ©penses par la saisie de leur code personnel de paiement. Ces derniers peuvent payer directement, et au centime prĂšs, tout ou partie de leur carte de pĂȘche sur un panier d’un montant supĂ©rieur Ă  20€, le complĂ©ment se faisant par Carte Bancaire. Attention, notez bien Il n’est pas possible d’utiliser ce moyen de paiement chez les dĂ©positaires. Les Coupons Sport ne sont pas concernĂ©s par cette mesure. Les ChĂšques-Vacances Classic au format papier ne sont pas acceptĂ©s mais peuvent ĂȘtre Ă©changĂ©s en ChĂšques-Vacances Connect directement sur le site DĂ©positaires de cartes de pĂȘche les points de vente Pour acheter la carte de pĂȘche vous avez deux possibilitĂ©s L’acheter sur internet sur le site de carte de pĂȘche et l’éditer chez vous ou vous la faire envoyer par voie postale. Egalement vous rendre auprĂšs d’un de nos nombreux dĂ©positaires de cartes de pĂȘche dont les coordonnĂ©es se trouvent sur la carte ci-dessous Le timbre migrateur Ă  50 € est dĂ©livrĂ© uniquement chez les points de vente suivants DEPOSITAIRES MIGRATEURS
Sousmenu de navigation. Production et pĂȘche des coquillages en Loire-Atlantique Interdictions de pĂȘche des coquillages en Loire-Atlantique; Zones de production de coquillages vivants pour le dĂ©partement de la Loire-Atlantique; Cultures marines. Mise Ă  jour le 03/08/2022 > ArrĂȘtĂ© de classement des zones de production 2022 - format : PDF - 5,59 Mb. A lire dans cette rubrique.
Autres escales cĂ©lĂšbres Ă  New-YorkPaquebot Normandie Voyage inaugural 29 mai 1935DĂ©part pour Le HAVRE Croiseur Colbert 23 janvier 1973 sortie Ă  la mer avec l'escorteur d'escadre MaillĂ©-BrĂ©zĂ©. 26 au 29 mars essais de missiles Masurca. 2 au 5 avril essais de missiles Masurca. 4 mai appareillage de Brest pour une traversĂ©e de longue durĂ©e, avec des bĂątiments neufs ou sortant de refonte comme le croiseur. 7 mai escale aux Açores, puis traversĂ©e de l'Atlantique. 14 au 16 mai escale aux Saintes. 16 au 22 mai escale Ă  La Guayra. 24 mai arrivĂ©e Ă  Norfolk. 26 mai l'escadre de l'Atlantique, avec le Foch, le Duquesne, le Bouvet, le MaillĂ©-BrĂ©zĂ©, Le Bourguignon et La Seine, rejoint le croiseur. 29 mai appareillage de l’escadre et du Colbert 1 au 6 juin escale Ă  New York du croiseur, du porte-avions et du Bouvet. 18 juin aprĂšs une escale Ă  La Horta du Colbert et du Duquesne, l'escadre retraverse !'Atlantique et arrive Ă  Brest. 25 et 26 juin le croiseur reçoit la visite de l'amiral de Joybert, chef d'Ă©tat-major de la Marine, qui passe une journĂ©e Ă  la mer. 5 juillet le Colbert est admis au service actif. Il devient le bĂątiment amiral de l'escadre de l'Atlantique. 8 au 11 septembre sortie d'entraĂźnement. 5 au 10 novembre participation Ă  l’exercice Britex Gemex, avec des unitĂ©s françaises, britanniques et allemandes. 18 au 24 novembre participation Ă  l'exercice Capricorne, avec le Foch, le Bouvet et la SaĂŽne. 25 novembre au 7 dĂ©cembre exercice suivi d'une escale Ă  Toulon. 10 dĂ©cembre escale Ă  Cadix. 14 dĂ©cembre retour Ă  y a presque 37 1 au 6 juin escale Ă  New York du croiseur Colbert, du porte-avions Foch et du Bouvet.

Zonesde pĂȘche en Atlantique Nord-Est et MĂ©diterranĂ©e. fĂ©vrier 10, 2016. * Zone 27.II : Mers de NorvĂšge = Mer de NorvĂšge, Spitzberg et Ile aux ours. * Zone 27.III : Mer Baltique = Skagerrak, Kattegat, Sound, Belt et Mer Baltique. * Zone 27.VI : Ouest Ecosse = Rockall, Nord-Ouest de l'Econne et Nord de L'Irlande.

Auteur CARRE, F. Description Ayant profitĂ© de la libertĂ© des mers pour multiplier sa production par six dans l'Atlantique du NE de 1950 Ă  1976, l'URSS fut sĂ©rieusement affectĂ©e par l'extension des limites de pĂȘche Ă  200 milles en 1977, qui lui a fait perdre plus de pĂȘcheries qu'elle n'en a gagnĂ© en mer de Barents et en Baltique. AprĂšs avoir enregistrĂ© une baisse assez forte de leurs captures, les SoviĂ©tiques ont rĂ©agi avec pragmatisme. S'ils se sont orientĂ©s vers des poissons abondants et accessibles, mais de qualitĂ© mĂ©diocre, tels le capelan et le merlan bleu, ils ont aussi nĂ©gociĂ© des droits d'accĂšs dans les zones de certains pays europĂ©ens NorvĂšge et FĂ©roĂ© et achetĂ© aux Britanniques du maquereau transbordĂ© en mer et traitĂ© sur leurs navires-usines. Aussi le niveau de leur production est-il redevenu presque comparable Ă  celui des annĂ©es 1970-76. - FC Type de document Article de pĂ©riodique Source Etudes internationales QuĂ©bec, issn 0014-2123, 1987, vol. 18, n°. 1, p. 107-126, RĂ©fĂ©rences bibliographiques 34 rĂ©f. Date 1987 Editeur Pays Ă©dition Canada, QuĂ©bec, PQ, Centre quĂ©becois de relations internationales Droits Tous droits rĂ©servĂ©s © Prodig - Bibliographie GĂ©ographique Internationale BGI

Informationsrelatives Ă  l'Ă©volution des zones de pĂȘche en Atlantique Nord Est, par lignes. Origine de la donnĂ©e : DonnĂ©es créées Ă  partir d'entretiens de 41 pĂȘcheurs du 15 mars 2015 au 25 juillet 2015, rĂ©coltĂ©es par Yoann Baulaz et AlizĂ©e Morin-Repinçay.

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  • carte zone de peche atlantique nord est